Marchands ambulants, porteuses, voyageurs, tous ceux qui doivent fournir la Rivière-Salée pour aller de Petit Bourg à Grand Bourg ou inversement, empruntent un bac.
Plus tard, un pont sera construit, le pont Bac surélevé pour faciliter le passage des chalands ou gabarres transportant le sucre des usines vers les cargos sucriers de la baie.
Si actuellement il n’est plus utilisé, il demeure malgré tout une œuvre d’art, élément du patrimoine de la commune.
Jusqu’à la fin du siècle, cette embarcation était la seule possibilité de franchir ce cours d’eau, qui séparait la commune. Tous ceux qui souhaitaient se rendre de Petit-Bourg vers Grand Bourg et inversement, devaient emprunter le bac moyennant un droit de péage. Ce moyen de locomotion servait au transport de marchandises, voyageurs à pied ou à cheval.
Au début du xxe siècle, un pont fut construit très haut en remplacement du bac, permettant la circulation alternée de véhicules.
Plus moderne, il permettait sous son tablier, le passage des gabares chargées de marchandises, ainsi que les “yachts” qui transportaient les passagers de toutes les communes du sud vers Fort-de-France.
Le bruit particulier que faisaient les voitures lors de leur passage sur les lattes de bois du tablier du pont, retentit encore dans la mémoire des automobilistes.Source : P. Courtinard. “Plaine sucrée, rivière salée”. PCP Editions.