Retrouvez toutes les photos de la Silver Parade 2019 sur une seule page.
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La première “Silver Parade” de Rivière-Salée a rassemblé grands-parents, parents et enfants, vêtus de leurs tenues traditionnelles martiniquaises, lors d’une belle parade samedi après-midi (23 février 2019), dans la ville.
Martinique la 1ère était là !
Tous les renseignements pour venir à la Silver Parade. En 40 secondes.
Nous vous donnons rendez-vous à 14h au Stade de Trenelle, mais vous pourrez arriver plus tôt pour déjeuner.
Deux parkings relais sont prévus pour vous permettre de garer facilement et de prendre des navettes SudLib vers le bourg.
Voici la liste :
Des navettes SudLib seront organisées entre ces parkings et le bourg de Rivière-Salée. Tarif spécial 3€ A/R.
Plusieurs de nos restaurants typiques seront spécialement ouverts pour vous.
Donc notre conseil : arrivez tôt, déjeunez sur place.
Voici le point de rendez-vous et le parcours
Et tous les renseignements en 40 secondes en vidéo 🙂
La grand-robe… symbole de nos traditions. Combien de façon de la porter ?
Petite capsule vidéo à partager.
La Silver Parade est heureuse de compter sur l’association Valeurs Saléennes.
Cette association a pour but de défendre les intérêts matériels et moraux de tous les retraités et personnes âgées et leur assurer une meilleure vie à travers des sorties, des activités et voyages.
Le siège social est à Rivière-Salée, à la maison des séniors, rue Joinville SAINT-PRIX.
Nous commencerons notre voyage dans le temps en 1848. La date 1848 nous assure un repère historique fiable. C’est également une période intense qui comporte sa part de souffrance et d’espoir. En effet, les traces iconographiques antérieures à cette date sont le plus souvent des gravures, des peintures qui ne peuvent constituer à elles seules des textes historiques1. Or, pour rechercher les costumes d’antan, rien ne vaut u ne image…
La première fois que nous découvrons une robe à corps c’est dans une représentation de l’inauguration de la statue de l’impératrice Joséphine en avril 1859.
A cette époque et d’après les écrits, on ne portait pas que la robe à corps, mais aussi la jupe-chemise, la gaule (tenue d’intérieur appelée wòb-di-chanm).
IMPORTANT : De nos jours, une appellation impropre attribue le terme « robe grand-mère » à la robe à corps. Il convient de rétablir les termes exacts : wòb ti-do ou wòb-a-kò ou gwanwòb.
Source : ABIYÉ – Extrait de travaux de recherche présenté par Mme Yvelise GROS-DUBOIS Maître-formateur honoraire. Téléchargez le document ici.
La robe douillette ou wòb ti-do ou wòb-a-kò ou gwanwòb.
Cette robe est nommée « à corps », car elle tient bien au corps comme un corset. Ample devant, elle peut être portée en toutes circonstances, notamment par la femme enceinte.
Il faut 9 à 10 mètres de tissu pour la réaliser. Le dos est ajusté, ne descend pas à la taille, d’où le terme petit dos. L’effet de corset est rendu par l’ensemble des plis, les cordons intérieurs et le petit bourrelet, la mahoulette.
Elle se décline en « colinette », robe « ti-collet », portée en particulier par les jeunes filles.
* La jupe-chemise : est composée comme son nom l’indique, d’une jupe et d’une chemise.
La chemise est confectionnée dans une batiste très fine garnie de dentelles, de plis avec des manches qui s’arrêtent aux coudes. Elle est boutonnée par des boutons en or.
La jupe très ample et très large par derrière avec une queue et nouée jusqu’au-dessus des seins.
* La robe à corps : C’est la quantité et la richesse du tissu utilisé qui la différencie de la robe de tous les j ours. Il s’agit de satin, de satin broché, satinette, taffetas, brocart.
Le jupon : en faille, en taffetas avec des volants plissés, superposés ou b rodés ; en dentelle chantilly.
Le foulard : est assorti au jupon. Dans les années 30, apparaît la visite, sorte d e cape qui remplace le foulard.
– De 1848 à 1930 : mise en place du costume.
– De 1930 à 1950 : Déclin progressif (elle est de moins en moins portée).
– De 1950 à 1960 : période doudouiste ; le costume antillais est « folklorique » (groupes La Brisquante, Acacia, Balisier…)
– De 1960 à nos jours : revendications identitaires qui donne sa place au costume « créole » qui réintègre le patrimoine culturel ; au point de devenir un sujet de recherche pour les historiens, et une source d’inspiration pour les stylistes.
La grand-robe prend le pas sur la jupe-chemise dès la fin du 19ème (1880) à nos jours.
Tous ces costumes étaient agrémentés d’une coiffe en madras spécifique (tenue d’apparat avec la « tête calendé » ou avec une chaudière…)
De nos jours, de nombreux modèles crées par les stylistes Guadeloupéens s’inspirent de la robe traditionnelle en utilisant des matières modernes (viscose, polyester, etc…). Cependant, afin de ne pas créer de confusion, il serait souhaitable de bien faire la distinction entre la robe à corps et celles qui s’en sont inspirées ; ce serait le garant de la préservation de l’authenticité du costume traditionnel antillais.
De 1848 à nos jours : le costume d’homme a peu évolué.
Les vêtements des hommes, inspirés de la mode européenne, ne diffèrent qu’en fonction du milieu social.
Les patrons, les professions libérales, les employés de commerce (blancs, mulâtres, noirs) portent :
– Tous les jours, le complet veston blanc en toile de lin ou en drill, accompagné du casque colonial ou du panama ou du « mossant » (sorte de feutre mou).
– Les jours de fête, le complet veston noir, en drap ou en laine, avec revers en soie, chemise blanche, « lavallière » (sorte de cravate), chaussures vernis noires, canne à pommeau d’argent ou parapluie noir.
– Pour les grandes cérémonies, le costume « queue de pie » appelé « queue de morue ».
– La tenue d’intérieur, les « chinoises » et les « mauresques »larges pantalons amples et larges blouses
Les dockers, les travailleurs occasionnels (« gyobè ») sont en culotte trois/quart, torse nu, chapeau « bakoua ».
Les ouvriers agricoles, d’usine portent : le « dicament », chemise large en grosse toile à col droit et large pantalon retenu à la taille par une ficelle, un chapeau.
Pour les plus démunis :
– Tous les jours des vêtements déchirés, harde, guenilles.
– Les dimanche et jours de fêtes, le costume.
Le commandeur sur l’habitation complet de drill blanc ou kaki, chemise à manches longues, casque, parapluie vert et bottes de cuir.
Autres sources bibliographiques (non exhaustives) qui vous permettront d’approfondir vos connaissances sur le sujet :
Parmi les associations qui nous accompagnent dans l’aventure Silver Parade, Harmonie et Créativité est un lien d’intégration visant à l’accompagnement et à l’animation par des actions de proximité. Cette association assure dans des ateliers et en plein air, des activités manuelles, culturelles, socio-éducatives et sportives. Son objectif est de promouvoir des manifestations ludiques et folkloriques : choralies de la commune, carnaval, concours et élection des mamies et des papys, etc.
H.C.R.S vise aussi à favoriser les interventions dans les milieux scolaires et estudiantins sur des thèmes d’actualité ou d’intérêt spécifique (droit, santé, civisme, etc.).
La ville a la chance de compter parmi ses partenaires, l’association ACIER TREMPE de Rivière-Salée.
Acier Trempé oeuvre dans l’entretien de la condition physique par la pratique des sports de marche, la course, le football, cyclisme, pétanque, etc…
Cette association dynamique maintien une atmosphère de camaraderie entre anciens partenaires et adversaires sportifs ne participant plus aux compétitions officielles.
Rendez-vous le 23 février à 14 H au Stade de Trenelle pour le grand départ de tous les groupes !
Venez avec papa, maman, grand mère, grand père, petit-enfants, arrière-petits…
Seule condition : portez un élément de notre costume traditionnel…
C’est l’occasion de demander à maman de retrouver sa tête calendée, sa grand-robe… 😉
cliquez sur l’image pour agrandir.