Exposition du 21 mardi au samedi 15 juin
La rue Case- nègres
Avec la participation de la CTM
Médiathèque
Exposition du 21 mardi au samedi 15 juin
La rue Case- nègres
Avec la participation de la CTM
Médiathèque
Les images d’archives de Rivière-Salée, colorisées.
Nous avons entrepris de rendre leurs couleurs originales aux images d’archives de Rivière-Salée. A partager.
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Retrouvez toutes les photos de la Silver Parade 2019 sur une seule page.
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Séance de partage volée par les caméras de Martinique la 1ère. Roro Kaliko sera sur la scène pour la Silver Parade de samedi 23 février 2019.
La Silver Parade est heureuse de compter sur l’association Valeurs Saléennes.
Cette association a pour but de défendre les intérêts matériels et moraux de tous les retraités et personnes âgées et leur assurer une meilleure vie à travers des sorties, des activités et voyages.
Le siège social est à Rivière-Salée, à la maison des séniors, rue Joinville SAINT-PRIX.
Nous commencerons notre voyage dans le temps en 1848. La date 1848 nous assure un repère historique fiable. C’est également une période intense qui comporte sa part de souffrance et d’espoir. En effet, les traces iconographiques antérieures à cette date sont le plus souvent des gravures, des peintures qui ne peuvent constituer à elles seules des textes historiques1. Or, pour rechercher les costumes d’antan, rien ne vaut u ne image…
La première fois que nous découvrons une robe à corps c’est dans une représentation de l’inauguration de la statue de l’impératrice Joséphine en avril 1859.
A cette époque et d’après les écrits, on ne portait pas que la robe à corps, mais aussi la jupe-chemise, la gaule (tenue d’intérieur appelée wòb-di-chanm).
IMPORTANT : De nos jours, une appellation impropre attribue le terme « robe grand-mère » à la robe à corps. Il convient de rétablir les termes exacts : wòb ti-do ou wòb-a-kò ou gwanwòb.
Source : ABIYÉ – Extrait de travaux de recherche présenté par Mme Yvelise GROS-DUBOIS Maître-formateur honoraire. Téléchargez le document ici.
La robe douillette ou wòb ti-do ou wòb-a-kò ou gwanwòb.
Cette robe est nommée « à corps », car elle tient bien au corps comme un corset. Ample devant, elle peut être portée en toutes circonstances, notamment par la femme enceinte.
Il faut 9 à 10 mètres de tissu pour la réaliser. Le dos est ajusté, ne descend pas à la taille, d’où le terme petit dos. L’effet de corset est rendu par l’ensemble des plis, les cordons intérieurs et le petit bourrelet, la mahoulette.
Elle se décline en « colinette », robe « ti-collet », portée en particulier par les jeunes filles.
* La jupe-chemise : est composée comme son nom l’indique, d’une jupe et d’une chemise.
La chemise est confectionnée dans une batiste très fine garnie de dentelles, de plis avec des manches qui s’arrêtent aux coudes. Elle est boutonnée par des boutons en or.
La jupe très ample et très large par derrière avec une queue et nouée jusqu’au-dessus des seins.
* La robe à corps : C’est la quantité et la richesse du tissu utilisé qui la différencie de la robe de tous les j ours. Il s’agit de satin, de satin broché, satinette, taffetas, brocart.
Le jupon : en faille, en taffetas avec des volants plissés, superposés ou b rodés ; en dentelle chantilly.
Le foulard : est assorti au jupon. Dans les années 30, apparaît la visite, sorte d e cape qui remplace le foulard.
– De 1848 à 1930 : mise en place du costume.
– De 1930 à 1950 : Déclin progressif (elle est de moins en moins portée).
– De 1950 à 1960 : période doudouiste ; le costume antillais est « folklorique » (groupes La Brisquante, Acacia, Balisier…)
– De 1960 à nos jours : revendications identitaires qui donne sa place au costume « créole » qui réintègre le patrimoine culturel ; au point de devenir un sujet de recherche pour les historiens, et une source d’inspiration pour les stylistes.
La grand-robe prend le pas sur la jupe-chemise dès la fin du 19ème (1880) à nos jours.
Tous ces costumes étaient agrémentés d’une coiffe en madras spécifique (tenue d’apparat avec la « tête calendé » ou avec une chaudière…)
De nos jours, de nombreux modèles crées par les stylistes Guadeloupéens s’inspirent de la robe traditionnelle en utilisant des matières modernes (viscose, polyester, etc…). Cependant, afin de ne pas créer de confusion, il serait souhaitable de bien faire la distinction entre la robe à corps et celles qui s’en sont inspirées ; ce serait le garant de la préservation de l’authenticité du costume traditionnel antillais.
De 1848 à nos jours : le costume d’homme a peu évolué.
Les vêtements des hommes, inspirés de la mode européenne, ne diffèrent qu’en fonction du milieu social.
Les patrons, les professions libérales, les employés de commerce (blancs, mulâtres, noirs) portent :
– Tous les jours, le complet veston blanc en toile de lin ou en drill, accompagné du casque colonial ou du panama ou du « mossant » (sorte de feutre mou).
– Les jours de fête, le complet veston noir, en drap ou en laine, avec revers en soie, chemise blanche, « lavallière » (sorte de cravate), chaussures vernis noires, canne à pommeau d’argent ou parapluie noir.
– Pour les grandes cérémonies, le costume « queue de pie » appelé « queue de morue ».
– La tenue d’intérieur, les « chinoises » et les « mauresques »larges pantalons amples et larges blouses
Les dockers, les travailleurs occasionnels (« gyobè ») sont en culotte trois/quart, torse nu, chapeau « bakoua ».
Les ouvriers agricoles, d’usine portent : le « dicament », chemise large en grosse toile à col droit et large pantalon retenu à la taille par une ficelle, un chapeau.
Pour les plus démunis :
– Tous les jours des vêtements déchirés, harde, guenilles.
– Les dimanche et jours de fêtes, le costume.
Le commandeur sur l’habitation complet de drill blanc ou kaki, chemise à manches longues, casque, parapluie vert et bottes de cuir.
Autres sources bibliographiques (non exhaustives) qui vous permettront d’approfondir vos connaissances sur le sujet :
“Après avoir porté un nouveau né ou réglé la bonne ordonnance d’un mariage, la bonne d’antan ou la Da, pour vaquer à ses occupations, enlevait sa robe de cérémonie pour endosser sa belle gaule blanche, en batiste, ornée de plis, de nervures, de dentelles, ceinturée d’une grosse cordelière. Elle gardait tous ses bijoux et sa chaudière, signe indéniable que c’était fête et réjouissances.”
RÉTROSPECTIVE DE L’HISTOIRE DU COSTUME MARTINIQUAIS DES ORIGINES AU DÉBUT DU XXE SIÈCLE
COLLECTION DE POUPÉES DE GRAZIELLE BONTEMPS
La nudité étant le symbole de la déshumanisation des esclaves ravalés au rang d’objets ou de bêtes dans la cale du bateau négrier, le goût pour l’habit représente une conquête sociale. En effet, des lois somptuaires, en vigueur jusqu’à la fin de l’esclavage marquaient la différence entre les maîtres et les autres habitants des colonies. Puis, le costume créole évolue, variant, suivant l’âge, le sexe, la classe sociale, le caractère et les circonstances.
Reflétant ces réalités, les poupées sont classées par thématiques.
Voici les thèmes retenus : Enfants, Tenues d’intérieur, Tenues de ville, Cérémonies–fêtes, Métiers, Classes sociales, Uniformes.
Costumes traditionnels martiniquais. Document pédagogique du CRDP à télécharger ici
Ce lundi 21 janvier 2019, le comite de pilotage (COPIL) de la Silver Parade s’est réuni pour la cinquième fois.
Autour du Cabinet du maire, les élus, les services et les partenaires ont pu faire avancer le projet de défilé de costumes traditionnels pour le carnaval 2019.
Une telle manifestation demande une organisation sans failles.
Tous les aspects ont été abordés : sécurité, parcours, gestion des groupes, amplitude horaire…
Ce COPIL se réunira au moins une fois par semaine jusqu’à la date de l’événement.