Fête du quartier de Desmarinières

De 6 heures du matin jusque tard dans la soirée, temps forts et attractions variées se sont succédés.
Le frid (foyer rural « Inflexible » de Desmarinières) avait bien fait les choses, à commencer par un hommage à l’enfant du quartier, André Varasse, grand sportif disparu trop t. C’est avec beaucoup d’émotion que le frère et les anciens camarades d’André Varasse ont évoqué sa mémoire au moment de recevoir leurs médailles d’anciens coureurs de l’Inflexible. Cette remise de prix
fut également l’occasion pour ces témoins du quartier, de réaffirmer les valeurs du sport et de l’amitié qui les anime. Car il peut paraître loin le Desmarinières qui vit en 1960 ses habitants ériger de leurs mains, sous l’impulsion du père Marcel Pulvar, l’église Fatima, restée longtemps un haut lieu de pèlerinage pour les Martiniquais. Cependant, la force et l’humanité du quartier sont encore palpables.

Bra fanmi pa ka kasé

Nous avons interrogé Guy-Albert Bernadine, 5ème adjoint au maire et « enfant » du quartier, sur la recette de ce lien qui unit les habitants de Desmarinières et qui s’est exprimé lors de cette journée hommage : « Bra fanmi pa ka kasé », nous confie-t-il, évoquant une structure sociale qui se confond avec les liens familiaux reliant la plupart des habitants.

À Desmarinières, grâce à ces grandes fratries de dix, quinze et parfois vingt enfants qui caractérisent nos campagnes d’hier, tout le monde est cousin. En famille, la solidarité est une chaîne qui ne se rompt pas. Et à Desmarinières, elle semble tenir bon… Le mouvement associatif est d’ailleurs pour beaucoup dans la fierté des habitants d’appartenir au quartier de Des-marinières. Le soleil levant, première association sportive et culturelle, voit le jour dès 1946, rejointe en 1962, par l’Inflexible. Plus de quarante ans plus tard, et fort de ses cent-cinquante adhérents, le foyer rural Inflexible de Desmarinières se place en deuxième position des foyers ruraux martini.quais. C’est à son premier président, directeur d’école, Hippolyte Cayol, dit Titi, que l’on doit l’hymne de l’Inflexible, unique en son genre.
Lors de la fête du quartier, il s’est élevé une fois encore, pour le plaisir de chacun. Son texte, que vous découvrirez ou redécouvrirez prochainement dans nos pages, est un témoignage d’une certaine époque pour tous les Saléens.

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