Quels sont les horaires de l’antenne de justice ?

Antenne de justice - Mairie de Rivière-Salée

L’antenne de justice est ouverte :

  • De lundi à jeudi matin de 8h à 13h
  • Lundi et jeudi après-midi 14h30 à 17h

Son rôle : Avocat conseil, conciliateur de justice, médiation pénale , aide aux victimes… Cliquez ici pour mieux connaître l’antenne de justice.
Adresse : rue Alexandre Zonzon 97215 Rivière-Salée
Téléphone : 05 96 51 79 08

L’alimentation des seniors au Logis Saint Jean

Repas pour les séniors à Rivière-Salée

Les seniors rencontrent des problèmes alimentaires spécifiques au vieillissement qui apparaissent à des ages variables et sont beaucoup plus marqués à plus de 85 ans. Qu’en est-il du plaisir de manger, surtout lorsque certains aliments sont à éviter, voire à proscrire ? Réponse d’un professionnel.
C’est fort d’une expérience professionnelle riche en voyages et en responsabilités diverses, qu’Hermann Coute, Saléen d’origine, a pris en charge la direction de la cuisine à l’EHPAD du Logis Saint Jean il y a une dizaine d’années. Rivière-Salée mag est allé à sa rencontre :

Rivière-Salée mag : comment se pratique votre métier dans le cadre d’un EHPAD ?
Hermann Coute : Ma mission est forcément très différente que dans un contexte hôtelier classique. En collectivité médicalisée, les aspects administratifs de la restau- ration occupent une place majeure : il s’agit de relever la température des réfrigérateurs, des camions, plusieurs fois par jour ; celle des repas avant chaque service. Il faut encore noter toutes les dates de fabrication et de péremption, ainsi que l’origine de tous les produits. Et ainsi de suite… Mais à ma bonne connaissance du métier m’a permis de m’adapter. J’organise mon travail et celui de mon équipe de sept personnes afin que la charge administrative ne prenne pas le pas sur le cœur du métier : le service aux pensionnaires.

Rivière-Salée mag : est-ce que l’on mange différemment lorsque l’on vieillit ?

Hermann Coute : Nos soixante pensionnaires, tous âgés de plus de quatre-vingt ans, ont été habitués tout au long de leur vie à une alimentation des plus traditionnelles. Ils auraient bien mangé des salaisons, de la morue et des « légumes pays » à tous les repas. Mais désormais, un tel régime ne leur convient plus : trop salé, trop calorique. Pourtant, aucun régime spécifique ne leur est imposé. En plus de leur collation de l’après- midi, nos octogénaires reçoivent trois repas équilibrés chaque jour.J’élabore leurs menus, et la diététicienne de l’établissement les vise. Ils ont d’ailleurs droit à quelques « extras » les jours fériés, le dimanche. Tous les deux mois environ, on leur sert ces plats qu’ils affectionnent particulièrement, comme le « ti-nain morue » au petit-déjeuner.

Rivière-Salée mag : un exemple de menu « spécial » ?

Hermann Coute : Ce dimanche, on leur a servi le menu suivant : salade de poulet aux poivrons en entrée ; ragoût de porc, pois cassés, ignames et courgettes aux lardons en plat de résistance ; charlottine de fruits rouges au dessert.
Ti-punch ou vin rouge agrémentent également à la demande ces repas dominicaux.

Justice de proximité : l’antenne de justice

Antenne de justice - Mairie de Rivière-Salée

Afin de répondre aux attentes des citoyens en matière de justice, celle-ci se doit d’être accessible, rapide et égale pour tous.
Or la distance géographique, la distance sociale liée à des contraintes économiques et culturelles, enfin la distance temporelle liée à des délais excessifs de traitement, lais.sent à l’écart une partie de la population.
Les antennes de justice, structures de première instance compétentes en matière civile et pénale pour régler les petits litiges de la vie quotidienne viennent réduire ces trois types de distances qui freinent l’accès à la justice.
Inaugurée en mars 2006, l’antenne de justice de la rue Alexandre-Zonzon a pour mission d’assurer la prévention et le dénouement de certains litiges en privilégiant des solutions à l’amiable rapides et de qualité (conciliation, médiation).
Les deux points de fort de la structure s’avèrent être l’écoute approfondie à la fois des doléances des demandeurs mais aussi des éléments apportés par les défenseurs.
En 2012, l’antenne de justice et du droit de Rivière-Salée 252 personnes ont été reçues sur 291 rendez-vous avec l’un des intervenants de la structure.

  • 19 constats d’accord, écrits ou verbaux, entre les parties, et qui concernaient des problèmes de servitude, de remboursement de créances, de loyers impayés, de malfaçons et de troubles du voisinage, ont été conclus.
  • En ce qui concerne les demandes de conciliation pour des questions d’ordre familial, les demandeurs ont été dirigés vers les instances compétentes (avocat, juge aux affaires familiales).
  • De nombreux litiges exposés à l’antenne de justice et du droit ont été réglés, hors conciliation, après orientation auprès d’instances diverses (notaires, archives départementales, bureau des hypothèques, etc.).

Portrait : Jenny Damazie-Edmond, animatrice de l’équipe locale du Secours catholique

Jenny Damazie-Edmond - Rivière-Salée

Du Mouvement des guides de France à la présidence de la délégation martiniquaise du Secours catholique, madame Jenny Damazie-Edmond s’est pour ainsi dire toujours engagée sur le terrain de la solidarité.C’est à son initiative qu’en 2006 une équipe du Secours catholique a pu voir le jour sur le territoire de Rivière-Salée. Elle nous a présenté l’intervention de cette équipe d’une vingtaine de personnes, principalement des femmes (l’équipe comprend 5 hommes), qui constitue le dernier ressort lorsque les situations économiques et sociales se sont trop dégradées.

Présentez-nous l’intervention du Secours catholique à Rivière-Salée :
Ce sont les services du département ou du CCAS, ou encore les proches, qui orientent les personnes vers notre permanence du jeudi matin. Elles viennent en général au départ pour une aide financière ou alimentaire. Mais c’est d’abord un accueil, une écoute de leurs difficultés qui leur est proposée.
Ensuite, il s’agit d’établir un accompagnement plus élaboré, car leurs difficultés économiques en cachent d’autres qui restent trop souvent tues : problèmes de santé, relationnels, pauvreté éducative, sont autant conséquences de la grande précarité que l’on retrouve notamment chez les femmes.
En effet, plus de 95% des personnes aidées par le Secours catholique sont des femmes.
Mères seules, femmes malades, aux retraites trop faibles, ou victimes de violences intrafamiliales, elles sont les premières victimes de notre société. Tout en lui apportant le coup de pouce maté.riel indispensable, l’équipe du Secours catholique s’efforce d’amener la per.sonne à sortir de son isolement, à développer les talents qui lui sont propres au sein d’ateliers que l’association organise dans les locaux paroissiaux.

Quel est le sens de votre engagement dans cette action ?
Mon engagement, qui est à la fois chrétien et citoyen, s’est très naturellement dirigé sur le terrain de la solidarité.
Je ne me suis pas reconnue dans cette attitude critique vis-à-vis de ce.lui qui est dans la difficulté et qui justifie trop souvent l’inaction.
C’est avec les guides que j’ai appris à servir, tout simplement, et à ne tirer aucune gloire du travail fourni, mais une satisfaction personnelle d’avoir agi de son mieux.
J’ai reçu beaucoup dans l’échange avec les personnes aidées.C’est pourquoi je sais ce que donner a d’enrichissant.
Le fait d’être une femme est bien sûr un atout pour accueillir un public majoritairement féminin et pour comprendre les situations auxquelles elles sont confrontées.
Ce qui ne veut pas dire que les hommes de notre équipe s’en sortent moins bien !
D’ailleurs les nombreux témoignages de reconnaissance écrits par des femmes que nous avons aidées en sont la meilleure preuve !

Quels sont aujourd’hui les principaux défis à relever pour l’association ?
On a vu revenir en 2009 des personnes suivies dans le passé. Cette grève a été en effet un tournant pour une situation économique qui ne cesse de se dégrader.
Puisqu’au Secours catholique nous ne pourrons pas créer des emplois, il s’agit aujourd’hui de créer des espaces de solidarité, pour per.mettre à notre public de mettre ou de remettre le pied dans l’activité.En accueillant l’autre sans le juger, il va pouvoir reprendre confiance en lui, car chacun a forcément un talent qu’il peut mettre disposition des autres.
Nous comptons sur l’idée d’« échange de savoirs » pour permettre à chacun de développer cette capacité de donner.
La transmission est également in.dispensable, et une équipe de jeunes de 14 à 18 ans est en cours de création au sein de l’équipe locale.
Un véritable local serait un outil idéal pour nous ;nous étudions toutes les solutions pour en bénéficier.
D’autre part, il est de notre mission d’acteurs de terrain de faire remonter les observations que nous faisons vers l’institution.
On a pu ainsi relever l’effet aggravant sur la précarité sociale de l’insuffisance de transports en commun ainsi que des politiques tarifaires des banques.

L’épicerie sociale : une aide municipale dans la dignité !

Epicerie sociale de Rivière-Salée - Martinique

L’épicerie sociale ne vise pas uniquement la fourniture à moindre coût de denrées alimentaires. Elle apporte une aide financière par le biais de l’alimentation : les bénéficiaires achètent les denrées alimentaires à hauteur de 20% du prix réel.

  • Elle favorise les rencontres conviviales ;
  • Elle propose des ateliers thématiques sur des problématiques comme la gestion budgétaire du ménage, l’accès aux droits, l’hygiène et la santé… C’est un levier qui doit servir à l’insertion de la personne en lui permettant de retisser du lien social, d’apprendre à gérer ses ressources, de mieux se nourrir… de modifier les habitudes et permettre aux bénéficiaires de re- partir sur de nouvelles bases.

Ainsi, les économies réalisées pendant la période de fréquentation de l’épicerie doivent permettre de financer un projet comme l’aménagement du logement ou le paiement d’une facture de consommation d’eau ou d’énergie.
Les familles sans ressources, surendettées ou devant faire face à une situation difficile temporaire peuvent dé- poser une demande d’admission qui est étudiée par une commission interne au CCAS. Il est tenu compte principalement du reste à vivre (ressources – charges) de l’engagement à participer aux ateliers et du projet social du bénéficiaire.

L’accès à l’épicerie est accordé pour une durée de 3 mois. Le nombre de bénéficiaires est limité à 10 par session. Les partenaires associés au fonctionnement de l’épicerie sont : la CAF (Caisse d’Allocations Familiales), le CRIAADS (Centre de Ressources et d’Informations et d’Aide à L’accès aux Droits Sociaux), le Secours Catholique, EDF, la Banque Alimentaire

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