Le parcours du coeur famille : gratuit et ouvert à tous ! Dimanche 31 mars.

Le parcours du cœur famille est ouvert à tous et gratuit.
 
Programme manifestation
 
6h15 : Rendez-vous des participants au Palais des sports
 
6h30 : Echauffement
 
6h45 : Départ des trois randonnées
            1 marche de niveau 1 (tous publics) 4 kms
            1 marche de niveau 2 (marcheurs confirmés) 9 kms
            1 randonnée VTT (tous publics) – attention : casque obligatoire
 
Retour des  Randonneurs Etirements / collation
 
Mini-marché local

Visite des stands d’informations
–        Mesure du souffle, avec le CHU de la Meynard
–        Dépistage du diabète avec l’Association des diabétiques du Lamentin
–        Atelier de massage, relaxation, respiration avec Energie center
–        Maladies cardiovasculaires avec Long walk
–        Nutrition ( bon comportement alimentaire) avec l’Association PROMETRA
–        Nutrition ( Les cucurbitacées)avec l’Association PROMETRA
–        Les petites gestes qui soulagent avec l’Association PROMETRA
–        Alcool, toxicomanie et dopage avec ACEATE
–        Atelier massage avec le club Mon bien être « O » 21
–        Mesure de pourcentage de graisse corporel : avec le Club Mon bien être « O »21
–        Massage des jambes avec le Club Mon bien être « O » 21
 
11h30 : Fin de la manifestation

Les champs de cannes de Rivière-Salée (vidéo)

Champs de cannes en martinique

Nous les voyons tous les jours…
Nos champs de cannes font partie de la richesse de notre paysage.

Atelier de yoga gratuit ? C’est le Sport After Work® de jeudi !

Yoga à Rivière-Salée

Atelier animé par José Chalons. Praticien depuis une trentaine d’années je propose une synthèse du yoga de l’énergie du kundalini Yoga en conservant le protocole du Hatha-Yoga.

Ce mois-ci, nous vous proposons de pratiquer le yoga dans le cadre du Sport After Work.
Cet atelier offrira à travers la pratique de postures (les asanas) et des exercices de respiration (les pranayama) une technique d’évolution personnelle qui nous permet d’améliorer progressivement notre capacité de concentration, notre autonomie, notre relation, nos rapports aux autres, notre qualité de vie.

 

Obligatoire : pensez à venir avec votre tapis.
Cet atelier est gratuit.

Jeudi 28 février 2019 à 18H00 au palais des sports de Rivière-Salée.

“Silver Parade” : la tenue traditionnelle martiniquaise valorisée à Rivière-Salée (Mart la 1ère)

La première “Silver Parade” de Rivière-Salée a rassemblé grands-parents, parents et enfants, vêtus de leurs tenues traditionnelles martiniquaises, lors d’une belle parade samedi après-midi (23 février 2019), dans la ville.
Martinique la 1ère était là !

Lire la suite ici.

Silver Parade – Infos pratiques : parkings, point de rendez-vous, restauration…

Ce samedi 23 février vous pouvez arriver tôt à Rivière-Salée.

Nous vous donnons rendez-vous à 14h au Stade de Trenelle, mais vous pourrez arriver plus tôt pour déjeuner.

Parkings :

Deux parkings relais sont prévus pour vous permettre de garer facilement et de prendre des navettes SudLib vers le bourg.
Voici la liste :

  1. Parking relais Espace Laguerre à Petit-Bourg
  2. Parking relais Domaine de Château Gaillard

Des navettes SudLib seront organisées entre ces parkings et le bourg de Rivière-Salée. Tarif spécial 3€ A/R.

Voir en plein écran

Restauration :

Plusieurs de nos restaurants typiques seront spécialement ouverts pour vous.
Donc notre conseil : arrivez tôt, déjeunez sur place.

 

Le parcours :

Voici le point de rendez-vous et le parcours

Voir en plein écran

 

Et tous les renseignements en 40 secondes en vidéo 🙂

Valeurs Saléennes, partenaire de la Silver Parade

Valeurs saléennes - Silver Parade

La Silver Parade est heureuse de compter sur l’association Valeurs Saléennes.
Cette association a pour but de défendre les intérêts matériels et moraux de tous les retraités et personnes âgées et leur assurer une meilleure vie à travers des sorties, des activités et voyages.
Le siège social est à Rivière-Salée, à la maison des séniors, rue Joinville SAINT-PRIX.

Présentation du costume traditionnel aux Antilles

Costume traditionnel - Silver Parade - Martinique

Nous commencerons notre voyage dans le temps en 1848. La date 1848 nous assure un repère historique fiable. C’est également une période intense qui comporte sa part de souffrance et d’espoir. En effet, les traces iconographiques antérieures à cette date sont le plus souvent des gravures, des peintures qui ne peuvent constituer à elles seules des textes historiques1. Or, pour rechercher les costumes d’antan, rien ne vaut u ne image…
La première fois que nous découvrons une robe à corps c’est dans une représentation de l’inauguration de la statue de l’impératrice Joséphine en avril 1859.
A cette époque et d’après les écrits, on ne portait pas que la robe à corps, mais aussi la jupe-chemise, la gaule (tenue d’intérieur appelée wòb-di-chanm).

IMPORTANT : De nos jours, une appellation impropre attribue le terme « robe grand-mère » à la robe à corps. Il convient de rétablir les termes exacts : wòb ti-do ou wòb-a-kò ou gwanwòb.

Source : ABIYÉ – Extrait de travaux de recherche présenté par Mme Yvelise GROS-DUBOIS Maître-formateur honoraire. Téléchargez le document ici.

1 .1. La tenue de tous les jours

La robe douillette ou wòb ti-do ou wòb-a-kò ou gwanwòb.
Cette robe est nommée « à corps », car elle tient bien au corps comme un corset. Ample devant, elle peut être portée en toutes circonstances, notamment par la femme enceinte.
Il faut 9 à 10 mètres de tissu pour la réaliser. Le dos est ajusté, ne descend pas à la taille, d’où le terme petit dos. L’effet de corset est rendu par l’ensemble des plis, les cordons intérieurs et le petit bourrelet, la mahoulette.

Elle se décline en « colinette », robe « ti-collet », portée en particulier par les jeunes filles.

Costume traditionnel - Silver Parade - Martinique

Les tenues d’apparat :

* La jupe-chemise : est composée comme son nom l’indique, d’une jupe et d’une chemise.
La chemise est confectionnée dans une batiste très fine garnie de dentelles, de plis avec des manches qui s’arrêtent aux coudes. Elle est boutonnée par des boutons en or.
La jupe très ample et très large par derrière avec une queue et nouée jusqu’au-dessus des seins.

* La robe à corps : C’est la quantité et la richesse du tissu utilisé qui la différencie de la robe de tous les j ours. Il s’agit de satin, de satin broché, satinette, taffetas, brocart.
Le jupon : en faille, en taffetas avec des volants plissés, superposés ou b rodés ; en dentelle chantilly.
Le foulard : est assorti au jupon. Dans les années 30, apparaît la visite, sorte d e cape qui remplace le foulard.

Les grandes périodes du costume :

– De 1848 à 1930 : mise en place du costume.
– De 1930 à 1950 : Déclin progressif (elle est de moins en moins portée).
– De 1950 à 1960 : période doudouiste ; le costume antillais est « folklorique » (groupes La Brisquante, Acacia, Balisier…)
– De 1960 à nos jours : revendications identitaires qui donne sa place au costume « créole » qui réintègre le patrimoine culturel ; au point de devenir un sujet de recherche pour les historiens, et une source d’inspiration pour les stylistes.
La grand-robe prend le pas sur la jupe-chemise dès la fin du 19ème (1880) à nos jours.
Tous ces costumes étaient agrémentés d’une coiffe en madras spécifique (tenue d’apparat avec la « tête calendé » ou avec une chaudière…)

De nos jours, de nombreux modèles crées par les stylistes Guadeloupéens s’inspirent de la robe traditionnelle en utilisant des matières modernes (viscose, polyester, etc…). Cependant, afin de ne pas créer de confusion, il serait souhaitable de bien faire la distinction entre la robe à corps et celles qui s’en sont inspirées ; ce serait le garant de la préservation de l’authenticité du costume traditionnel antillais.

2. Présentation du costume traditionnel masculin.

De 1848 à nos jours : le costume d’homme a peu évolué.
Les vêtements des hommes, inspirés de la mode européenne, ne diffèrent qu’en fonction du milieu social.

Les patrons, les professions libérales, les employés de commerce (blancs, mulâtres, noirs) portent :
– Tous les jours, le complet veston blanc en toile de lin ou en drill, accompagné du casque colonial ou du panama ou du « mossant » (sorte de feutre mou).
– Les jours de fête, le complet veston noir, en drap ou en laine, avec revers en soie, chemise blanche, « lavallière » (sorte de cravate), chaussures vernis noires, canne à pommeau d’argent ou parapluie noir.
– Pour les grandes cérémonies, le costume « queue de pie » appelé « queue de morue ».
– La tenue d’intérieur, les « chinoises » et les « mauresques »larges pantalons amples et larges blouses

Les dockers, les travailleurs occasionnels (« gyobè ») sont en culotte trois/quart, torse nu, chapeau « bakoua ».
Les ouvriers agricoles, d’usine portent : le « dicament », chemise large en grosse toile à col droit et large pantalon retenu à la taille par une ficelle, un chapeau.
Pour les plus démunis :
– Tous les jours des vêtements déchirés, harde, guenilles.
– Les dimanche et jours de fêtes, le costume.

Le commandeur sur l’habitation complet de drill blanc ou kaki, chemise à manches longues, casque, parapluie vert et bottes de cuir.

 

Autres sources bibliographiques (non exhaustives) qui vous permettront d’approfondir vos connaissances sur le sujet :

  • – L-R Abenon, D. Begot et coll : Relire l’histoire et la géographie de l’espace caribéen, Hachette éduction (2001)
  • – Hartmann et Cazabon, Album martiniquais Ed Ciceri (1880)
  • – L-R. Beuze, Costumes de femmes, conseil régional de La Martinique (1989)
  • – L-R. Beuze et L. Hayot, Costumes créoles, Ed Fabres Domergues (1999)
    Club Soroptimist de Basse-Terre, Costumes et bijoux créoles, regard sur le passé, région Guadeloupe et ville de Basse-Terre (1994)
  • – M-Th Lung Fou – Guide pratique de la femme Antillaise
X