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Permanence jeudi 17 septembre 2020 au centre médico-social de Rivière-Salée.
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Quel est notre objectif ?
Notre objectif est de promouvoir la ville de Rivière-Salée, ses sites historiques et son patrimoine culturel et naturel.
L’histoire de Rivière-Salée n’est pas transmise suffisamment ni aux martiniquais, ni aux visiteurs extérieurs qui traversent la ville.
Ces visiteurs, comme les Saléens ne soupçonne pas la richesse historique, notamment le rôle fondamental que Rivière-Salée a occupé dans l’histoire économique et sociale de l’île. Cette commune est en effet un haut lieu de luttes sociales, peu connue des martiniquais et des Saléens eux-mêmes. Aussi, l’objectif est de développer chez tout un chacun et particulièrement chez les jeunes, un intérêt vis-à-vis de leur histoire et de leur identité.
Rivière-Salée possède t-elle vraiment un potentiel touristique ?
OUI, bien entendu, et il est d’une richesse exceptionnelle !
Quel type de tourisme voulons-nous développer ?
Nous souhaitons ardemment développer un tourisme de proximité avec l’habitant, un tourisme patrimonial, un écotourisme durable et de qualité.
Rivière-Salée est une ville dotée de tous les équipements structurants, lui permettant de se consacrer sereinement à une activité touristique choisie et maitrisée. Les potentialités y sont très importantes.
Comment envisageons-nous de mettre le pont bac en valeur ?
Découverte fluviale de Petit-Bourg à Grand-Bourg par la rivière Salée et visite du site du pont Bac.
Il s’agit de raconter l’histoire la ville au fil de l’eau. Les visiteurs rejoindront le site du pont bac en partant de Petit-Bourg en kayak pour accéder à la rive gauche de la rivière Salée afin d’atteindre le pont Bac à pied.
L’ensemble des forces vives (associations, commerçants, éducateurs) est en attente de la réalisation de ce projet touristique auquel elles souhaitent ardemment prendre part.
L’histoire de la ville sera présentée…
Nous mettront en valeur la période des usines, fer de lance de l’économie de la ville et de la Martinique jusqu’en 1960, ses habitations, la culture de la canne, la rue Cases Nègres, les luttes sociales (insurrection du sud en 1870), ses personnages remarquables…). Les visiteurs pourront s’immerger dans la vie trépidante de cette ville construite à la fois à Petit-Bourg sur la rive droite, et à Grand-Bourg côté gauche, sans oublier nos magnifiques quartiers.
Nous parlerons bien sur des pratiques de l’époque…
Les pratiques de l’époque, le mode d’habitat, les métiers, le mode de vie des Saléens sur les habitations sont rythmés par le passage d’un côté à l’autre de la rivière qui sépare Grand-Bourg, commercial, de Petit-Bourg, industriel. Une mise en valeur historique et culturelle de cette ville à deux bourgs passe notamment par la réhabilitation de ce pont ; lien indispensable de l’époque entre les populations du sud et celles du reste de la Martinique.
Quel est la valeur patrimoniale du pont bac ?
C’est un Patrimoine architectural précieux, voisin de la mangrove sous lequel passait la rivière Salée (détournée plus tard), ce pont ce doit d’être raconté au plus grand nombre.
Site historique, œuvre architecturale d’avant-garde dont les plans ont été réalisés en 1892 dans les usines du Creusot. Son montage a été réalisé par l’entreprise de monsieur Léonce Perriolat (entrepreneur à Saint-Esprit). Le pont Bac est un ouvrage d’art métallique unique en Martinique. Il se distingue par sa portée d’un seul tenant et par un assemblage de type vannerie qui assure sa solidité.
Quelles sont les conditions au démarrage du projet ?
Ce projet de réhabilitation du pont Bac est conditionné d’abord par son financement car son état qui ne cesse de se dégrader. Ce projet est aussi conditionné par l’aménagement du parc qui le jouxte (ajoupas, bancs, panneaux explicatifs, toilettes, etc.)… sur la rive gauche de la rivière Salée. C’est une initiative de la ville qui vise le développement d’un modèle de tourisme prenant en compte les dimensions culturelle et environnementale.
Nous avions été retenus pour ce projet lors d’un concours organisé par l’ancien conseil régional en 2011.
Ce projet est suspendu à celui des travaux sur la plaine et sur la rivière Salée.
Notre projet est prêt,
Mais vous l’aurez compris, la balle est dans le camp de la CTM.
Rivière-Salée a depuis toujours eu, une vocation agricole. Mais pendant de longues années, la canne à sucre a occupé aussi bien la plaine alluviale que les mornes environnants. On peut dire, sans tomber dans des excès que la localité se consacrait à une véritable monoculture de la canne, les cultures vivrières n’occupant qu’un espace insignifiant.
On constate depuis quelques années une diminution progressive des terres cultivées au profit des terres d’élevage, un élevage bovin surtout pratiqué de façon extensive. Cette nouvelle orientation se fait surtout au détriment de la canne à sucre.
En 1973, l’utilisation du sol était la suivante :
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En 1981, une révolution s’affirme :
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L’édilité saléenne a depuis longtemps doté la commune d’un P.O.S. Celui-ci a été approuvé en 1981. Dans ce P.O.S la zone NC, zone de richesse économique, zone agricole couvre plus de 3000 hectares. Le chiffre témoigne de la volonté de l’équipe municipale à préserver l’espace agricole de la commune, y compris 366 hectares d’espaces naturels faisait partie du domaine public maritime, dont le Groupe de Travail a estimé nécessaire de classer.
Elles sont de trois sortes. Les Zones 1 NA d’urbanisation à très long terme se situent au Sud-Est de Grand-Bourg. A Petit-Bourg, on les rencontre dans le quartier du stade et à l’Est. Dans ce dernier secteur, l’urbanisation se fera après la déviation du cours de la Rivière-Salée.
Les zones 2 NA d’urbanisation à court et moyen terme occupent 73 hectares. Des lotissements et des opérations groupées se feront dans ces zones.
Une zone d’activités 3 NA permettra de fixer les installations artisanales ou industrielles. Située au Sud-Ouest de Grand-Bourg, elle devra être mise hors d’eau.
Dans ces zones, un effort devra être fait par la commune pour améliorer les équipements existants, d’autant plus que les densités de population s’avèrent relativement élevées (Fonds Masson, Lahaut, Dédé, Sans pareil…). La présence de ces zones doit favoriser le regroupement de l’habitat dans des régions où les équipements de base existent déjà ou sont programmés. La municipalité, dans la mesure où les finances communales le permettent, devra porter l’effort d’équipement dans ces quartiers, une fois les zones urbaines correctement desservies.
La structure foncière est fortement dominée par la grande exploitation. La taille moyenne des exploitations de plus de 10 hectares est de 60 hectares, alors qu’en Martinique la moyenne est de 36 hectares. On note un contraste entre une multitude de petites exploitations et le petit nombre de grands domaines. Les exploitations de moins de 1 hectares sont au nombre de 393 et totalisent une superficie de 89 hectares, tandis que les exploitations de plus de 2 hectares sont au nombre de 13 et totalisent une superficie de 945 ha. Cette disproportion est frappante.
Les grandes exploitations plantées en canne se localisent dans la plaine alluviale ; les autres consacrés à l’élevage se dispersent sur le territoire communal.
Les petites parcelles sont soit la propriété d’ouvriers agricoles tirant l’essentiel de leurs revenus d’un travail salarié sur une exploitation, soit celle de personnes travaillant dans le tertiaire ou dans le secondaire et pour qui cette activité n’est qu’un appoint.
Les petites parcelles sont avant tout des jardins créoles plantés en vivriers : igname, choux, patates, bananes, etc.
A la médiathèque, vous pouvez vous connecter :
Poursuivre le projet de création du pôle d’activité de Maupéou
Depuis quand date ce projet et qui en est à l’initiative ?
Il me semble important de rappeler que c’est en 2004 que la municipalité avait fait l’acquisition du terrain de 9.5 hectares afin d’y aménager une zone d’activités artisanale et commerciale.
Pourquoi ce projet est donc géré par l’Espace Sud et non par la ville de Rivière-salée ?
La communauté d’agglomération ayant récupéré la compétence développement économique, la ville lui a proposé ce terrain et la cession a été validée par le conseil municipal en 2007.
Pourquoi le projet est-il si long à voir le jour ?
Ne voyant pas le projet avancer, notre maire n’a pas cessé pendant plusieurs années de questionner le président de la communauté sur ce qui bloque.
En 2012, enfin, un projet d’aménagement est présenté puis validé par le conseil communautaire le 21/06/2012.
Que contient le projet ?
Le projet prévoit :
– Un pôle accompagnement des entreprises qui comprend des infrastructures type couveuse, pépinière et hôtel d’entreprises ainsi que un espace dédié à l’implantation du siège de la communauté.
– Un pôle production industrielle et logistique agroalimentaire qui prévoit un volet transformation/valorisation des produits locaux, ainsi qu’un volet logistique (stockage et distribution).
– Une déchetterie afin de recueillir les déchets de la zone mais qui sera ouverte également à tout l’ensemble de l’Espace Sud.
Des projets, des idées, mais pas d’avancées significatives
Cette même année 2012, un projet « agro-alimentaire » est présenté par les entreprises SOCARA et LAUZEA FRERES et reçoit un avis favorable du bureau communautaire. Interface entre l’agriculture et la transformation locale, elle prévoyait l’implantation :
– d’une plate-forme de production
– d’un espace dédié à la vente et à l’exposition
Finalement ces projets ont été abandonnés. Il semble y avoir une orientation vers un projet de cinéma, d’entreprises innovantes…
Quelle est la situation aujourd’hui ?
A cette date, la seule avancée significative concerne le projet de construction du siège.
En effet, l’Espace Sud a décidé de réaliser un nouveau bâtiment afin d’améliorer les conditions de travail des personnels, des élus, et de faciliter l’accès aux usagers.
Un plan d’aménagement nous a été présenté et nous espérons voir, très bientôt, poser la première pierre.