Marius Cultier

Marius Cultier - Rivière-Salée

Marius CULTIER, a habité pendant des années à Petit-Bourg, aux côtés de sa femme, saléenne d’origine, dans la maison familiale des GOUJON, en face d’un lieu chargé d’histoire, le débarcadère de Petit Bourg.
Marius Cultier est un pianiste-compositeur de renommée internationale dans les années 70, chef de file de toute une génération de pianistes, mérite aujourd’hui que les projecteurs éclairent à nouveau son œuvre incommensurable pour toujours plus de reconnaissance.
La musique caribéenne est aussi de jazz et de biguine.
Marius CULTIER en est un des précurseurs, voire tout simplement l’inventeur. Ce style Biguine-Jazz qui enchante encore aujourd’hui nos oreilles à travers les compositions d’Alain JEAN-MARIE, Mario CANONGE, ou autres Ronald TULLE, David FACKEURE,…
Nous nous devons de faire perdurer cette œuvre en allant à la rencontre des nombreux musiciens qu’il a côtoyés, ses compagnons de route, les “héritiers”, les plus jeunes, pour mieux la comprendre, la partager avec les nouvelles générations et de la faire vivre dans une résonance internationale de Fort-de-France à Paris en passant par le Canada ou les Etats-Unis.
Marius CULTIER un des précurseurs du Biguine Jazz tire sa révérence le 23 Décembre 1985.

 

Fête patronale 2017 – Hommage à Hermann Panzo (Vidéo)

Hermann Panzo en pleine course - les grands saléens - Rivière-Salée

Le soutien indéfectible de la ville au monde sportif, témoigne de la valeur que les élus accordent à la pratique du sport comme source d’épanouissement.
Pour l’édition 2017, le sport sera placé au premier plan de la fête patronale de Rivière-Salée.
Rivière-Salée demeure une terre de sport où le football, le basket-ball, le tennis, le handball, le volley-ball, l’athlétisme… brillent de tout leur feux au regard des performances de nos clubs.
C’est l’athlétisme qui a vu naître le champion exceptionnel que fut Hermann Panzo.
Cette fête patronale est placée sous le haut patronage de cet illustre Saléen, issu de Petit-Bourg et mondialement connu en son temps.
Hermann Panzo possède un palmarès prestigieux qui fait encore battre nos cœurs. Nous l’avons tous suivi, les yeux rivés sur nos écrans de télévision, de Tokyo à Munich en passant par Amsterdam, Moscou, Helsinki, Rome… jusqu’au bout de la planète.
Hermann Panzo a tracé le chemin.
Rivière-Salée doit, plus que jamais, demeurer une terre de champions.

La rue cases-nègres (le film)

Photos du film d'Euzhan Palcy d'après Joseph Zobel

1930. Au milieu d’une immense plantation, la rue Cases Nègres : deux rangées de cases de bois désertées par les adultes partis travailler la canne à sucre. La rue appartient aux enfants et surtout à José, 11 ans, orphelin élevé par sa grand-mère, Man Tine. Celle-ci n’a qu’un rêve : faire étudier José. Mais pour cela, il faudra quitter la rue Cases Nègres… Rue Cases-Nègres (1983) Euzhan Palcy, d’après le roman de Joseph Zobel La rue Cases-Nègres.

La bande annonce

https://www.youtube.com/watch?v=8_CtKwG9Ktchttps://youtu.be/1KAaCy88544

Synopsis

L’empire colonial français est à son apogée, l’Exposition coloniale de 1931 va se tenir à Paris. À la Martinique, l’esclavage a été aboli en 1848, mais les Blancs « békés » contrôlent toujours l’économie et les Noirs sont toujours misérables, travaillant pour quelques sous dans les plantations de canne à sucre. Dans la bourgade de Rivière-Salée, les békés vivent dans de somptueuses villas, les Noirs dans des cases de bois et de paille alignées dans ce lieu-dit : rue Cases-Nègres.
La journée, les parents travaillent aux champs, et les enfants vont à l’école, obligatoire pour tous depuis la loi républicaine de Jules Ferry. Lorsque arrivent les vacances, les enfants, livrés à eux mêmes à leur plus grande joie, sont les maîtres de la rue Cases-Nègres.
Puis vient la rentrée des classes.
José, 11 ans, est un bon élève, curieux et attentif. M’man Tine, la grand-mère affectueuse qui élève José, fait tout pour qu’il puisse, grâce à l’instruction, vivre une vie meilleure que la sienne, elle qui s’est échinée au travail.

Photos du film d'Euzhan Palcy d'après Joseph Zobel
« l’instruction est la clé qui ouvre la deuxième porte de notre liberté »

L’instituteur noir, qui a écrit au tableau que « l’instruction est la clé qui ouvre la deuxième porte de notre liberté », estime que José peut obtenir une bourse. Sage du village et mémoire de la communauté, M. Médouze a pris José sous son aile et lui apprend de nombreuses choses sur la vie, la nature, le passé d’esclaves de leurs ancêtres. Mais un jour, José le trouve mort.
José obtient son certificat d’études puis, par concours, un quart de bourse, insuffisant pour lui permettre de payer ses études. Alors M’man Tine quitte le village pour aller vivre avec José à la capitale, Fort-de-France. Elle travaille encore plus dur qu’avant, lavant, reprisant, repassant le linge des propriétaires.
Quand, par ses bons résultats, José se voit attribuer une bourse complète, M’man Tine peut enfin souffler.
Rassurée sur le sort de son petit José, elle peut mourir. « M’man Tine est allée dans l’Afrique de M. Médouze. »
José va continuer à étudier à Fort-de-France, mais il emportera avec lui sa rue Cases-Nègres.

Source : Canopé

 

Récompenses

Lion d’argent et prix d’interprétation féminine (Darling Legitimus) au Festival de Venise 83. César du premier film. Prix UNICEF. Prix de la critique (Houston USA)

Equipe

Interprètes martiniquais : Darling Legitimus (Man Tine), Gary Cadenat (José), Joby Bernabé, Max Cilla, Léon De la Guigneraye, Jean-Claude Duverger, Marie-Ange Farot-Bernabé, Francisco, Maïté Marquet, Henri Melon, Eugène Mona, Joseph René-Corail, Edgar Septua, Joseph Zobel. Producteurs associés : Michel Loulergue, Jean-Luc Ormières, Claude Nedjar. Coût : 6 M F.

Participations

CNC 1 ,7 M F, Fort-de-France 0,4 M F. Département 30 000 F. Rivière-Salée 10 000 F. Crédit artisanal 10 000 F. Concours de SGCA, La Mauny, L’Hygiène mentale, Association Acier trempé.

Portrait : Lucienne Symphor, conseillère municipale, habitante du quartier Lahaut

Lucienne Symphor - portrait

Comment est né votre engagement politique ?
Ma vocation s’est développée entre l’engagement politique paternel et la nature généreuse et fervente de ma mère.Tout petits nous étions encouragés à partager l’engouement que suscitaient à l’époque le général de Gaulle, et les hommes politiques locaux : «Vive Jojo !», criions-nous à l’arrivée du maire Alphonse Jean-Joseph aux réunions que mon père organisait à domicile. Du côté de ma mère, fervente chrétienne, toujours douce et bonne, j’ai appris l’esprit de service qui se manifestait auprès des enfants du voisinage.
Lorsqu’il a fallu choisir un métier, c’est celui d’infirmière que j’ai choisi, certainement influencée par ce que me rapportait ma mère de l’hôpital où elle se rendait parfois.
Toute ma vie, je l’ai vécue comme un sacerdoce, une réponse à un appel.
C’est ainsi que j’ai conquis mon indépendance pas à pas, de la maison familiale de Lahaut, à mon premier studio à Fort-de-France, en passant par le permis de conduire… A chaque fois, j’ai dû tenir tête à mon père qui n’approuvait pas toujours ces choix.Un jour,André Lesueur, ami de la famille, m’a demandé de rejoindre son équipe.J’ai cette fois encore répondu à l’appel; et lorsque je l’ai appris à mon père, il a souri !

Quelle place prend aujourd’hui cet engagement dans votre vie ?
Aujourd’hui, je suis membre de la commission sociale et de la commission environnement. Je vis mon engagement politique comme j’ai vécu ma carrière d’infirmière, comme je vis mon implication au sein de la paroisse ou bien au Secours catholique : avec le sens du service. Ce qui me vaut à la mairie le surnom de « Sœur Lucienne » !
Pour moi, ces différents engagements sont complémentaires. J’aime les gens, et je me retrouve bien dans la politique de proximité voulue par le maire.
A travers les visites régulières aux administrés, et grâce à mon action en tant que chrétienne, je suis mieux à même de connaître les besoins de la population.

Comment définiriez-vous votre fonction d’élue de quartier ?
Nous sommes quatre élus dans le quartier Lahaut ; nous visitons ensemble les administrés, lors des campagnes bien sûr, et le plus régulièrement possible.
Avant d’être élus du quartier, nous le sommes pour la commune dans son ensemble, et amenés en cela à intervenir ou interpeller le maire quelle que soit la problématique constatée.
En ce qui concerne Lahaut, en tant que native du quartier, j’appartiens à cette grande famille dont les membres entretiennent naturellement des liens très proches.
Je me montre particulièrement attentive aux plus âgés que je tâche d’aller voir souvent, à des moments qui leur conviennent.
Ce sont les nouveaux arrivants qu’il s’agit de repérer et d’intégrer, car ils constituent la nouvelle génération d’administrés.

Centenaires …

Centenaires - Martinique

La famille Joseph-Louis au chemin Joseph-Louis en compte en effet trois, dont deux forment un couple.
Ils ont été mis à l’honneur le 9 mars de cette année, à l’occasion de l’anniversaire de monsieur, en compagnie de la famille, de voisins, de représentants de la municipalité et du Sacré-cœur, auquel appartenait le jeune centenaire.
Si on pense à la prédisposition génétique, la longévité du couple doit certainement beaucoup aux soins prodigués par leur fille Josette Morvany.
Celle-ci se refuse en effet à remplacer par les médicaments l’attention de tout instant que demandent des personnes dépendantes (sa mère ne marche pas) et malades (son père est atteint de la maladie d’Alzheimer).
Faut-il voir là une trace de notre Martinique traditionnelle, qui perdure dans ce quartier encore préservé ?
Devenu rarissime, l’exemple simple du dévouement personnel pour sa famille est forcément
édifiant …

Bravo à ce couple exceptionnel, et à une fille d’exception !

Que sera l’année olympique de Panzo ? (1984)

Les grands saléens - couverture du dossier Hermann Panzo - mairie de rivière-salée

Gravement blessé à la cuisse et stoppé pendant deux saison, le numéro 1 du sprint français effectuera sa rentrée aux Championnats indoor les 18 et 19 février à l’INSEP.
Patrick Bourbeillon, l’entraîneur national du sprint, était mi-figue, mi-raisin. Samedi à l’issue de la journée de sélection. Côté gris : la modeste prestation des sprinters en général. Côté rose : l’annonce du retour d’Hermann Panzo mi-février, à l’occasion des Championnats de France à l’INSEP (18-19 février) sur 60m. Un retour particulièrement attendu en cette année olympique. Rappelons que le Martiniquais avait été le meilleur sprinter. Français de ces dernières années, devenant notamment finaliste olympique sur 100m à Moscou en 1980 (record personnel 10″24) en obtenant une brillante troisième place en Coupe d’Europe en 1981 en 10″29 avant de s’imposer lors du meeting « Golden sprint » de Berlin en 10″14, hélas avec 2,30m de vent favorable, devant les Wells (champion olympique à Moscou), Lattany et autres Floyd. Performance qui le plaçait dans les tout meilleurs Européens avant les Championnats d’Europe d’Athènes de 1982. Hélas ! Mille fois hélas ! « Sup-Hermann » devait gravement se claquer en mai 1982, et depuis, de pseudo-amélioration en rechutes, on ne l’a plus revu en grande compétition. On comprend donc que non seulement d’un point de vue individuel mais également en ce qui concerne le relais 4x400m dans lequel la présence d’un tel finisseur est primordiale, la guérison de Panzo soit attendue avec impatience. « Il s’est entraîné avec nous une partie du stage et semble avoir parfaitement récupérer musculairement, nous affirmait Bourbeillon. Il n’a rien perdu de ses qualités intrinsèques et est toujours aussi puissant. Il peut d’ores et déjà accélérer franchement et malgré un départ toujours déficient, il est en mesure d’aller « chercher » les meilleures coureurs présents sur de courtes distances. Ce qui est très positif. »
« En revanche, continue Bourbeillon, il est encore un peu juste au niveau de la condition physique me semble-t-il. Il lui reste encore beaucoup de travail foncier à faire pour tenir plusieurs courses d’affilée. D’ici à un mois, il a encore le temps de s’affûter. » En poussant les choses un peu loin, on peut se demander si, à 26 ans et après deux années d’interruption quasi complète avec la compétition, Hermann Panzo est en mesure de recoller au peloton de tête des meilleurs mondiaux même en ayant retrouvé l’intégrité de ses moyens physiques.
« Tout dépendra de sa motivation, répond, Bourbeillon. Il reste virtuellement le plus fort de nos athlètes mais il est indispensable qu’il se replonge très rapidement dans le grand bain et qu’il s’entraîne d’arrache-pied sous la férule de son entraîneur Lucien Sainte-Rose en qui j’ai toute confiance. »
« Sup-Hermann » de retour donc. Un come-back qui sera suivi avec l’intérêt que l’on imagine. Pour quelle année olympique ?…

Hermann Panzo : « Ne pas croire au miracle » (L’équipe 1983)

Les grands saléens - Hermann Panzo - mairie de rivière-salée

Antoine Chérubin, chrono en main, contrôle les passages de Rose-Aimée Bacoul, Raymonde Naigre, jette un œil sur Hermann Panzo, qui prend quelques départs pour de petits sprints de cinquante mètres, et soupir Il fait chaud l’enceinte de l’Institut national des sports, ce lundi. Et les rares athlètes qui ont voulu se risquer sur la piste suent abondamment. Dans un coin, Hermann Panzo se paie maintenant une séance d’assouplissement. Puis, il revient sur la piste, se place dans les starting blocks, prend un départ au pistolet actionné par Chérubin, disparait quelques minutes derrière les frondaisons, avant de revenir, dubitatif. Plus tard, Hermann Panzo reconnaîtra : « Pas terrible comme séance… j’ai peu de sensation… je suis trop en retard actuellement… mon retour à la compétition sera délicat… Helsinki, c’est râpé… »

Cela va faire maintenant plus d’un an qu’Hermann Panzo n’a plus reparu en compétition. Deux années ou les ennuis se sont multipliées : claquage en 1981, compliqué d’une poche de sang qui n’arrivait pas à se résorber, intervention chirurgicale, cinq mois sans courir, retour en Martinique, puis ce printemps, au début du mois de juin, Panzo récolte une entorse à la cheville gauche, alors que sa préparation hivernale avait déjà du retard. Résultat : le sprinter, depuis le 15 juin, jour de son arrivée en France, a dû soigner une entorse, compliqué d’un déplacement du péroné, augmentée d’un problème de genou. La poisse totale.
« Je n’ai pu recommencer sérieusement qu’il y a huit jours, explique Hermann Panzo. Il ne faut pas croire aux miracles. Avec le Nikaia lundi, l’échéance est trop proche. Je vais en parler avec mon entraîneur, mais je ne veux pas décevoir le public, et me présenter à court de conditions. En principe, je ne serai pas à Nice… »
Les ennuis s’accumulent et Hermann Panzo prend cela avec le sourire : « Faire la tête quand tout va mal n’a jamais amélioré une situation, lâche-t-il. De toute façon, je suis vacciné depuis un an. Quand on a connu autant de malheurs à la fois, il faut bien que cela s’arrête un jour. J’ai bon espoir pour les JO de Los Angeles. (Rires.)
Je ne vais pas tricher, reprend-il. Ce n’est pas en quelques semaines qu’on peut retrouver des sensations perdues il y a plusieurs mois. Surtout lorsqu’on ambitionne le plus haut niveau. »
Panzo n’est pas dupe. Lorsqu’il enregistre les résultats à l’étranger, suit les records battus, voit même la progression de la plupart des Français, il sait bien que le retard accumulé ne se refait pas en un claquement de doigts.
« Actuellement, à l’entraînement je cours sur mes qualités naturelles, sur mon acquis. Mais je ressens rien de vraiment excitant. Déjà que j’ai besoin de grosses bases physiques pour l’hiver, avec tous mes ennuis, j’avais dû retarder ma reprise pour cette saison. Or, avant les Championnats de la Martinique je me suis fait une entorse, rappelle Panzo. Le peu d’entraînement que j’avais a été remis en question.
Et puis, arrivé en France, voilà qu’on découvre des complications au genou. Les soins ont pris encore plus de temps. Dans ma tête, j’espérais arriver au moins à quatre mois d’entraînement ce qui est peu, me voilà aujourd’hui avec quelques semaines seulement. »
Hermann Panzo avait choisi comme objectif, avant les Championnats du monde d’Helsinki, le meeting de Nice, qui précédait les Championnats de France de Bordeaux. Or voilà que Nice se trouve quasiment écarté « Je vais prévenir l’organisateur. Je ne peux décemment pas me présenter sur ma forme actuelle… » Alors que les Championnats de France apparaissent d’ores et déjà comme un ultime pari, dans la seule perspective du relais aux Championnats du monde. « J’ai besoin de retrouver de rythme, assure Hermann Panzo. Actuellement, j’en manque cruellement ; je verrai après Bordeaux et les Championnats de France, mais il faudra que j’assure un temps minimal pour espérer être compétitif, même en relais… » Panzo, Lucide, n’attend pas grand-chose de la saison en cours.

Les J.O en tête

En revanche, il a suivi de près les exploits américains en sprint. « Normal que Lewis et Smith réussissent des temps canons, assure-t-il. Ils sont ambitieux, et bénéficient d’un système, aux Etats-Unis, qui les met en compétition avec d’autres sprinters, très fort, régulièrement.
Moi, ce qui me surprendrait, c’est l’inverse. Qu’il n’y ait pas de bons sprinters aux Etats-Unis.
Regardez, en France, les garçons se résignent vite. Depuis un an, je ne cours plus. Une bonne occasion de se mettre en valeur pour d’autres. Excepté Lomba et Morinière, qui s’entraînent aux Antilles, pas une perf notable. »
Panzo dit aussi : « Je suis venu à l’athlétisme par hasard, je préférais le football, mais j’ai toujours aimé me battre sur une piste. C’est quand même la motivation première. Voilà pourquoi je n’abdique pas à vingt-cinq ans. Les JO de Los Angeles, j’espère y participer. Après, j’arrête. »
Panzo, à vingt-six ans, sera-t-il en mesure de réussir un joli coup à Los Angeles ? Lui, répond : « Pendant deux ans, je ne me serais pas frotté aux meilleurs. Ce n’est pas l’idéal. Mais si, l’hiver prochain, je ne peux m’entraîner normalement, j’espère au moins retrouver mes sensations de Moscou. » D’ici là, les Championnats du monde d’Helsinki auront peut-être creusé encore un peu plus le fossé. « Je ne suis pas du genre à me plaindre, insiste Panzo. S’il y a du monde devant moi dans une course, c’est que ce jour-là je suis moins fort. En revanche, je dirais qu’il serait temps qu’en Martinique un effort soit fait pour aménager un autre stade que celui que nous possédons à Fort-de-France. Il suffit de regarder les résultats des jeunes Antillais, aux Championnats des Jeunes, pour comprendre qu’une bonne génération d’athlètes est en train de naître. »

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