La phase 4 de l’opération de relamping à Rivière Salée a été co financée, à hauteur de 181 881.32 €, par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER ) au titre du Programme Opérationnel FEDER/FSE 2014-2020.
Une importante opération de relamping a donc été engagée.
Elle consiste à remplacer une soixantaine d’armoires et quelques poteaux et, surtout, 2 450 ampoules « sodium » par autant d’ampoules « led ».
Il est incontestable que l’éclairage public est primordial pour la sécurité routière et celle des citoyens.
Rivière- Salée y accorde une attention particulière et un effort significatif dans son budget.
Ce poste représente en effet près de 60% des dépenses d’électricité de la ville.
La somme importante consacrée à l’éclairage public a tout naturellement conduit à une réflexion sur la modernisation du réseau et la qualité des équipements. Les installations de Grand-Bourg et de Petit-Bourg datent en effet de 1995, celles des quartiers ayant près de 30 ans.
Cette nouvelle génération d’ampoules est à la fois moins énergivore, de meilleure qualité, avec une durée de vie exceptionnelle. Le système mis en œuvre permet de réduire l’intensité en milieu de nuit.
L’économie attendue sur la facture est estimée à environ 40%.
Le coût de l’investissement s’élève à 2 500 000 €, supporté à 25% par le budget communal.
Prévue sur quatre années, l’opération doit s’achever en 2019. La première tranche a été réalisée en 2016, celle de Grand-Bourg.
Financée quasiment intégralement par la ville de Rivière-Salée, une opération similaire de relamping a été entreprise pour le stade de Grand-Bourg, le stade Herman Panzo de Petit-Bourg, les plateaux sportifs de Courbaril, Sagesse, Trénelle.
L.E.D
ampoules à diodes électroluminescentes
Consommation : 10 fois moins que les ampoules sodium
Durée de vie : 12 à 15 fois supérieure aux ampoules sodium
Le projet consiste en la réalisation de deux bâtiments, le premier destiné au relogement des services administratifs, le second devant abriter certains ateliers. Nous avons imaginé une belle esplanade végétalisée coté rue Schoelcher et nous ne ferons pas d’économie sur la beauté des fleurs, des plantes qui l’orneront, sur la qualité du revêtement du sol et sur le mobilier public que nous y installeront.
Cette nouvelle mairie s’ouvrira sur un environnement de plus en plus interconnecté, avec une exigence très nettement marquée du respect de l’environnement, de la recherche systématique des économies d’énergie, de confort acoustique et visuel. Nous disposerons un hôtel de ville, je le souhaite, je l’exige, à la hauteur de projets que nous envisageons pour notre ville.
C’est ainsi que je vous propose d’entamer dès à présent les premiers pas de cette nouvelle ère, de ce nouveau processus, de cette nouvelle dynamique.
Quel est notre objectif ?
Notre objectif est de promouvoir la ville de Rivière-Salée, ses sites historiques et son patrimoine culturel et naturel.
L’histoire de Rivière-Salée n’est pas transmise suffisamment ni aux martiniquais, ni aux visiteurs extérieurs qui traversent la ville.
Ces visiteurs, comme les Saléens ne soupçonne pas la richesse historique, notamment le rôle fondamental que Rivière-Salée a occupé dans l’histoire économique et sociale de l’île. Cette commune est en effet un haut lieu de luttes sociales, peu connue des martiniquais et des Saléens eux-mêmes. Aussi, l’objectif est de développer chez tout un chacun et particulièrement chez les jeunes, un intérêt vis-à-vis de leur histoire et de leur identité.
Rivière-Salée possède t-elle vraiment un potentiel touristique ?
OUI, bien entendu, et il est d’une richesse exceptionnelle !
la beauté et la diversité des paysages,
sa plaine et ses points de vue à 180° avec un panorama sur la baie de Fort-de-France,
son patrimoine architectural,
son patrimoine culturel,
son potentiel agricole,
son histoire et ses personnages historiques,
son artisanat,
ses spécificités culinaires : le mabi, le « dombrés ciriques» qui était dégusté après la chasse aux crabes aux flambeaux dès le 24 juin premier jour de fête patronale.
Quel type de tourisme voulons-nous développer ?
Nous souhaitons ardemment développer un tourisme de proximité avec l’habitant, un tourisme patrimonial, un écotourisme durable et de qualité.
Rivière-Salée est une ville dotée de tous les équipements structurants, lui permettant de se consacrer sereinement à une activité touristique choisie et maitrisée. Les potentialités y sont très importantes.
Comment envisageons-nous de mettre le pont bac en valeur ?
Découverte fluviale de Petit-Bourg à Grand-Bourg par la rivière Salée et visite du site du pont Bac.
Il s’agit de raconter l’histoire la ville au fil de l’eau. Les visiteurs rejoindront le site du pont bac en partant de Petit-Bourg en kayak pour accéder à la rive gauche de la rivière Salée afin d’atteindre le pont Bac à pied.
L’ensemble des forces vives (associations, commerçants, éducateurs) est en attente de la réalisation de ce projet touristique auquel elles souhaitent ardemment prendre part.
L’histoire de la ville sera présentée…
Ses usines…
Ses habitations
Ses luttes sociales
La rue Cases-Nègres et Zobel..
Nous mettront en valeur la période des usines, fer de lance de l’économie de la ville et de la Martinique jusqu’en 1960, ses habitations, la culture de la canne, la rue Cases Nègres, les luttes sociales (insurrection du sud en 1870), ses personnages remarquables…). Les visiteurs pourront s’immerger dans la vie trépidante de cette ville construite à la fois à Petit-Bourg sur la rive droite, et à Grand-Bourg côté gauche, sans oublier nos magnifiques quartiers.
Nous parlerons bien sur des pratiques de l’époque…
Les pratiques de l’époque, le mode d’habitat, les métiers, le mode de vie des Saléens sur les habitations sont rythmés par le passage d’un côté à l’autre de la rivière qui sépare Grand-Bourg, commercial, de Petit-Bourg, industriel. Une mise en valeur historique et culturelle de cette ville à deux bourgs passe notamment par la réhabilitation de ce pont ; lien indispensable de l’époque entre les populations du sud et celles du reste de la Martinique.
Quel est la valeur patrimoniale du pont bac ?
C’est un Patrimoine architectural précieux, voisin de la mangrove sous lequel passait la rivière Salée (détournée plus tard), ce pont ce doit d’être raconté au plus grand nombre.
Site historique, œuvre architecturale d’avant-garde dont les plans ont été réalisés en 1892 dans les usines du Creusot. Son montage a été réalisé par l’entreprise de monsieur Léonce Perriolat (entrepreneur à Saint-Esprit). Le pont Bac est un ouvrage d’art métallique unique en Martinique. Il se distingue par sa portée d’un seul tenant et par un assemblage de type vannerie qui assure sa solidité.
Quelles sont les conditions au démarrage du projet ?
Ce projet de réhabilitation du pont Bac est conditionné d’abord par son financement car son état qui ne cesse de se dégrader. Ce projet est aussi conditionné par l’aménagement du parc qui le jouxte (ajoupas, bancs, panneaux explicatifs, toilettes, etc.)… sur la rive gauche de la rivière Salée. C’est une initiative de la ville qui vise le développement d’un modèle de tourisme prenant en compte les dimensions culturelle et environnementale.
Nous avions été retenus pour ce projet lors d’un concours organisé par l’ancien conseil régional en 2011.
Ce projet est suspendu à celui des travaux sur la plaine et sur la rivière Salée.
Notre projet est prêt,
Mais vous l’aurez compris, la balle est dans le camp de la CTM.
Fourniture de matériels et travaux de relamping pour l’amélioration du réseau
d’éclairage public
Montant prévisionnel sur 4 ans : 1 832 000 € – Opération en cours
Réhabilitation de l’éclairage du stade de Trénelle
Montant : 583 745,54 € – Opération terminée
Travaux de protection, de consolidation, et de réfection de voies et de talus
Zones concernées : Desmarinières, Courbaril, Fond Masson, Figuier
Montant : 551 962,10 € – Opération terminée
Installation et mise en service de paniers de basket motorisés pour le palais des sports de Rivière-Salée
Montant : 23 750 € – Opération terminée
Travaux d’aménagement d’une voie piétonne rue Schoelcher/rue Félix Éboué
Montant : 86 388,21€ – Opération terminée
Travaux de reprise en enrobés des voies du bourg de Rivière-Salée
rue Alphonse Jean-Joseph, rue du général Elie de Vassoigne, rue Félix Éboué, rue Jean Jaurès,
rue du commandant Varasse, rue du général de Gaulle.
Montant: 292 654,24 € – Opération terminée
Reconstruction de l’hôtel de ville
1ère étape : concours de maîtrise d’oeuvre pour la construction de l’hôtel de ville.
Estimation des travaux : 10 millions € – Opération en cours – voir notre page spéciale
Travaux de réhabilitation du système de climatisation de la médiathèque municipale
Montant : 111 584 € – Opération terminée
Travaux de protection, de consolidation, et de réfection de voies et de talus
Zones concernées : quartier Desmarinières/Rivière Oman, quartier Fonds Masson/La Félix Chemin Montfort, Chemin Sévère Ozée – Fond Masson.
Montant : 302 150 € – Opération terminée
Réalisation d’un espace cinéraire avec ossuaire et enfeus dans le cimetière communal
Montant : 173 799,22 € – Opération terminée
Remise à neuf du carrelage des vestiaires du stade de Trénelle
Montant 17 980 € – Opération terminée
5e adjointe – Déléguée au sport, à la politique d’animation sportive et à la gestion des équipements sportifs
Poursuivre le projet de création du pôle d’activité de Maupéou
Depuis quand date ce projet et qui en est à l’initiative ?
Il me semble important de rappeler que c’est en 2004 que la municipalité avait fait l’acquisition du terrain de 9.5 hectares afin d’y aménager une zone d’activités artisanale et commerciale.
Pourquoi ce projet est donc géré par l’Espace Sud et non par la ville de Rivière-salée ?
La communauté d’agglomération ayant récupéré la compétence développement économique, la ville lui a proposé ce terrain et la cession a été validée par le conseil municipal en 2007.
Pourquoi le projet est-il si long à voir le jour ?
Ne voyant pas le projet avancer, notre maire n’a pas cessé pendant plusieurs années de questionner le président de la communauté sur ce qui bloque.
En 2012, enfin, un projet d’aménagement est présenté puis validé par le conseil communautaire le 21/06/2012.
Que contient le projet ?
Le projet prévoit :
– Un pôle accompagnement des entreprises qui comprend des infrastructures type couveuse, pépinière et hôtel d’entreprises ainsi que un espace dédié à l’implantation du siège de la communauté.
– Un pôle production industrielle et logistique agroalimentaire qui prévoit un volet transformation/valorisation des produits locaux, ainsi qu’un volet logistique (stockage et distribution).
– Une déchetterie afin de recueillir les déchets de la zone mais qui sera ouverte également à tout l’ensemble de l’Espace Sud.
Des projets, des idées, mais pas d’avancées significatives
Cette même année 2012, un projet « agro-alimentaire » est présenté par les entreprises SOCARA et LAUZEA FRERES et reçoit un avis favorable du bureau communautaire. Interface entre l’agriculture et la transformation locale, elle prévoyait l’implantation :
– d’une plate-forme de production
– d’un espace dédié à la vente et à l’exposition
Finalement ces projets ont été abandonnés. Il semble y avoir une orientation vers un projet de cinéma, d’entreprises innovantes…
Quelle est la situation aujourd’hui ?
A cette date, la seule avancée significative concerne le projet de construction du siège.
En effet, l’Espace Sud a décidé de réaliser un nouveau bâtiment afin d’améliorer les conditions de travail des personnels, des élus, et de faciliter l’accès aux usagers.
Un plan d’aménagement nous a été présenté et nous espérons voir, très bientôt, poser la première pierre.
Le bâtiment de la mairie donnera place dans quelque mois à une nouvelle construction. Cet hôtel de ville avait été mis en service en 1957 par feu le maire de l’époque, Alphonse Jean-Joseph. Pour ceux qui l’ignorent, Simon Jean-Joseph le coureur automobile est son petit-fils, un saléen fier de l’être ; sé isi ya i ka voté ! A l’époque, ce grand bâtiment de style moderne, sur trois niveaux avait value au maire d’être qualifié de mégalomane. Certains pensaient que cette mairie était surdimensionnée pour une ville au profil rural qui ne comptait pas plus de 6500 habitants et dont personne ne pensait hormis Jean-Joseph, qu’elle possédait un réel potentiel de développement. Aujourd’hui la population de Rivière-Salée a doublé. Son attractivité commerciale et résidentielle, attire des flux de population que seule une capitale d’arrondissement est capable de générer.
Suite au séisme de novembre 2007, d’importantes déformations horizontales ont été observées en tête du bâtiment.
En 2012, le diagnostic réalisé par le groupement « Lorenzo architecture/Guez Caraibes » a démontré que les déformations dépassent très largement les limites parasismiques réglementaires.
Cette étude a conclu à l’instabilité de l’hôtel de ville et son extrême vulnérabilité en cas de séisme.
Il s’agissait principalement d’une question de sécurité. Il était donc crucial de prendre une décision pour le bien de la population et de nos agents.
A la lumière de ce diagnostic, la consolidation du bâtiment par la méthode des contreventements n’étaient pas envisageable, car elle représentait un coup presque aussi élevé que celui d’un bâtiment neuf. C’est à l’unanimité, majorité et opposition confondues, que le conseil municipal a retenu la solution de la construction d’un nouvel hôtel de ville dans le même périmètre foncier. La ville est propriétaire du terrain et peut donc en disposer à sa convenance. Notre mairie bénéficie d’un emplacement historique au cœur de la ville, il est donc primordial que nous soyons vigilants sur la qualité du bâtiment qui sera érigé en lieu et place de celui-ci.