Un déficit pluviométrique de l’ordre de 50 % est constaté et devrait durer dans le temps.
Les débits des cours d’eau ont bien diminué depuis plusieurs jours et la ressource devient limitée sur certaines rivières soumises à des prélèvements pour la consommation d’eau potable et l’irrigation agricole.
Nous demandons aux administrés, aux responsables d’entreprises industrielles ou artisanales, aux agriculteurs implantés sur notre territoire et à notre personnel de veiller à une gestion citoyenne de la ressource en eau.
La cellule sécheresse de la Mission Inter-Services de l’Eau et de la Nature s’est réunie les 18 et 25 janvier ainsi que le 1er février 2019 pour faire un point sur la ressource en eau.
Un prochain communiqué informera de l’évolution de la situation.
A Courbaril, le jardin créole du foyer rural en est un bon exemple.
En effet, depuis environ cinq ans, il a été installé en lieu et place d’un dépôt sauvage particulièrement disgracieux qui jouxtait alors le local. Grâce à mesdames Criart, Siétot et Borne, ce sont désormais des plantes rares et médicinales, quelques légumes et de nombreux arbres fruitiers, que l’on peut trouver aux abords du foyer. Cacaoyer, sapotillier, cannellier, prunes de cythère, cerisier, merisier, surettes, pitaya, roucou, grenadier, …
C’est la superficie du jardin qui peut parfois décourager les infatigables jardinières. Dans ce jardin, tout est fait à la main ; et pas question d’y mettre de l’engrais ou du désherbant. Le fumier des boeufs alentours suffit amplement, et pour le reste,nos jardinières ouvrent l’oeil ! Ce qui n’empêche pas que disparaissent parfois leurs giraumons, bananes ou concombres…
À Courbaril, l’annuelle « journée des jardins créoles » est l’occasion de visiter de plus « gros » jardins créoles, où l’on plante les racines – ignames, manioc, patates – la banane,etc. Ceux de Jean-Claude Félix-Théodose, Raymond Sinzelet et Sylvaine Mayaud sont inscrits au circuit. Cela fait trois ans que les enfants de l’école de Petit-Bourg en prennent de la graine en visitant ces condensés d’histoire.
Car il faut espérer que ces pratiques et usages se développent, pour une Martinique plus verte et en bonne santé.
Sous cette appellation figurent les régions sous le vent au nord de Fort-de-France et la partie méridionale de l’île au sud.
Ces régions reçoivent moins de 1 500mm de pluie par an. Rivière-Salée entrerait donc dans cette zone souffrant d’un déficit en précipitations.
Or, le diagramme ombrothermique de Petit-Bourg montre que la commune de Rivière-Salée reçoit plus de 1 800 mm d’eau par an.
Si elle est moins arrosée que le Lamentin (2 000 mm), elle dépasse de loin les Trois-Ilets (1526 mm). Rivière-Salée bénéficie donc d’un climat relativement humide.
Deux courants d’alizé Est-Ouest, empruntent la coulée du Saint-Esprit, coulée d’Or, (entre la montagne du Vauclin et le morne de Bellevue) balayent constamment la commune et la font bénéficier de températures agréables.
Fraîcheur et humidité s’accentuent dans les régions d’altitude comme Desmarinières, Caféière, voire certains mornes qui autrefois ont fixé les maisons de « maître ».
La Flore
Elle a été profondément transformée depuis le début de la colonisation : défrichements, constructions ont fait disparaitre les bois et forêts qui, sans nul doute, occupaient la région. Ils ont été remplacés par des champs de cannes à sucre et une savane piquée de quelques arbres isolés ou de bosquets.
Rivière-Salée est longtemps restée terre d’élevage bovin, un élevage extensif surtout.
Dans les hauteurs subsistent quelques massifs boisés aux essences variées : campêche, bois d’inde, poiriers, acajous, mapou blanc, bambous croissant surtout le long des cours d’eau.
La partie Sud-Ouest de la commune porte une végétation composée d’épineux et de petits baumes liés à la nature du sol (pouzzolane). Mais la formation végétale la plus importante est la mangrove qui se situe entre la poterie des Trois-Ilets et l’aéroport du Lamentin. Elle n’a pas toujours eu bonne presse car, de tous les éléments constitutifs du littoral, c’est elle qui a toujours semblé le plus repoussant.
Pourtant, du point de vue écologique et économique, la mangrove a un rôle considérable sur l’environnement et aujourd’hui les Saléens et les Martiniquais connaissent son importance pour la Martinique.
Comment se présente la mangrove ?
A – Une zone annexe se trouve en amont de la mangrove : c’est le Lagon, milieu essentiellement aquatique, de salinité moyenne 32 à 35% dont la température moyenne est de 25 à 29°.
Les échanges d’eau entre lagon et mangrove se font par des canaux artificiels.
B – Puis une zone de bord de mer à mangle rouge ou palétuvier rouge : c’est une zone constamment en contact avec l’eau et avec le lagon. C’est un milieu peu profond 0,5 mètre à 1 mètre.
Le palétuvier rouge ou Rhizophara peut atteindre 15 mètres de haut. Ses branches sont multiples, inclinées vers l’eau ; ses feuilles sont charnues et coriaces ; ses feuilles racines « échasses » qui s’arc-boutent, contribuent à sa stabilité.
C’est une plante vivipare. Dès que le fruit est arrivé à maturité, il germe littéralement sur pied, la radicule en perce le sommet, s’allonge peu à peu jusqu’à atteindre trente centimètres et forme une véritable fléchette ; celle-ci entrainée par son poids se détache de la capsule de base et s’enfonce verticalement dans la vase environnante après sa chute.
C- Une zone intérieure à mangle blanc : c’est une zone forestière inondé périodiquement. Le mangle blanc ou Avicennia est un arbre qui n’atteint guère que sept ou huit mètres de hauteur. Les branches sont touffues avec des feuilles coriaces.
Les Avicennia ont des racines fasciculées qui pénètrent à peu de profondeur dans la vase, mais le fait le plus curieux est la présence d’une multitude de pneumatophares qui émergent de partout ce sont de véritables racines qui assurent un rôle respiratoire.
Comme la forêt à mangle blanc est très dense, c’est en fait, la surface to.tale du sol qui est hérissée de pneumatophares.
D – L’arrière mangrove.
L’arrière-mangrove est une partie terrestre en général non inondée constituée par une végétation sèche : campêche, olivier, bord de mer, poirier.
La faune
Rôle des mangroves
La mangrove est synonyme de vie, en tant qu’espace boisé, elle assure une fonction chlorophyllienne purificatrice de l’air, elle prévient l’érosion marine et garantit une protection physique de l’espace. Les racines aériennes enchevêtrées retiennent et fixent les alluvions charriées par les crues d’hivernage et comblent petit à petit les terres inondées qui d’année en année gagnent sur la mer et augmentent la surface du sol.
Elle peut avancer de un mètre à huit mètres par an.
La mangrove abrite une faune riche et variée. On y dénombre quatre-vingt-cinq espèces d’oiseaux dont quarante-trois migratrices. Plus d’une soixantaine d’espèces de poisson y trouvent protection et nourriture dans ses eaux riches en matières organiques.
On trouve dans les vases à palétuviers et les racines des mangles rouges des lambis, des crabes, des langoustes, des huîtres, des palourdes.
La mangrove est en quelque sorte le premier maillon de la chaine alimentaire marine.
Elle conditionne l’existence de nombreuses espèces (poissons, crustacés). L’éclosion des œufs de langoustes, citriques…a lieu dans la mangrove.
Les larves y séjournent un certain temps pendant lequel elles subissent plusieurs mues. Les juvéniles migrent ensuite vers le large.
La faune est pauvre en mammifères. Comme animaux sauvages, on rencontre des mangoustes, des manicous et des serpents qui ne colonisent que des secteurs bien précis de la région.
Les oiseaux
Il suffit d’observer les nombreuses voitures stationnées le long de certaines routes de Rivière-Salée, en période de chasse, pour se rendre compte que le territoire de la commune abrite en.core de nos jours une faune variée où l’on retrouve la quasi-totalité des espèces d’oiseaux qui vivent en Martinique.
Point de passage des oiseaux migrateurs, Rivière-Salée est aussi connue pour la richesse de sa faune sédentaire. A l’exception de certaines espèces très spécifiques du Nord de l’île, comme le Siffleur des montagnes, toutes les autres se retrouvent dans les petites plaines ou les hauteurs boisées de la commune.
Le plus petit de nos oiseaux est le Colibri qui est le seul à pouvoir butiner sur place. Dans la même famille, on trouve le Madère ou Folle Rouge, les Folles Vertes et les Têtes Bleues.Très proches des Colibris, les Sucriers se distinguent par leur plumage jaune et noir, mais se nourrissent de la même manière sans pour autant en imiter le vol.
Les Pipiris ou Grives d’hivernage, les Gros Becs, les Cicis, les moissons et autres Grives Moqueuses, se rencontrent dans nos savanes où l’on trouve en abondance insectes et graines arbustives.
Plus rare le Gangan dont le chant fait aussitôt penser à la pluie.
Ne dit-on pas que ce parasite qui pond dans les nids abandonnés ne se désaltère que sur les feuilles des arbres après une forte averse ?
Le plus connu de tous est sans aucun doute le Merle ou François dont le mâle au plumage noir rappelle le célèbre corbeau.
On le rencontre partout et surtout aux abords des lieux d’habitation où il dé.couvre facilement sa nourriture. De.puis 1947, une espèce plus petite est apparue, c’est le Merle de Sainte-Lucie, véritable parasite qui utilise le nid des Didines et Carouges qu’il vide de son contenu pour y pondre ses œufs. Quel dommage pour les Carouges qui ont la flatteuse réputation de signaler la présence dans les arbres du dangereux Trigonocéphale !
Les Tourterelles et Ortolans si recherchés par les chasseurs recommencent à égayer nos Poiriers depuis qu’une réglementation spécifique a été mise en place pour les protéger. La Perdrix Rouge existe encore mais ne se rencontre plus guère que dans les forêts de Guinée et de Massy.
Chaque année, à la période de la migration, les marais et la mangrove se peuplent d’Echassiers de toutes tailles, depuis le minuscule Ricuit que l’on retrouve parfois solitaire au bord des cours d’eau, jusqu’au Grand Crabier en passant par les Pattes Jaunes, Chevaliers Pieds Verts, Ailes Blanches, Becs Crochues, Clins, Bécassines, Grives au long bec auxquels viennent se joindre Sarcelles, Pluviers, Poules Vergennes.
Depuis quelques années, une espèce de Héron, l’Aigrette Blanche appelée aussi Pique-bœufs s’est installée à résidence sur toute l’île et apporte une collaboration précieuse aux éleveurs en participant à la destruction des tiques du bétail.
De temps en temps, la région connaît une invasion provisoire de Canards et de Sarcelles, mais les chasseurs aussitôt alertés ont vite fait de recréer l’équilibre.
Apparemment bien fournie, la faune de Rivière-Salée est en réalité en très nette diminution par rapport à ce qu’elle était, il y a 40 ans.
La chasse intensive, le déboisement, l’utilisation de pesticides ont fortement contribué à cette dégradation et il faut souhaiter qu’un juste équilibre soit trouvé entre les besoins de développement de la région et la sauvegarde de la faune et de son environnement.
Point de passage des oiseaux migrateurs, Rivière-Salée est aussi connue pour la richesse de sa faune sédentaire.
A l’exception de certaines espèces très spécifiques du Nord de l’île, comme le siffleur des montagnes, toutes les autres se retrouvent dans les petites plaines ou les hauteurs boisées de la commune.
Le plus petit de nos oiseaux est le Colibri qui est le seul à pouvoir butiner sur place.
Dans la même famille, on trouve le Madère ou folle rouge, les folles vertes et les têtes bleues.
Très proche des Colibris sont les sucriers qui se distinguent par leur plumage jaune et noir, mais qui se nourrissent de la même manière sans pour autant en imiter le vol.
Les Pipiris ou grives d’hivernage, les Gros becs, les cicis, les moissons et autres grives moqueuses, se rencontrent dans nos savanes où l’on trouve en abondance insectes et graines arbustives.
Plus rare le gangan dont le chant fait aussitôt penser à la pluie.
Ne dit-on pas que ce parasite qui pond dans les nids abandonnés ne se désaltère que sur les feuilles des arbres après une forte averse ?
Le plus connu de tous est sans aucun doute le merle ou françois dont le mâle au plumage noir rappelle le célèbre corbeau. On le rencontre partout et surtout aux abords des lieux d’habitation où il découvre facilement sa nourriture.
Depuis 1947, une espèce plus petite est apparue, c’est le merle de Sainte-Lucie, véritable parasite qui utilise le nid des didines et carouges qu’il vide de son contenu pour y pondre ses œufs. Quel dommage pour les carouges qui ont la flatteuse réputation de signaler la présence dans les arbres du dangereux trigonocéphale !
Les tourterelles et ortolans si recherchés par les chasseurs recommencent à égayer nos poiriers depuis qu’une réglementation spécifique a été mise en place pour les protéger. La perdrix rouge existe encore mais ne se rencontre plus guère que dans les forêts de Guinée et de Massy.
Chaque année, à la période de la migration, les marais et la mangrove se peuplent d’échassiers de toutes tailles, depuis le minuscule ricuit que l’on retrouve parfois solitaire au bord des cours d’eau, jusqu’au grand crabier en passant par les pattes jaunes, chevaliers pieds verts, ailes blanches, becs crochues, clins, bécassines, grives au long bec auxquels viennent se joindre sarcelles, pluviers, poules vergennes.
Depuis quelques années, une espèce de héron, l’aigrette blanche appelée aussi Pique-bœufs s’est installée à résidence sur toute l’île et apporte une collaboration précieuse aux éleveurs en participant à la destruction des tiques du bétail.
De temps en temps, la région connaît une invasion provisoire de canards et de sarcelles, mais les chasseurs aussitôt alertés ont vite fait de les décimer, éloignant les rescapés pour des années d’un pays si peu hospitalier.
Apparemment bien fournie, la faune de Rivière-Salée est en réalité en très nette diminution par rapport à ce qu’elle était, il y a vingt ans. La chasse intensive, le déboisement, l’utilisation de pesticides ont fortement contribué à cette dégradation et il faut souhaiter qu’un juste équilibre soit trouvé entre les besoins de développement de la région et la sauvegarde de la faune et de son environnement.
A consulter pour mieux connaitre la faune et la flore de Rivière-Salée.
La nature a été profondément transformée depuis le début de la colonisation : défrichements, constructions ont fait disparaître les bois et forêts qui, sans nul doute, occupaient la région. Ils ont été remplacés par des champs de canne à sucre et une savane piquée de quelques arbres isolés ou de bosquets, et devenue terre d’élevage bovin, un élevage extensif surtout.
Dans les hauteurs subsistent quelques massifs boisés aux essences variées campêches, bois d’Inde, poiriers, acajous, mapou blanc, bambous croissant surtout le long des cours d’eau.
La partie sud-ouest de la commune porte une végétation composée d’épineux et de petits baumes liée à la nature du sol (pouzollane).
La mangrove, une présence essentielle
Mais la formation végétale la plus importante est la mangrove, cette forêt inondée qui se situe entre la poterie des Trois Ilets et l’aéroport du Lamentin. Elle n’a pas toujours eu bonne presse car, de tous les éléments constitutifs du littoral, c’est elle qui a toujours semblé le plus repoussant. N’est-elle pas, dit-on, source de moustiques ?
Pourtant, du point de vue écologique et économique, la mangrove a un rôle considérable sur l’environnement.
Comment se présente telle ?
A – Une zone annexe se trouve en amont de la mangrove : c’est le lagon, milieu essentiellement aquatique, de salinité moyenne 32 à 35 % dont la température moyenne est de 25 à 29°.
Les échanges d’eau entre lagon et mangrove se font par des canaux artificiels.
B – Puis une zone de bord de mer à mangle rouge ou palétuvier rouge. C’est une zone constamment inondée et en contact avec le lagon. C’est un milieu peu profond 0,5 m à 1 m.
Le palétuvier rouge ou Rhizophara peut atteindre 15 mètres de haut. Ses branches sont multiples, inclinées vers l’eau ; ses feuilles sont charnues et coriaces ; ses racines “échasses” qui s’arc-boutent, contribuent à sa stabilité.
C’est une plante vivipare. Dès que le fruit est arrivé à mâturité, il germe littérallement sur pied, la radicule en perce le sommet, s’allonge peu à peu jusqu’à atteindre 30 cm et forme une. véritable fléchette ; celle-ci, entraînée par son poids se détache de la capsule de base et s’enfonce verticalement dans la vase environnante après sa chute.
C- Une zone intérieure à mangle blanc.
C’est une zone forestière inondée périodiquement.
Le mangle blanc ou Avicennia est un arbre qui n’atteint guère que 7 ou C mètres de hauteur. Les branches sont touffues avec des feuilles coriaces. Les Avicennia ont des racines fasciculées qui pénètrent à peu de profondeur dans la vase, mais fait le plus curieux est la présence d’une multitude de pneumatophares qui émergent de partout : ce sont de véritables racines qui assurent un role respiratoire.
Comme la forêt à mangle banc est très dense, c’est en fait, la surface totale du sol qui est hérissée de pneumatophares.
D – L’arrière mangrove.
L’arrière-mangrove est une partie terrestre en général non inondée par une végétation sèche : campêche, olivier, bord de mer, poirier.
Le rôle des mangroves
La mangrove est vie, en tant qu’espace boisé, elle assure une fonction chlorophylienne purificatrice de l’air mais encore, elle prévient l’érosion marine et garantit une protection physique de l’espace. Les racines aériennes enchevêtrées retiennent et fixent les alluvions charriées par les crues d’hivernage et comblent petit à petit les terres inondées qui d’année en année gagnent sur la mer et augmentent la superficie du sol. Elle peut avancer de 1 m à 8 mètres par an.
La mangrove abrite une faune riche et variée. On y dénombre 85 espèces d’oiseaux dont 43 migratrices.
Plus d’une soixantaine d’espèces de poissons y trouvent protection et nourriture dans ses eaux riches en matières organiques.
On trouve dans les vases à palétuviers et les racines des mangles rouges des lambis, des crabes, les langoustes, des huîtres, des palourdes.
La mangrove est en quelque sorte le premier maillon de la chaîne alimentaire marine Elle conditionne l’existence de nombreuses espèces (poissons, crustacés).
L’éclosion des oeufs de langoustes, ciriques… a lieu dans la mangrove.
Les larves y séjournent un certain temps pendant lequel elles subissent plusieurs mues. Les juvéniles migrent ensuite vers le large.
La mangrove joue donc un rôle de nurserie très important pour beaucoup d’espèces marines.
Comment récolter le fruit de ses efforts en utilisant moins de produits chimiques et d’eau d’arrosage ?
Si la récupération d’eau de pluie est un incontournable sur lequel l’on n’insistera pas ici, voici quatre principes, qui vous éclaireront dans votre quête d’un autre jardinage. En les mettant en pratique, vous redécouvrirez d’abord certaines valeurs : celles du temps de la nature, du plaisir des découvertes, de l’observation et de la santé. De l’économie aussi : pourquoi dépenser dans des produits qui risquent de nous empoisonner ? Pourquoi se lancer dans de grandes plantations qui vont devenir une contrainte plut qu’une satisfaction ? Privilégions l’échelle humaine !
1. Faire connaissance avec l’environnement de son jardin : la bonne plante au bon endroit s’épanouit mieux et demande moins de soins. Les « jardins créoles » le savent, et ceux qui en ont recueilli les secrets peuvent être consultés. Mais vous pouvez prendre le temps d’observer le sol et les conditions climatiques propres à votre jardin, et choisir ensuite les végétaux qui s’y adaptent le mieux.
2. Adapter ses pratiques de jardinage aux caractéristiques de son jardin : travail du sol, arrosage et fertilisation doivent être adaptés aux caractéristiques du sol, du climat et des végétaux.Une plante en bonne santé
est moins sensible aux attaques des ravageurs et maladies, ce qui permet de limiter les traitements. Là encore, votre expérience ou celle des autres seront indispensables.
3. Mettre en place des mesures préventives : au jardin comme ailleurs, mieux vaut prévenir que guérir. Observez encore, et privilégiez les mesures préventives aux traitements curatifs. Surélevez les plantations ou bien
protégez-les avec des filets pour empêcher les parasites de les attaquer.
4.Accepter de redonner des droits à la nature : sans viser à tout prix la perfection, il s’agit de rechercher dans son jardin un équilibre entre différentes formes de vie.On privilégiera les interventions manuelles ou naturelles. On tolérera un certain degré d’infestation avant d’intervenir chimiquement. On acceptera parfois des fruits et légumes peut-être plus petits et une récolte moins abondante. Et puis, regardez ! Des hes bienvenus comme les oiseaux, les papillons et les abeilles, reviennent dans votre jardin !
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site du ministère de l’écologie et du développement durable : www.developpement-durable.gouv.fr