Le bâtiment de la mairie donnera place dans quelque mois à une nouvelle construction.
Cet hôtel de ville avait été mis en service en 1957 par feu le maire de l’époque, Alphonse Jean-Joseph.
Pour ceux qui l’ignorent, Simon Jean-Joseph le coureur automobile est son petit-fils, un saléen fier de l’être ; sé isi ya i ka voté !
A l’époque, ce grand bâtiment de style moderne, sur trois niveaux avait value au maire d’être qualifié de mégalomane. Certains pensaient que cette mairie était surdimensionnée pour une ville au profil rural qui ne comptait pas plus de 6500 habitants et dont personne ne pensait hormis Jean-Joseph, qu’elle possédait un réel potentiel de développement.
Aujourd’hui la population de Rivière-Salée a doublé. Son attractivité commerciale et résidentielle, attire des flux de population que seule une capitale d’arrondissement est capable de générer.
Suite au séisme de novembre 2007, d’importantes déformations horizontales ont été observées en tête du bâtiment.
En 2012, le diagnostic réalisé par le groupement « Lorenzo architecture/Guez Caraibes » a démontré que les déformations dépassent très largement les limites parasismiques réglementaires.
Cette étude a conclu à l’instabilité de l’hôtel de ville et son extrême vulnérabilité en cas de séisme.
Il s’agissait principalement d’une question de sécurité. Il était donc crucial de prendre une décision pour le bien de la population et de nos agents.
A la lumière de ce diagnostic, la consolidation du bâtiment par la méthode des contreventements n’étaient pas envisageable, car elle représentait un coup presque aussi élevé que celui d’un bâtiment neuf.
C’est à l’unanimité, majorité et opposition confondues, que le conseil municipal a retenu la solution de la construction d’un nouvel hôtel de ville dans le même périmètre foncier.
La ville est propriétaire du terrain et peut donc en disposer à sa convenance.
Notre mairie bénéficie d’un emplacement historique au cœur de la ville, il est donc primordial que nous soyons vigilants sur la qualité du bâtiment qui sera érigé en lieu et place de celui-ci.