Entretien avec le chef de la police municipale, Jean-Michel Cythère

Jean-Michel Cythère (à gauche sur la photo) est un chef de service expérimenté qui a derrière lui une longue carrière au sein de la police municipale du Lamentin.
S’il ne peut que déplorer un contexte général qui voit augmenter les atteintes aux biens et les Avip (atteintes volontaires à l’intégrité physique des personnes), il constate pourtant à Rivière-Salée un amoindrissement du sentiment d’insécurité au fil des années.
Il accorde le mérite de cette évolution à la gendarmerie de Rivière-Salée qui a su, ces dernières années, renforcer son intervention.
Mais, c’est surtout l’action énergique de longue haleine du CLSPD (contrat 
local de sécurité et de prévention de la délinquance) qui semble avoir changé la donne.
En effet, les différentes instances qui y sont représentées unissent leurs efforts pour occuper le terrain, animer les quartiers, assurer la prévention dans les établissements scolaires. Jean-Michel Cythère mentionne également le travail remarquable du médiateur social associatif sur le terrain.

Quelles sont les mesures prises pour la fête patronale ?
Tandis que se prépare cet événement de taille qu’est la fête patronale à Rivière-Salée, drainant une foule considérable, Jean-Michel Cythère nous explique comment s’organise l’intervention de son service. Une série d’arrêtés municipaux doit être édictée, concernant des interdictions 
provisoires, qui organise la circulation, fortement modifiée à cette occasion. Si la zone circonscrite autour de la place des fêtes est sécurisée par des prestataires, la police municipale ne se dispense pas d’un « briefing », afin d’organiser leur partenariat. Elle reste pour sa part mobilisée dans son rôle de surveillance générale et doit par ailleurs vérifier les différentes installa- tions des échoppes, les conditions de vente de boissons et veiller au respect de la réglementation préconisée par les arrêtés.

Policier municipal : quel parcours ?
Le corps de métier des policiers municipaux s’est fortement étoffé depuis vingt-cinq ans. Fin 2010, on dénombre en France 18 000 policiers municipaux dans 3 500 communes (rapport de l’inspection générale de l’administration, décembre 2010).
Une majorité des services de police municipale fonctionne avec moins de cinq agents.
Depuis 1994, le métier et la carrière des policiers municipaux se sont structurés : ils se sont progressivement dotés d’un uniforme, d’un code de déontologie, d’une carte professionnelle.L’apparition de statuts précis pour les postes d’encadrement est venue achever cette professionnalisation.
L’entrée dans le métier se fait désormais par voie de concours et son exercice est soumis à une formation initiale, complétée par des formations continues.
Trois concours ouvrent en effet la porte des services de police municipale : un concours de catégorie C permet d’accéder à la fonction d’agent ou de gardien de police municipale. Pour passer ce concours, il faut être âgé de 18 ans, être ressortissant français ou d’un état 
membre de l’union européenne, et être titulaire du bac ou d’un diplôme homologué de niveau IV.
Un concours de catégorie B ouvre au grade de chef de service. En l’absence de directeur de police municipale, le chef de service encadre les gardiens de police municipale et coordonne leur activité. En présence d’un directeur de police municipale, le chef de service lui sert d’adjoint.
Enfin un concours ouvrant à la fonction de directeur de police municipale, cadre A, a été créé en 2006. Il est ouvert aux titulaires d’une licence ou d’un titre homologué diplôme de niveau II. Le directeur de police muni- cipale assure l’organisation fonctionnelle et opérationnelle des services de police municipale.
Une quatrième voie ouvre la porte de la police municipale aux agents d’autres administrations non territoriales, c’est la mutation.

Pour de plus amples informations, vous pouvez consulter le site du centre national de la fonction publique territoriale : www.cnfpt.fr.

Avril, 2024

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