Commerces et services à Rivière-Salée

Commerces à Rivière-Salée - Martinique

Deux zones d’activités ne sont pas de trop pour répondre aux besoins, non seulement des habitants de Rivière- Salée, mais aussi de tous les environs. Accueillant aujourd’hui quatre-vingt- dix-huit entreprises, Rivière-Salée s’est progressivement constituée en une porte commerciale pour le Sud de la Martinique.

Ses zones Laugier et Espérance, offre une surface respectivement de 4 1651 et 3 3023 hectares et proposent à elles deux l’ensemble des prestations de service et de commerce indispensables à la vie courante : centres médicaux regroupant la majeure partie des spécialités, alimentation, librairie-papeterie, bazars, vêtements, chaussures, téléphonie, pressing, cordonnerie,

Complétant l’offre des zones, les rues Félix Eboué et Schœlcher se sont spécialisées dans les services en beauté et en bien-être à la personne, avec une spécificité prêt-à-porter pour la dernière. Quant aux activités de bouche, elles se répartissement dans le bourg et autour des zones d’activité.

Le commerce de proximité n’est pas en reste.Certains quartiers possèdent leur « boutique », relais convivial qui perpétue un mode de vie à l’ancienne dans lequel la qualité de vie est reine. Concernant les deux zones de Laugier et de l’Espérance, la municipalité entend justement faire peser ses efforts dans le sens d’une amélioration de la qualité de vie : mixité entre commerces, habitations et culture, embellissement, amélioration du stationnement, diversification des services dans le bourg, font partie des axes de réflexion.

L’alimentation des seniors au Logis Saint Jean

Repas pour les séniors à Rivière-Salée

Les seniors rencontrent des problèmes alimentaires spécifiques au vieillissement qui apparaissent à des ages variables et sont beaucoup plus marqués à plus de 85 ans. Qu’en est-il du plaisir de manger, surtout lorsque certains aliments sont à éviter, voire à proscrire ? Réponse d’un professionnel.
C’est fort d’une expérience professionnelle riche en voyages et en responsabilités diverses, qu’Hermann Coute, Saléen d’origine, a pris en charge la direction de la cuisine à l’EHPAD du Logis Saint Jean il y a une dizaine d’années. Rivière-Salée mag est allé à sa rencontre :

Rivière-Salée mag : comment se pratique votre métier dans le cadre d’un EHPAD ?
Hermann Coute : Ma mission est forcément très différente que dans un contexte hôtelier classique. En collectivité médicalisée, les aspects administratifs de la restau- ration occupent une place majeure : il s’agit de relever la température des réfrigérateurs, des camions, plusieurs fois par jour ; celle des repas avant chaque service. Il faut encore noter toutes les dates de fabrication et de péremption, ainsi que l’origine de tous les produits. Et ainsi de suite… Mais à ma bonne connaissance du métier m’a permis de m’adapter. J’organise mon travail et celui de mon équipe de sept personnes afin que la charge administrative ne prenne pas le pas sur le cœur du métier : le service aux pensionnaires.

Rivière-Salée mag : est-ce que l’on mange différemment lorsque l’on vieillit ?

Hermann Coute : Nos soixante pensionnaires, tous âgés de plus de quatre-vingt ans, ont été habitués tout au long de leur vie à une alimentation des plus traditionnelles. Ils auraient bien mangé des salaisons, de la morue et des « légumes pays » à tous les repas. Mais désormais, un tel régime ne leur convient plus : trop salé, trop calorique. Pourtant, aucun régime spécifique ne leur est imposé. En plus de leur collation de l’après- midi, nos octogénaires reçoivent trois repas équilibrés chaque jour.J’élabore leurs menus, et la diététicienne de l’établissement les vise. Ils ont d’ailleurs droit à quelques « extras » les jours fériés, le dimanche. Tous les deux mois environ, on leur sert ces plats qu’ils affectionnent particulièrement, comme le « ti-nain morue » au petit-déjeuner.

Rivière-Salée mag : un exemple de menu « spécial » ?

Hermann Coute : Ce dimanche, on leur a servi le menu suivant : salade de poulet aux poivrons en entrée ; ragoût de porc, pois cassés, ignames et courgettes aux lardons en plat de résistance ; charlottine de fruits rouges au dessert.
Ti-punch ou vin rouge agrémentent également à la demande ces repas dominicaux.

« Les anges dans nos campagnes »

La tradition des Chanté Nwel en Martinique

C’est de toute la Martinique que les connaisseurs viennent chaque week- end de décembre sur notre territoire pour chanter Noël. Ils savent qu’à Rivière-Salée, les acteurs de la vie culturelle ont une longue expérience pour que chaque rendez-vous soit une réussite. Grâce au savoir-faire des associations et à la coordination du service municipal en charge des associations, tradition et convivialité sont à chaque fois de la partie.
Le quartier Médecin n’est pas en reste avec un chanté Noël organisé au pitt du quartier. Les foyers ruraux saléens et les associations comme l’Acier trempé,Valeurs saléennes, l’Adéréma ou Toray doubout’, nous ont encore une fois offert une période de l’Avent comme on les aime.

Une question à Rodolphe Rano

Rodolphe Rano - Ville de Rivière-Salée en Martinique

« C’est le nombre d’infrastructures de la ville, que l’on veut garder à un bon niveau de qualité car il accueille des manifestations de dimension régionale. Il y a également énormément d’associations à accompagner. Victimes de notre succès, les autres communes font également appel à nous. La gestion de toutes les manifestations, des compétitions, voilà qui nous met à l’abri du chômage technique ! »

Tradisyon pou ti moun : les enfants à l’honneur !

Tradisyon pour ti moun - Rivière-Salée

Afin que les enfants découvrent les différentes facettes de ces trois fêtes, le service culture et sports de la ville les prépare en mettant en place le format d’animation désormais connu sous la dénomination «Tradisyon pou ti moun ».

Traditions d’ici et d’ailleurs

Tandis que les cultures s’uniformisent doucement, certaines formes cultu- relles prenant le dessus sur la diversité des pratiques traditionnelles, il s’agit pour l’équipe de sensibiliser les plus jeunes aux traditions martiniquaises. Il s’agit de leur transmettre quelques repères pour faire le lien entre hier, aujourd’hui, ici et là-bas. Ainsi, à la veille de fêtes, les enfants sont accueil- lis au centre culturel, accompagnés de leurs parents et des centres de loisirs intervenant sur le territoire.

Découvrir en s’amusant

Aux côtés des animations classiques- prisées par les enfants (structures gonflables, poney…), d’autres, en lien direct avec le thème concerné, sont déclinées. Au mois de décembre, c’est donc Noël qui a été revisité par les équipes d’animation, et bientôt ce seront le carnaval, puis Pâques. Quelle que soit la thématique,ce sont toujours le jeu et la bonne humeur qui priment.

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