Les musiques de noël (vidéos)

chanté nwel martinique

Les textes et les mélodies de ces chansons ont pour origine la France médiévale et seraient plus précisément originaires des régions de Lyon et d’Avignon. Les textes sont en langue français (avec parfois quelques passages en latin).

Cependant, chaque chanson à son refrain en créole (qui n’apparaît pas sur le cantique) et c’est l’instant de défoulement où tambour, ti-bois, sillac, battements de mains, entrent pleinement en action. ”
(source : http://antanlontan.chez-alice.fr/cantique.htm )

La liste des chanté nwel des associations de Rivière-Salée est ici ! Cliquez

Mercredi soir, concert gratuit à Rivière-Salée.

martinique jazz festival

Ce mercredi 4 décembre vous êtes invités à apprécier Akoda (voir ici) et ExpéKa Trio

Mercredi 4 décembre
19h – Rivière-Salée – Esplanade Palais des Sports
Entrée libre – Portez vos chaises !

ExpéKa Trio est un groupe de Martinique/Guadeloupe

Voix – Textes : Casey
Voix – Flûte : Célia Wa
Voix – Ka : Sonny Troupé

Entre jazz, gwoka et hip-hop, ExpéKa Trio est un pont entre Guadeloupe et Martinique.

Elle, fille de Martiniquais, née et élevée en France a choisi le rap pour s’approprier sa culture antillaise et dénoncer les maux de sa génération. Casey est une voix majeure du rap français ?

Lui est percussionniste et le tambour Ka, pilier du Gwoka, a été son premier instrument. Il le confronte désormais avec d’autres styles : soul, électro ou jungle.

Avec Célia Wa, flûtiste et chanteuse, artiste guadeloupéenne engagée et remarquée de la nouvelle génération « Soul & Ka » dont les projets soulignent les maux de notre société, ils forment ExpéKa Trio, où chacun se retrouve dans cette zone grise où tout est possible.

« ExpéKa Trio, le cri des Antilles » – Libération

En savoir plus sur le MARTINIQUE JAZZ FESTIVAL

Venez danser la salsa en plein air ! Samedi 30 novembre.

La ville de Rivière Salée en partenariat avec l’association KDB (Ke Du Bonheur) vous invite à une nouvelle édition de SALSA EN PLEIN AIR.

Samedi 30 novembre 2019. De 19 à 22h aux Services Techniques de la ville (rue Schoelcher).

2 pistes, 2 ambiances, pour multiplier les plaisirs : salsa / kizomba !

Caribbean Ties – Liens caribéens. “Peuples connectés, hier et aujourd’hui” Exposition à la médiathèque.

Exposition à voir à la médiathèque de Rivière-Salée.
Du 19 novembre au 18 décembre 2019.

La médiathèque de la Ville de Rivière-Salée accueille l’exposition itinérante «Caribbean Ties» du 19 novembre au 18 décembre 2019.
Cette exposition nous invite pendant 1h30 à explorer le rôle que les premiers occupants de la Caraïbe ont joué dans l’histoire mondiale et continuent de jouer aujourd’hui, selon une approche déclinée en quatre thématiques :
– Le paysage multiculturel /Voyage,
– Les migrations et échanges
– Changer les régimes alimentaires et les croyances
– L’avenir du passé.
Les visiteurs pourront explorer et se connecter à travers le patrimoine culturel des Caraïbes.

Selon des recherches scientifiques, plus de 20 % des premiers occupants de la Caraïbe ne sont pas nés dans l’île où ils ont été enterrés. Tout comme aujourd’hui, la migration a toujours occupé une place importante dans la vie caribéenne.

Il y a beaucoup de mots amérindiens que nous utilisons encore aujourd’hui.
Pensez à des mots de langue arawak comme ouragan, canoë, barbecue et hamac, ou à des mots de langue caraïbe comme papaye et morrocoy/molokoy.

La colonisation des Amériques, bien que souvent négligée, fût l’un des épisodes les plus transformateurs de l’histoire du monde. La Caraïbe furent un port d’entrée vers un monde de richesses qui permit la construction du plus grand empire colonial du XVIème siècle. Les peuples amérindiens de la Caraïbe furent les premiers à subir l’impact des invasions espagnoles.

C’est également dans la Caraïbe que se développèrent les premières dynamiques interculturelles entre les peuples amérindiens, africains et européens. Dans les Grandes Antilles, les Espagnols expérimentèrent et développèrent des stratégies de conquête, qui par la suite deviendront essentielles au contrôle progressif du continent américain. Bien que les peuples amérindiens aient été au centre des premières vagues de contact, ils devinrent en substance invisibles dans les récits coloniaux.

Ces récits et leur imagerie s’axèrent de plus en plus sur les conflits entre les pouvoirs coloniaux, sur le début de l’économie de plantations et sur le développement de l’engrenage de l’esclavage africain qui en résulta. La mise à l’écart des peuples amérindiens de la Caraïbe (surtout comparés aux « grandes » civilisations Mayas, Incas et Aztèques), ainsi que la forte division existante entre archéologie précoloniale, archéologie coloniale et histoire ont laissé dans l’ombre l’importance capitale du rôle et de l’impact des premiers habitants de cette région sur le processus de colonisation. De toute évidence, cela a aussi conduit à un sentiment de relative indifférence de la société caribéenne contemporaine à l’égard de son patrimoine culturel amérindien.

AKODA : à écouter au Martinique Jazz Festival @ Rivière-Salée (vidéos)

martinique jazz festival

AKODA sera en concert le mercredi 4 décembre 2019 à 19h.
Esplanade du palais des sports de Rivière-Salée.

AKODA, c’est une osmose entre trois musiciens passionnés par les rythmes antillais, réunionnais et toutes les palettes jazz. Un clavier, une basse, un set de percussions s’expriment autour des compositions de Valérie Chane Tef (pianiste réunionnaise).

Cette aventure a commencé il y a plus de 8 ans maintenant, et a su développer une belle complicité et maturité artistique. AKODA défend un jazz créole original (tantôt instrumental, tantôt chanté), accessible à un large public : De la Biguine au Maloya, en passant par la Pop, le trio aime varier les plaisirs dans une énergie colorée, dont découle une musique entrainante.

Au fil des années, le trio s’est produit dans bon nombre de salles et de festivals Jazz et World, tels que le Saint-Emilion Jazz festival, Andernos Jazz festival, Jazz entre les deux Tours ou encore l’Eté de Bourges.
Après un lancement réussi sur l’île de La Réunion en octobre 2018, le premier album « Muzik Pou Lo Kèr » débarque officiellement le 17 mai 2019 avec le label Aztec Musiques.

  • Valérie Chane Tef – piano et compositions
  • Franck Leymerégie – Set de percussions
  • Benjamin Pellier – Basse

Valérie Chane Tef

Pianiste–compositrice née à La Réunion, Valérie Chane Tef commence le piano à l’âge de 7 ans. De formation classique, c’est vers le jazz et les musiques caribéennes que Valérie développe sa carrière. Inspirée par de nombreux artistes tels que Omar Sosa, Alain Jean- Marie, Tânia Maria, Monk, Danyèl Waro, ou encore Ronal Tulle, Valérie se démarque très tôt en composant des mélodies « optimistes » et entrainantes nous racontant des histoires, son histoire sans forcement y mettre des mots. On retrouve dans son univers toutes les influences dont elle est nourrie doublé d’un héritage culturel riche.
Dans ce nouvel album Muzik Pou Lo Kèr, Valérie apporte de nouvelles sonorités au trio en chantant en créole sur quelques titres.

Franck Leymerégie


Percussionniste éclectique et polyvalent, Franck Leymerégie s’est passionné
très tôt pour les musiques de la grande Caraïbe et de l’Océan Indien. Au fil des
rencontres et de riches collaborations avec des artistes de tous horizons, il a
construit son univers musical, à la croisée des genres, entre tradition et
modernité. C’est avec son set de percussion qu’on le retrouve avec AKODA,
développant un jeu inventif, fougueux et intime à la fois, amenant une originalité et un son unique au trio.

Benjamin Pellier

Benjamin Pellier, bassiste et percussionniste très présent sur la scène bordelaise depuis 20 ans, a développé un jeu réellement intuitif, hors des sentiers battus, un groove solide et un son chaleureux. Bercé par la rumba congolaise , le calypso de Trinidad et Tobago mais aussi marqué par des artistes comme Franck zappa c’est ce mélange d’influences qui définit sa personnalité musicale.

Pascale Pidibi et son groupe en concert gratuit, au centre culturel – vendredi 15 novembre à 19h

Concert ouvert à tous, entrée libre. Vendredi 15 novembre 2019 au Centre Culturel de Rivière-Salée.

Biographie de l’artiste

Elle est originaire du Robert, a navigué entre le François et le Robert fascinée par le monde artistique, elle a côtoyé de près ou de loin des musiciens tels ceux qui forment la Perfecta, groupe mythique du Robert.

Sa mère passionnée d’accordéon a monté un groupe, son père est passionné de chant et son oncle saxophoniste.
Déjà au collège, elle fait partie d’un « groupe folklorique » les Cocotiers du Robert, avec lequel elle anime des podiums lors de fêtes patronales, les hôtels etc……
Elle a pris des cours de guitare au Sermac avec Félix Clarion, puis avec Maurice Kéklard.

Elle a pratiqué la danse (bèlè, mazurka, biguine….), activité qu’elle n’a jamais abandonnée puisque dans les années 2000, après une période de vie en France, elle reprend le bèlè, suis des cours au centre Culturel Frantz Fanon de Redoute, au Centre Culturel André Aliker à Sainte- Thérèse puis au Centre Culturel Toussaint Louverture de Crozanville et François Pavila à Trenelle.

La danse traditionnelle l’emmène spontanément au chant, plus particulièrement le « chant bèlè » d’une part et le zouk d’autre part ; elle s’approprie progressivement ce genre musical ; monde du bèlè milieu d’échange de partage d’où l’esprit Lawonn bèlè dans lequel elle s’intègre peu à peu.

Au fil de ses rencontres musicales, elle croise Paulo Athanase, grand chanteur de musique traditionnelle à ses yeux, celui-là même qui lui transmet les codes et techniques du chant bèlè, elle participe à des « latilié chanté bèlè » avec Victor Treffre.

Depuis 2011, elle fait partie d’un groupe musical, groupe avec lequel elle a côtoyé des grandes pointures. C’est un groupe musical de variétés internationales et Caribéenne dans lequel elle interprète particulièrement du zouk, et des chansons issues de la musique traditionnelle (biguine, mazurka).
En novembre 2013, à Saint-Pierre, elle remporte le 1er prix d’interprétation des chansons de Max Ransay.

Aujourd’hui plus que jamais, elle souhaite graver durablement dans le patrimoine musical ses compositions.
En 2015, elle sort un single intitulé « Siwomyel la », composition de Marc Elmira dont elle est l’interprète

Elle entame en 2016, sous la Direction de Mario Masse, un album de 8 titres.
Album dont elle est auteur-compositeur-interprète sur 4 titres.
Une musique dont la couleur musicale et les mélodies sont issues des sonorités de nos rythmes traditionnels, rythmes identitaires, avec des textes créoles, une musique qui, selon elle, va concourir à l’enrichissement du patrimoine.

Affiche de Pascale Pidibi en concert à Rivière-Salée

Photos

Joseph Zobel, de Rivière-Salée au monde entier

On pense toujours tout connaitre de nos Grands Saléens… et pourtant.
Aujourd’hui l’oeuvre de Joseph Zobel, reprise depuis des décennies sous plusieurs éditions, en livre, bd, expos…

Allons plus loin…

Le manuscrit de la Rue Cases Nègres (reproduction soumise à autorisation) – voir sur le site des Archives


Joseph Zobel, la négritude et le roman – selon Louise Hardwick

Cet ouvrage est l’aboutissement d’un projet de recherche de grande envergure que l’Université de Birmingham avait confié à Louise Hardwick, professeure en études postcoloniales francophones, sur le thème « Joseph Zobel : Négritude’s Novelist? The Transnational Politics of a French Caribbean Author working between the Caribbean, Africa and Europe » (Joseph Zobel : le romancier de la Négritude ? La politique transnationale d’un auteur de la Caraïbe française œuvrant entre Caraïbe, Afrique et Europe). Louise Hardwick rappelle dans les remerciements en tête de son ouvrage qu’elle a fait plusieurs séjours de recherche en Martinique dès 2013 et participé à diverses manifestations dans le cadre de l’année du Centenaire de la naissance de Joseph Zobel en 2015, sur l’île, mais aussi au Salon du Livre de Paris.
Lire la suite


Pour en savoir plus sur Joseph Zobel


Joseph Zobel et la question du mythe (vidéo)

Michelle MONROSE, Professeur de Lettres Modernes, aborde l’héroïsme, le mythe et l’épopée dans deux romans de Joseph Zobel. Elle souligne que l’imaginaire collectif martiniquais s’est retrouvé profondément influencé par toutes les histoires personnelles des personnages qui ne sont en réalité que le reflet d’une Histoire collective. Au travers des destins singuliers, parfois picaresques voire épiques, Zobel dresse une galerie de portraits qui a marqué et marquera longtemps encore l’écriture, l’inconscient (et le conscient), la pensée et la part collective de rêve (de fantasme ?) d’un peuple. Lieux, personnages, événements ; tout concoure à l’érection d’une de motifs récurrents qui fondent une écriture zobélienne ancrée dans le paysage, le parler, l’imaginaire martiniquais.
Voir la vidéo


Joseph Zobel et Euzhan Palcy : deux architectes du rêve et des arts caribéens

Jean-Georges CHALI, MCF-HDR, Université des Antilles, considère Zobel comme un archéologue de la pensée, de la langue, de la culture créole. La main de l’écrivain rétablit les choses et elle en fait jaillir l?essence du monde. C’est le Moi qui se met debout, le mot volant au secours de la dignité enracinant l’être dans un réel nouveau qu’il fait désormais sien en dépit des attentes néfastes du maître. Le maître est désemparé car pour la première fois le poète va asperger l’avant-scène du monde de sa sève poétique. Dès lors, s’établit sous la plume de Zobel un rapport différent qui ne relève plus ni de l’asservissement, ni de la propriété individuelle. Il crée déjà l’idée de la langue rebelle et de l’érection volcanique du sujet pour écrire sur les tablettes de basalte le nouveau code de l’émancipation et du discours laminaire, forgeant la conscience collective. La puissance des mots qui se dessinent sous les doigts du sculpteur zobélien expose au-devant de ce monde égoïste et prêt à tout dominer, de nouvelles valeurs, un sens philosophique de la vie que plus rien ne peut contredire et que nul ne peut nier. La force du mot jaillit du morne et la terre aride s’offre à Diab’-la pour donner à Philomène l’envie d’exister. C’est la magie du mot zobélien qui déconstruit l’ancien, le dégradé, le cloaque, pour reconstruire au nom de la volonté et de un espace sain, un monde de liberté et un homme d’épanouissement.
Voir la vidéo : http://www.manioc.org/fichiers/V15350


Joseph Zobel : présence et réalité martiniquaise du départ

Monique MILIA MARIE-LUCE, Maître de conférences en histoire à l’Université des Antilles, s’intéresse à l’oeuvre de Joseph Zobel sous l’angle des migrations. L’ouvrage peu connu, La Fête à Paris (1953), permet d’analyser la vie des Martiniquais à Paris avant les grands départs de la période du BUMIDOM.
Voir la vidéo : http://www.manioc.org/fichiers/V15358

Les lettres inédites de Joseph Zobel

Extrait de : Emily Zobel Marshall et Jenny Zobel, « « Comme si c’était chez moi » : Joseph Zobel à Paris à travers ses lettres (1946-1947)  », Continents manuscrits [En ligne], 8 | 2017, mis en ligne le 15 mars 2017, consulté le 21 octobre 2019. URL : http://journals.openedition.org/coma/853 ; DOI : 10.4000/coma.853

Jenny Zobel, fille de l’écrivain martiniquais Joseph Zobel, et Emily Zobel Marshall, petite-fille de Joseph Zobel, ont découvert récemment des manuscrits inédits de leur père et grand-père. 

Portrait de Joseph Zobel

Il s’agit, d’une part, d’une collection de lettres envoyées par Joseph en 1946-1947 depuis Paris à sa femme et à son ami martiniquais Valbrun Apat, et, d’autre part, d’extraits de son journal intime des années 1940. Elles nous proposent une analyse qui répondrait à la question « Qu’apporte la lecture de ces manuscrits à l’étude des œuvres de Joseph Zobel ? »

En 1946, Joseph Zobel quitta la Martinique pour Paris. Il partait pour y poursuivre ses études et établir sa réputation d’écrivain. Les lettres que Joseph écrivit pendant son séjour dans la capitale, à sa femme Enny et son ami d’enfance Valbrun Apat nous offrent un rare portrait de la vie d’un écrivain noir immigré et de la vie et de la culture parisiennes, à mi-chemin entre tradition et réforme, tandis qu’il se débat face aux défis posés par cette période d’après-guerre.

Joseph s’embarqua le 29 novembre 1946 à Fort-de-France, à bord du Colombie

Joseph s’embarqua le 29 novembre 1946 à Fort-de-France, à bord du Colombie, un paquebot qui allait jouer un rôle vital pour lui pendant cette année. Auteur d’un recueil de nouvelles, Laghia de la Mort, et de plusieurs articles pour le journal de Fort-de-France, Le Sportif, cet écrivain en herbe avait 31 ans. Enny restait au pays pour attendre la naissance de leur troisième enfant. Pour Joseph, comme pour de nombreux Martiniquais qui avaient reçu une éducation française à l’école du village, la France représentait le pays des opportunités. C’était le berceau de la langue et de la culture françaises, sans lesquelles on ne pourrait pas progresser dans la vie. Joseph était convaincu que la France le reconnaîtrait et l’établirait comme un écrivain célèbre et respecté. Ce qu’il ne soupçonnait pas, c’est à quel point ce départ, en fait, serait définitif, puisque qu’il ne retournerait jamais vivre en Martinique.

Les lettres de Joseph passent allègrement du grandiose au prosaïque, de la métaphysique aux détails domestiques, des méditations sur la nature de l’être humain à la description minutieuse d’assiettes et de casseroles neuves. Elles nous offrent une perspective de sa détermination, de son sentiment de libération, loin des contraintes de la Martinique, de ses bouffées d’espoir et aussi de ses combats et son amour compliqué pour son île natale. Les lettres fournissent des instructions détaillées aux destinataires. Par ailleurs, dans l’une, on trouve l’autoportrait d’un exilé déprimé, dans une autre, le héros d’une histoire de brillante réussite, fêté par l’intelligentsia parisienne.

Soigneusement pliées et rangées dans un petit sac en tissu madras bleu et rouge…

C’est Enny, âgée de 90 ans, et dans une maison de retraite, qui donna un jour ces lettres à Jenny. La femme de l’écrivain les avait conservées toute sa vie comme un trésor. Soigneusement pliées et rangées dans un petit sac en tissu madras bleu et rouge, qu’elle avait dû coudre spécialement, les vingt-cinq missives écrites à l’encre sur fin papier bleu, témoignages d’amour, de frustrations et d’exaltation, avaient passé toutes ces années au fond d’un tiroir secret de son armoire. Il faut noter que Joseph, lui, n’avait pas gardé les lettres de sa femme, ce qui fait que malheureusement, le dialogue est dans un sens seulement. On ne peut que deviner les réponses d’Enny par les références faites par Joseph au contenu de ses lettres.

Lire ces lettres ici : https://journals.openedition.org/coma/853

X