Les curés de la paroisse

La place de l'église à Rivière-Salée

Curés à partir de 1900

  • Le Métayer (février1901-juillet 1906)
  • Prêtre intérimaire de juillet 1905 à janvier 1906
  • Henry Bally (août 1906-janvier 1913)
  • Léopold le Roy (février 1913-janvier 1929)
  • J.M. Le Bris (janvier 1929-juin 1930)
  • Adrian Leurton (juillet 1930- novembre 1931)
  • Denis Rocherel (novembre 1931)
  • Henry Bally, curé du Saint-Esprit dessert Rivière-Salée de décembre 1931 à février 1932
  • Philippe Pierson (février 1932-mai 1935)
  • Hubert Meulmann (mai 1935- décembre 1936)
  • Salinières Georges (décembre 1936- octobre 1943). Il a comme vicaire l’abbe Croquet du 15 novembre 1938 au 1er septembre 1939, puis l’abbé Saffache du 1er septembre 1940 au 12 septembre 1941
  • Després (novembre 1943- juin 1945)
  • Curé intermédiaires : Jean Michel puis Boetch
  • J. Chenevert (mars 1946- novembre 1953)
  • Intermédiaires : Stagel et Vérin
  • Pulvar (septembre 1954 – septembre 1965) bâtisseur de l’église de Notre Dame de Fatima à Desmarinières, avec Saffré comme vicaire.
  • Destang (septembre 1965 – avril 1970), Leemans, vicaire
  • Praxel
  • Florentini (mai 1971 – août 1971)
  • Huitric (août 1971 – septembre 1973)
  • Belloc Jean (depuis 1973) ayant comme vicaire le Père Jean Laurent
  • Emmanuel Cathy (depuis septembre 1981)

Le pont Bac

Le pont Bac à Rivière-Salée - Mairie de Rivière-Salée

Construit en métal, le pont bac n’est plus utilisé, le lit de la Rivière Salée ayant été détourné afin d’éviter les inondations saisonnières qui perturbaient la circulation.

L’Œuvre architecturale fait désormais partie du patrimoine culturel et historique de la commune. Une réhabilitation du pont bac est inscrite au programme des projets de la municipalité.

le pont bac à rivière-salée
Le pont Bac – Carte de voeux Mairie de Rivière-Salée (2015)

Le bac

Le débarcadère de Rivière-Salée (archive)

Marchands ambulants, porteuses, voyageurs, tous ceux qui doivent fournir la Rivière-Salée pour aller de Petit Bourg à Grand Bourg ou inversement, empruntent un bac.
Plus tard, un pont sera construit, le pont Bac surélevé pour faciliter le passage des chalands ou gabarres transportant le sucre des usines vers les cargos sucriers de la baie.
Si actuellement il n’est plus utilisé, il demeure malgré tout une œuvre d’art, élément du patrimoine de la commune.

Le pont Bac à Rivière-Salée - Mairie de Rivière-Salée
Le pont Bac à Rivière-Salée – Mairie de Rivière-Salée

 

Jusqu’à la fin du siècle, cette embarcation était la seule possibilité de franchir ce cours d’eau, qui séparait la commune. Tous ceux qui souhaitaient se rendre de Petit-Bourg vers Grand Bourg et inversement, devaient emprunter le bac moyennant un droit de péage. Ce moyen de locomotion servait au transport de marchandises, voyageurs à pied ou à cheval.
Au début du xxe siècle, un pont fut construit très haut en remplacement du bac, permettant la circulation alternée de véhicules.
Plus moderne, il permettait sous son tablier, le passage des gabares chargées de marchandises, ainsi que les “yachts” qui transportaient les passagers de toutes les communes du sud vers Fort-de-France.
Le bruit particulier que faisaient les voitures lors de leur passage sur les lattes de bois du tablier du pont, retentit encore dans la mémoire des automobilistes.

Source : P. Courtinard. “Plaine sucrée, rivière salée”. PCP Editions.

Les usines de Rivière-Salée

Usine de Rivière-Salée (Petit-Bourg)

Usine de Rivière-Salée

Jusqu’au début des années 1960, les deux usines de Rivière Salée et Petit-Bourg étaient les plus productrices de l’île. Mais après avoir vécu des heures de gloire à la Martinique, la canne connaît depuis 1960 une crise profonde : en vingt ans, toutes les usines à sucre ont fermé. Aujourd’hui, seule subsiste l’usine du Galion à Trinité qui continue à fabriquer du sucre et du rhum pour la consommation locale.

Il n’y a plus d’usine et de distillerie sur le territoire de la commune de Rivière Salée. L’activité cannière reste cependant assez importante. Sa plaine demeure en 2006, la deuxième surface plantée en canne à sucre en Martinique après la commune du Lamentin.

Source : Pierre COURTINARD. “Ravine Sucrée, Rivière Salée”. PCP Editions

Voir aussi nos photos d’archives

L’évolution de la paroisse

Eglise de Grand-Bourg - Rivière-Salée - Martinique

Rivière-Salée, pendant tout le XVIIIe siècle, est une paroisse plutôt modeste dont on parle très peu.Un évènement va pourtant la faire entrer dans l’his- toire, car il jettera l’émoi dans toute la colonie.
On avait en effet pour habitude d’enterrer dans les églises surtout les bienfaiteurs. Cette coutume n’était pas sans danger, car les morts étaient enterrés sous le banc de la famille sou- vent à faible profondeur, il s’ensuivait donc des risques d’épidémie.Aussi en 1753,le gouvernement prit la décision suivante : « Étant très dangereux dans les pays chauds d’enterrer les corps morts dans les églises qui sont petites, où il n’y a point de caveaux dans lesquelles on ne peut creuser, il serait nécessaire, pour éviter les inconvénients qui résultent de l’odeur cadavérique des corps nouvellement enterrés et les risques de contagion – défendant d’enterrer dans les églises toute personnes de quelque qualité et condition qu’elles soient ».
Le père Jean Joseph curé de la paroisse, trois ans plus tard, passa outre à cette défense et enterra à l’intérieur de l’église un de ses paroissiens, le sieur Pinel Saint Lambert. Il fut condamné à se présenter devant le Conseil pour répondre de son acte. Mais le préfet apostolique des Capucins estima qu’une telle humiliation porterait atteinte à l’autorité de sa congrégation à la Martinique. Il déplaça le père Jean Joseph et la paroisse resta six mois sans curé. Elle fut desservie plus tard par le curé des Trois-Ilets.
La paroisse de Rivière-Salée, pendant tout le XVIIIe siècle, est plutôt pauvre. Les paroissiens s’en désintéressent- ils ? Le préfet apostolique constate en 1787 : « L’église de Rivière-Salée est mal entretenue, il n’y a ni fronts baptismaux, ni boîtes pour les saintes huiles,ni livres pour l’office, ni presque aucun ornement, ni linge en état de service ».

Champs de cannes en martinique - photos anciennes
Le travail dans les champs de cannes

Comme dans toute la colonie, l’économie de la paroisse à cette période est dominée par l’activité cannière.
La canne est omniprésente, elle occupe non seulement la plaine alluviale mais grimpe sur les versants de certains mornes.

Usine de Rivière-Salée (Petit-Bourg)
Usine de Rivière-Salée (Petit-Bourg)

Seize sucreries sont dispersées sur le territoire de la paroisse.
Le café vient en seconde position, il occupe les mornes qui bénéficient de micro- climats frais.
La paroisse compte cinq caféières.  Le point le plus élevé, le plus arrosé, d’où l’on découvre un superbe panorama ne s’appelle-t-il pas “Caféière” ?
Les cultures vivrières destinées à la nourriture de la population – esclaves et maître – occupent aussi les mornes. L’élevage des bœufs, mulets, chevaux, instruments indispensables de transports occupent une place non négligeable.

Benjamin Panzo

Panzo Yves François - Mairie de Rivière-Salée

1er adjoint – Délégué aux affaires sociales.

 

Poursuivre l’accessibilité de la ville pour les personnes à mobilité réduite

Des réponses fortes et concrètes ont sanctionné les problématiques liées à l’exclusion et aux inégalités sociales, afin de mieux vivre la solidarité à Rivière-Salée
Avec les personnes porteuses de handicaps :
2 structures d’accueil sur la commune :

  • La M.A.S. (Maison d’accueil spécialisé) de 40 places. Le terrain donné par la municipalité à l’ADAPEI (association départementale des amis et parents d’enfants inadaptés).
  • Un atelier occupationnel créé à l’initiative de parents et du CCAS (accueille des jeunes adultes ne pouvant être admis dans les structures classiques).

1 permanence MDPH se tient tous les mercredis matin au CCAS. D’ailleurs l’analyse des besoins sociaux de 2016 à eu pour thème : Le Handicap.
Nous informons en permanence sur des droits des personnes handicapées depuis la loi de 2005 et des prestations auxquelles elles peuvent prétendre.
Nous avons eu l’occasion de d’organiser des manifestations dans le cadre de la semaine nationale des personnes handicapées.
Nous avons organisé des après-midi récréatives spécialement réservée aux personnes porteuses de handicap.
Nous avons signé la charte ville et handicap en 2001.

Tous les bâtiments communaux sont accessibles (mairie, Poste, Police, Services Technique etc.…)
La ville a obtenu 1 prix d’encouragement décerné en 2005 afin de récompenser son action pour l’accessibilité.


M. Panzo a participé au film hommage à Hermann Panzo.

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