La police municipale : une veille au quotidien au service de la population

La police municipale à Rivière-Salée

La police municipale contribue à assurer les fonctions de police relevant de la compétence du maire en matière de prévention et de surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publiques.
Cela la rend compétente pour tout ce qui concerne les rues, places et voies publiques.
Les agents de police municipale sont chargés de faire respecter les arrêtés du maire.
Ils constatent, par procès-verbal, toute infraction à ces arrêtés, ainsi qu’aux codes et lois pour lesquels ils sont compétents.
Les missions de la police funéraire, de l’environnement (enlèvement des véhicules hors d’usage…), concernent 
environ 80 % de l’intervention des policiers municipaux.
Ce sont des missions de police dites « spéciales » ou police administrative ; c’est le maire qui fixe les limites.
Un volet judiciaire complète leur activité, cette fois sous l’autorité du procureur de la République, lorsqu’il y a constat d’infraction.

La police municipale au service de la population - rivière-salée
La police municipale est au service de la population – Photo © mairie de Rivière-Salée

Dans la commune de Rivière-Salée, les neuf agents – dont trois femmes – qui composent le service de police municipale, sont postés à Grand-Bourg (le poste de police de Petit-Bourg a été supprimé en 1941), dans un bâtiment récemment rénové.
Tous les agents interviennent en proximité pour rassurer les habitants et prévenir les actes de petite délinquance. En période scolaire, on retrouve quotidiennement les agents de police municipale aux abords des écoles du centre bourg, 
au moins en binôme, et pour plus d’efficacité, des moyens de liaison radio sont utilisés.
L’opération tranquillité-vacances permet aux Saléens, durant leur absence, d’attirer sur leur domicile la vigilance des services de la police municipale ou de la gendarmerie (dont l’action conjointe est mise en œuvre dans le cadre d’une convention de coordination).
Nos policiers municipaux assurent un accueil et l’enregistrement de mains-courantes. Ils sont amenés à effectuer des enquêtes suite à des constats ou à des plaintes.
Ces enquêtes peuvent être relatives à des faits de nuisances sonores, des problèmes d’urbanisme, des différends de voisinage.
Ils ont recours aux ressources de la psychologie et de la médiation notamment, qu’ils apprennent à maîtriser grâce à un effort important et régulier de formation.

Entretien avec le chef de la police municipale, Jean-Michel Cythère

Jean Michel Cythere - Police de Rivière-Salée

Jean-Michel Cythère (à gauche sur la photo) est un chef de service expérimenté qui a derrière lui une longue carrière au sein de la police municipale du Lamentin.
S’il ne peut que déplorer un contexte général qui voit augmenter les atteintes aux biens et les Avip (atteintes volontaires à l’intégrité physique des personnes), il constate pourtant à Rivière-Salée un amoindrissement du sentiment d’insécurité au fil des années.
Il accorde le mérite de cette évolution à la gendarmerie de Rivière-Salée qui a su, ces dernières années, renforcer son intervention.
Mais, c’est surtout l’action énergique de longue haleine du CLSPD (contrat 
local de sécurité et de prévention de la délinquance) qui semble avoir changé la donne.
En effet, les différentes instances qui y sont représentées unissent leurs efforts pour occuper le terrain, animer les quartiers, assurer la prévention dans les établissements scolaires. Jean-Michel Cythère mentionne également le travail remarquable du médiateur social associatif sur le terrain.

Quelles sont les mesures prises pour la fête patronale ?
Tandis que se prépare cet événement de taille qu’est la fête patronale à Rivière-Salée, drainant une foule considérable, Jean-Michel Cythère nous explique comment s’organise l’intervention de son service. Une série d’arrêtés municipaux doit être édictée, concernant des interdictions 
provisoires, qui organise la circulation, fortement modifiée à cette occasion. Si la zone circonscrite autour de la place des fêtes est sécurisée par des prestataires, la police municipale ne se dispense pas d’un « briefing », afin d’organiser leur partenariat. Elle reste pour sa part mobilisée dans son rôle de surveillance générale et doit par ailleurs vérifier les différentes installa- tions des échoppes, les conditions de vente de boissons et veiller au respect de la réglementation préconisée par les arrêtés.

Policier municipal : quel parcours ?
Le corps de métier des policiers municipaux s’est fortement étoffé depuis vingt-cinq ans. Fin 2010, on dénombre en France 18 000 policiers municipaux dans 3 500 communes (rapport de l’inspection générale de l’administration, décembre 2010).
Une majorité des services de police municipale fonctionne avec moins de cinq agents.
Depuis 1994, le métier et la carrière des policiers municipaux se sont structurés : ils se sont progressivement dotés d’un uniforme, d’un code de déontologie, d’une carte professionnelle.L’apparition de statuts précis pour les postes d’encadrement est venue achever cette professionnalisation.
L’entrée dans le métier se fait désormais par voie de concours et son exercice est soumis à une formation initiale, complétée par des formations continues.
Trois concours ouvrent en effet la porte des services de police municipale : un concours de catégorie C permet d’accéder à la fonction d’agent ou de gardien de police municipale. Pour passer ce concours, il faut être âgé de 18 ans, être ressortissant français ou d’un état 
membre de l’union européenne, et être titulaire du bac ou d’un diplôme homologué de niveau IV.
Un concours de catégorie B ouvre au grade de chef de service. En l’absence de directeur de police municipale, le chef de service encadre les gardiens de police municipale et coordonne leur activité. En présence d’un directeur de police municipale, le chef de service lui sert d’adjoint.
Enfin un concours ouvrant à la fonction de directeur de police municipale, cadre A, a été créé en 2006. Il est ouvert aux titulaires d’une licence ou d’un titre homologué diplôme de niveau II. Le directeur de police muni- cipale assure l’organisation fonctionnelle et opérationnelle des services de police municipale.
Une quatrième voie ouvre la porte de la police municipale aux agents d’autres administrations non territoriales, c’est la mutation.

Pour de plus amples informations, vous pouvez consulter le site du centre national de la fonction publique territoriale : www.cnfpt.fr.

Les niveaux de vigilance

Les niveaux de vigilance en Martinique

Vigilance JAUNE : Soyez attentifs !

– Se tenir informé de l’évolution auprès de Météo-France, des médias, des communiqués de la préfecture, etc.
– En cas de mer dangereuse, ne pas prendre la mer sans obligation particulière, éviter les activités à risque sur les plages et côtes.
– En cas de risque de fortes pluies : éviter d’entreprendre des randonnées en montagne ou près des cours d’eau, et des zones habituellement à risques dès la survenance de mauvais temps.
– En cas d’approche de cyclone, vérifier : l’état des réserves en eau potable et alimentaires, notamment pour les bébés et les personnes affaiblies. Penser que si un cyclone dévaste le territoire, il n’y aura plus
d’électricité durant de nombreux jours, et donc plus de réfrigérateurs, congélateurs, etc. l’état des piles et batteries pour les radios (pour écouter les communiqués des autorités, les bulletins météorologiques, …)

Vigilance ORANGE : Préparez-vous !

– Se tenir informé en continu de l’évolution de la situation météo auprès de Météo-France, des médias, des communiqués de la préfecture.
– En cas de mer dangereuse, ne pas prendre la mer (sous aucun prétexte), éviter la proximité des plages où déferlent des rouleaux ; protéger ses embarcations nautiques.
– En cas de risque de fortes pluies : éviter d’entreprendre des randonnées en montagne ou près des cours d’eau, et des zones à risques dès la survenance de mauvais temps… Eviter toute sortie impérative même en milieu urbain.
– En cas d’approche de cyclone, vérifier une nouvelle fois le cas échéant.

Vigilance ROUGE : Protégez-vous !

– Rester à l’écoute de la situation météo auprès de Météo-France, des médias, et surtout des communiqués de la préfecture, etc.
– En cas de mer dangereuse, ne pas prendre la mer (sous aucun prétexte), ne pas fréquenter les plages ou rivages où déferlent des rouleaux ; protéger ses embarcations nautiques.
– En cas de risque de fortes pluies : éviter toute sortie et protégez-vous. Eviter notamment les zones montagneuses et les zones habituellement à risques dès la survenance de mauvais temps… Eviter toute sortie même en milieu urbain.
– En cas d’approche de cyclone :
Rejoindre son habitation au plus vite (ou les abris dûment signalés par les mairies) et finir de la protéger (au niveau des ouvertures) ; penser à démonter les antennes extérieures et paraboles.
Préparer la pièce la plus sûre pour accueillir l’ensemble de la famille si nécessaire ; répartir les moyens d’éclairage de secours (bougies, piles torches,…).
D’une manière générale, éviter tout déplacement et faciliter le travail des équipes de secours.

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