Tous les maires de Rivière-Salée depuis 1829

La place de l'église à Rivière-Salée

Paroisse  – Lieutenant commissaire
Nomination par le Gouverneur

  • 1829 Mai – De PELLERIN LATOUCHE Robert Auguste. Habitant propriétaire (1791 – ?)
    De FABRIQUE SAINT-OURS (fils) Louis Marie Henry Habitant propriétaire (1766 – 1845)
  • 1835 Septembre – LEPELLETIER de CHARLERY

Commune – Maire
Nomination par le Gouverneur sur proposition du conseil municipal

  • 1839 Juin – De FABRIQUE SAINT-OURS  Louis Marie Henry. Habitant propriétaire (1766 – 1845)
  • 1842 Octobre – De FABRIQUE SAINT-OURS Joseph Antoine Gustave. Habitant sucrier (1805 – ?)
  • 1846 Octobre – De PELLERIN LATOUCHE Robert Auguste. Habitant propriétaire (1791 – ?)
  • 1848 Novembre – FOUCHE Charles Louis Marchand. Négociant (1799 – 1867)
  • 1860 Juin. HAYOT DUBOCAGE Auguste. (1822 – )
  • 1861 Mai – LEBRETON LAFEUILLéE Miram. Administrateur d’habitation. (1823 – 1878)
    FAURE Jean-Baptiste Négociant (1805 – 1863)
  • 1863 Mai – QUANTIN Joseph Habitant propriétaire. Maupéou ( ? – 1869)
  • 1870 Janvier – LEBRETON LAFEUILLEE Mars. Commerçant (1827 – 1872)
  • 1871 Août – DUFRESNE Méril Marchand. (1824 – 1873)
  • 1872 Mai – PREVOTEAU François Edmond
  • 1874 Mai – PREVOTEAU Ernest. Habitant propriétaire (1832 – 1900)
  • 1875 Mai – BRIDIN CHAUMONT-DESPORTES Louis Garçon. Econome d’habitation, Propriétaire (1833 – 1908)

Commune – Maire
Election par le conseil municipal en son sein

  • 1881 Novembre – MONDéSIR Louis
  • 1888 Mai – SAINT-LOUIS-AUGUSTIN Eudoxie. Habitant propriétaire (1843 – 1929)
  • 1900 Mai – PERIA Charles Nérée. Habitant propriétaire (1846 – 1918)
  • 1910 – HUYGHUES des ETAGES Louis André. Maître de forges (1873 – 1925)
  • 1925 Juin – SAINT-PRIX Joinville. Agriculteur (1885 – 1945)
  • 1941 Février – DESPORTES Gérard. Directeur d’école Nommé par Vichy (1887 – 1974)
  • 1943 Juillet -Joinville SAINT-PRIX. Agriculteur (1885 – 1945)
  • 1945 Septembre – JEAN-JOSEPH Alphonse. Négociant (1903 – 1965)
  • 1965 Décembre – SAINT-PRIX Jean. Médecin (1909 – 1991)
  • 1971 Mars – ELISABETH Georges. Enseignant (1926 – 2003)
  • 1989 Mars – LESUEUR André. Contrôleur C.A.F (1947 – )

L’église Notre-Dame de Fatima

Edifiée à l’initiative du père Pulvar dans les années 1960, au quartier Desmarinières à l’est de la commune, l’église Notre-Dame de Fatima porte plus souvent le nom de sanctuaire. Actuellement fermée depuis de longues années, elle permettait de nombreuses processions et pèlerinages. C’est aussi un endroit doté d’un magnifique point de vue sur une grande partie du territoire martiniquais.
Photo : JM Sutour

L’église de Saint-Jean-Baptiste

Eglise de Grand-Bourg - Rivière-Salée - Martinique

L’église de Saint-Jean-Baptiste possède un clocher unique percé de claustras (paroi ajourée).
Cet édifice a été soumis à de nombreuses reconstructions.
C’est après la seconde guerre mondiale que cette église va se parer d’un bénitier et d’un autel de marbre.
Trop petite, elle fut par la suite agrandie par les paroissiens et le curé.
Malheureusement, celle-ci a été victime d’un cyclone puis d’un tremblement de terre en 2007 et fût impraticable durant 3 ans.
Son clocher a été reconstruit et le reste restauré. Cliquez pour voir la page spéciale de la restauration de cet édifice.

Voir aussi l’histoire de son architecte originel : Marcel Salasc.

Ma semaine, je la veux … bleue !

Les Seniors en Martinique

 Chaque année, quelques jours sont consacrés à mettre en lumière une population qui bouge beaucoup plus qu’on ne le croit. Contrairement aux idées reçues, les responsabilités tendent à augmenter avec l’âge… Qui est disponible pour donner gracieusement de son temps et de son enthousiasme ? Nos aînés bien sûr ! Car entrer dans le troisième âge, c’est prendre le relais à ce moment crucial où le lien social ne tient plus qu’à notre bonne volonté.

L’alimentation des seniors au Logis Saint Jean

Repas pour les séniors à Rivière-Salée

Les seniors rencontrent des problèmes alimentaires spécifiques au vieillissement qui apparaissent à des ages variables et sont beaucoup plus marqués à plus de 85 ans. Qu’en est-il du plaisir de manger, surtout lorsque certains aliments sont à éviter, voire à proscrire ? Réponse d’un professionnel.
C’est fort d’une expérience professionnelle riche en voyages et en responsabilités diverses, qu’Hermann Coute, Saléen d’origine, a pris en charge la direction de la cuisine à l’EHPAD du Logis Saint Jean il y a une dizaine d’années. Rivière-Salée mag est allé à sa rencontre :

Rivière-Salée mag : comment se pratique votre métier dans le cadre d’un EHPAD ?
Hermann Coute : Ma mission est forcément très différente que dans un contexte hôtelier classique. En collectivité médicalisée, les aspects administratifs de la restau- ration occupent une place majeure : il s’agit de relever la température des réfrigérateurs, des camions, plusieurs fois par jour ; celle des repas avant chaque service. Il faut encore noter toutes les dates de fabrication et de péremption, ainsi que l’origine de tous les produits. Et ainsi de suite… Mais à ma bonne connaissance du métier m’a permis de m’adapter. J’organise mon travail et celui de mon équipe de sept personnes afin que la charge administrative ne prenne pas le pas sur le cœur du métier : le service aux pensionnaires.

Rivière-Salée mag : est-ce que l’on mange différemment lorsque l’on vieillit ?

Hermann Coute : Nos soixante pensionnaires, tous âgés de plus de quatre-vingt ans, ont été habitués tout au long de leur vie à une alimentation des plus traditionnelles. Ils auraient bien mangé des salaisons, de la morue et des « légumes pays » à tous les repas. Mais désormais, un tel régime ne leur convient plus : trop salé, trop calorique. Pourtant, aucun régime spécifique ne leur est imposé. En plus de leur collation de l’après- midi, nos octogénaires reçoivent trois repas équilibrés chaque jour.J’élabore leurs menus, et la diététicienne de l’établissement les vise. Ils ont d’ailleurs droit à quelques « extras » les jours fériés, le dimanche. Tous les deux mois environ, on leur sert ces plats qu’ils affectionnent particulièrement, comme le « ti-nain morue » au petit-déjeuner.

Rivière-Salée mag : un exemple de menu « spécial » ?

Hermann Coute : Ce dimanche, on leur a servi le menu suivant : salade de poulet aux poivrons en entrée ; ragoût de porc, pois cassés, ignames et courgettes aux lardons en plat de résistance ; charlottine de fruits rouges au dessert.
Ti-punch ou vin rouge agrémentent également à la demande ces repas dominicaux.

Portrait : Jenny Damazie-Edmond, animatrice de l’équipe locale du Secours catholique

Jenny Damazie-Edmond - Rivière-Salée

Du Mouvement des guides de France à la présidence de la délégation martiniquaise du Secours catholique, madame Jenny Damazie-Edmond s’est pour ainsi dire toujours engagée sur le terrain de la solidarité.C’est à son initiative qu’en 2006 une équipe du Secours catholique a pu voir le jour sur le territoire de Rivière-Salée. Elle nous a présenté l’intervention de cette équipe d’une vingtaine de personnes, principalement des femmes (l’équipe comprend 5 hommes), qui constitue le dernier ressort lorsque les situations économiques et sociales se sont trop dégradées.

Présentez-nous l’intervention du Secours catholique à Rivière-Salée :
Ce sont les services du département ou du CCAS, ou encore les proches, qui orientent les personnes vers notre permanence du jeudi matin. Elles viennent en général au départ pour une aide financière ou alimentaire. Mais c’est d’abord un accueil, une écoute de leurs difficultés qui leur est proposée.
Ensuite, il s’agit d’établir un accompagnement plus élaboré, car leurs difficultés économiques en cachent d’autres qui restent trop souvent tues : problèmes de santé, relationnels, pauvreté éducative, sont autant conséquences de la grande précarité que l’on retrouve notamment chez les femmes.
En effet, plus de 95% des personnes aidées par le Secours catholique sont des femmes.
Mères seules, femmes malades, aux retraites trop faibles, ou victimes de violences intrafamiliales, elles sont les premières victimes de notre société. Tout en lui apportant le coup de pouce maté.riel indispensable, l’équipe du Secours catholique s’efforce d’amener la per.sonne à sortir de son isolement, à développer les talents qui lui sont propres au sein d’ateliers que l’association organise dans les locaux paroissiaux.

Quel est le sens de votre engagement dans cette action ?
Mon engagement, qui est à la fois chrétien et citoyen, s’est très naturellement dirigé sur le terrain de la solidarité.
Je ne me suis pas reconnue dans cette attitude critique vis-à-vis de ce.lui qui est dans la difficulté et qui justifie trop souvent l’inaction.
C’est avec les guides que j’ai appris à servir, tout simplement, et à ne tirer aucune gloire du travail fourni, mais une satisfaction personnelle d’avoir agi de son mieux.
J’ai reçu beaucoup dans l’échange avec les personnes aidées.C’est pourquoi je sais ce que donner a d’enrichissant.
Le fait d’être une femme est bien sûr un atout pour accueillir un public majoritairement féminin et pour comprendre les situations auxquelles elles sont confrontées.
Ce qui ne veut pas dire que les hommes de notre équipe s’en sortent moins bien !
D’ailleurs les nombreux témoignages de reconnaissance écrits par des femmes que nous avons aidées en sont la meilleure preuve !

Quels sont aujourd’hui les principaux défis à relever pour l’association ?
On a vu revenir en 2009 des personnes suivies dans le passé. Cette grève a été en effet un tournant pour une situation économique qui ne cesse de se dégrader.
Puisqu’au Secours catholique nous ne pourrons pas créer des emplois, il s’agit aujourd’hui de créer des espaces de solidarité, pour per.mettre à notre public de mettre ou de remettre le pied dans l’activité.En accueillant l’autre sans le juger, il va pouvoir reprendre confiance en lui, car chacun a forcément un talent qu’il peut mettre disposition des autres.
Nous comptons sur l’idée d’« échange de savoirs » pour permettre à chacun de développer cette capacité de donner.
La transmission est également in.dispensable, et une équipe de jeunes de 14 à 18 ans est en cours de création au sein de l’équipe locale.
Un véritable local serait un outil idéal pour nous ;nous étudions toutes les solutions pour en bénéficier.
D’autre part, il est de notre mission d’acteurs de terrain de faire remonter les observations que nous faisons vers l’institution.
On a pu ainsi relever l’effet aggravant sur la précarité sociale de l’insuffisance de transports en commun ainsi que des politiques tarifaires des banques.

Bienvenue au père Benjamin François-Haugrin !

Père Benjamin Haugrin Rivière-Salée

Comment s’est passée votre intégration à Rivière-Salée ?
Mon intégration s’est bien passée. J’ai découvert une nouvelle paroisse, au mois d’octobre 2012. J’ai commencé par découvrir la communauté de Petit-Bourg, et puis ensuite la communauté de Grand-Bourg. C’est une nouvelle configuration : il y a deux communautés sur cette paroisse de Rivière-salée. Les paroissiens ont été très accueillants.

Comment s’est passé le Carême dans la paroisse ?

Nous avons organisé des temps de réflexion de Carême tous les mercredis, autour des différents textes de l’ancien testament, avec le questionnaire que le Diocèse à donné.De 18h à 20h, nous prenions deux heures pour ré.
fléchir autour du texte, autour de la foi, autour de la prière avec des chants et aussi des prières que les fidèles présents rédigeaient. Il y avait une célébration autour de la parole, autour des questions de la foi…

De nombreux paroissiens parlent avec satisfaction d’un enseignement qu’ils suivent avec vous… de quoi s’agit-il ?
Il s’agit de la doctrine sociale de l’Eglise vécue au quotidien. En fait c’est la communauté de l’Emmanuel, Pierre-Yves Gomez qui a proposé un par.cours pour permettre aux personnes de faire le lien entre l’Eglise et leurs activités dans le monde. C’est-à-dire qu’il ne faut pas chercher à fuir le monde, à fuir ses activités et ses responsabilités pour chercher Dieu : le but est d’unifier les deux.
C’est pour cela que la doctrine sociale de l’Eglise nous permet d’agir bien, c’est là que Dieu nous attends également.

Un pape Jésuite, cela vous inspire quoi ?

Un pape Jésuite, un pape sud-américain, un pape d’origine italienne, je crois que l’Eglise évolue dans le temps… un chrétien sur deux se trouve en Amérique Latine. On sait que les Jésuites ont été très présents sur ce continent. Ils ont été les premiers à annoncer la bonne nouvelle sur ce continent. Un pape Jésuite qui prend le nom de François, le père des pauvres, un pape qui choisit de vivre la pauvreté, c’est une orientation et un appel pour nous à transmettre l’évangile.Dans la doctrine sociale de l’Eglise, on s’aperçoit que l’Eglise a toujours eu une option préférentielle pour les pauvres.
Ce pape a toujours œuvré pour les pauvres, aux côtés des pauvres.
Mais on sait que la pauvreté, n’est pas seulement matérielle.
Chacun de nous avons des pauvretés, notamment la pauvreté spirituelle qui est à comblée.

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