L’environnement
Les niveaux de vigilance
Vigilance JAUNE : Soyez attentifs !
– Se tenir informé de l’évolution auprès de Météo-France, des médias, des communiqués de la préfecture, etc.
– En cas de mer dangereuse, ne pas prendre la mer sans obligation particulière, éviter les activités à risque sur les plages et côtes.
– En cas de risque de fortes pluies : éviter d’entreprendre des randonnées en montagne ou près des cours d’eau, et des zones habituellement à risques dès la survenance de mauvais temps.
– En cas d’approche de cyclone, vérifier : l’état des réserves en eau potable et alimentaires, notamment pour les bébés et les personnes affaiblies. Penser que si un cyclone dévaste le territoire, il n’y aura plus
d’électricité durant de nombreux jours, et donc plus de réfrigérateurs, congélateurs, etc. l’état des piles et batteries pour les radios (pour écouter les communiqués des autorités, les bulletins météorologiques, …)
Vigilance ORANGE : Préparez-vous !
– Se tenir informé en continu de l’évolution de la situation météo auprès de Météo-France, des médias, des communiqués de la préfecture.
– En cas de mer dangereuse, ne pas prendre la mer (sous aucun prétexte), éviter la proximité des plages où déferlent des rouleaux ; protéger ses embarcations nautiques.
– En cas de risque de fortes pluies : éviter d’entreprendre des randonnées en montagne ou près des cours d’eau, et des zones à risques dès la survenance de mauvais temps… Eviter toute sortie impérative même en milieu urbain.
– En cas d’approche de cyclone, vérifier une nouvelle fois le cas échéant.
Vigilance ROUGE : Protégez-vous !
– Rester à l’écoute de la situation météo auprès de Météo-France, des médias, et surtout des communiqués de la préfecture, etc.
– En cas de mer dangereuse, ne pas prendre la mer (sous aucun prétexte), ne pas fréquenter les plages ou rivages où déferlent des rouleaux ; protéger ses embarcations nautiques.
– En cas de risque de fortes pluies : éviter toute sortie et protégez-vous. Eviter notamment les zones montagneuses et les zones habituellement à risques dès la survenance de mauvais temps… Eviter toute sortie même en milieu urbain.
– En cas d’approche de cyclone :
Rejoindre son habitation au plus vite (ou les abris dûment signalés par les mairies) et finir de la protéger (au niveau des ouvertures) ; penser à démonter les antennes extérieures et paraboles.
Préparer la pièce la plus sûre pour accueillir l’ensemble de la famille si nécessaire ; répartir les moyens d’éclairage de secours (bougies, piles torches,…).
D’une manière générale, éviter tout déplacement et faciliter le travail des équipes de secours.
Le traitement des «déchets dangereux», une obligation morale
Rivière-Salée mag : Qu’est-ce qu’un « déchet dangereux » ?
Les déchets dangereux sont les déchets issus de l’activité industrielle qui représentent un risque pour la santé ou l’environnement, et qui nécessitent un traitement adapté (thermique, physico-chimique ou biologique). Ils sont à manipuler avec précaution. Les piles, les batteries de voiture ou de camion en font partie. Elles renferment des métaux lourds qui se libèrent dans l’air, l’eau ou le sol, avec le temps. Absorbées par des organismes vivants, ces substances sont alors introduites dans la chaîne alimentaire au bout de laquelle ils atteignent l’homme.Dans le corps humain, ils affectent le système nerveux, les reins et le sang. Or, 95 % d’une batterie usagée ou d’une pile peut être recyclée !
Rivière-Salée mag : Quelles sont les actions développées par votre service en la matière ?
Notre rôle est d’informer et de sensibiliser le plus grand nombre aux risques de pollution grave, et de valoriser le geste écologique et citoyen.Notre équipe ramasse encore trop de batteries usagées lors de ses opérations semestrielles de nettoyage alors qu’elles peuvent être simplement amenées dans les garages et les déchetteries.
Différentes opérations de sensibilisation ont été poursuivies. L’une se déroule tout au long de l’année et concerne les piles domestiques. Des boîtes de collecte ont été distribuées aux élèves des écoles de la ville,et des bornes sont disponibles à la mairie et au centre culturel.
Notre équipe ramasse encore trop de batteries usagées lors de ses opérations semestrielles de nettoyage.
Le samedi 19 octobre dernier, une grande opération de collecte de batteries usagées intitulée « Batri an lari » a été organisée par le service,en collaboration avec la société Ecompagnie. Les associations de la commune étaient invitées à concourir pour rem- porter des récompenses financières.
Rivière-Salée mag : Quel est le bilan de l’opération ?
Très positif. Associations, particuliers et services municipaux ont tous fait preuve de dynamisme et d’engage- ment. Plus de six tonnes de batteries ont été récoltées par les divers participants.
Savez-vous planter bio ?
Comment récolter le fruit de ses efforts en utilisant moins de produits chimiques et d’eau d’arrosage ?
Si la récupération d’eau de pluie est un incontournable sur lequel l’on n’insistera pas ici, voici quatre principes, qui vous éclaireront dans votre quête d’un autre jardinage. En les mettant en pratique, vous redécouvrirez d’abord certaines valeurs : celles du temps de la nature, du plaisir des découvertes, de l’observation et de la santé. De l’économie aussi : pourquoi dépenser dans des produits qui risquent de nous empoisonner ? Pourquoi se lancer dans de grandes plantations qui vont devenir une contrainte plut qu’une satisfaction ? Privilégions l’échelle humaine !
1. Faire connaissance avec l’environnement de son jardin : la bonne plante au bon endroit s’épanouit mieux et demande moins de soins. Les « jardins créoles » le savent, et ceux qui en ont recueilli les secrets peuvent être consultés. Mais vous pouvez prendre le temps d’observer le sol et les conditions climatiques propres à votre jardin, et choisir ensuite les végétaux qui s’y adaptent le mieux.
2. Adapter ses pratiques de jardinage aux caractéristiques de son jardin : travail du sol, arrosage et fertilisation doivent être adaptés aux caractéristiques du sol, du climat et des végétaux.Une plante en bonne santé
est moins sensible aux attaques des ravageurs et maladies, ce qui permet de limiter les traitements. Là encore, votre expérience ou celle des autres seront indispensables.
3. Mettre en place des mesures préventives : au jardin comme ailleurs, mieux vaut prévenir que guérir. Observez encore, et privilégiez les mesures préventives aux traitements curatifs. Surélevez les plantations ou bien
protégez-les avec des filets pour empêcher les parasites de les attaquer.
4.Accepter de redonner des droits à la nature : sans viser à tout prix la perfection, il s’agit de rechercher dans son jardin un équilibre entre différentes formes de vie.On privilégiera les interventions manuelles ou naturelles. On tolérera un certain degré d’infestation avant d’intervenir chimiquement. On acceptera parfois des fruits et légumes peut-être plus petits et une récolte moins abondante. Et puis, regardez ! Des hes bienvenus comme les oiseaux, les papillons et les abeilles, reviennent dans votre jardin !
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site du ministère de l’écologie et du développement durable : www.developpement-durable.gouv.fr