Savez-vous planter bio ?

Planter bio - Rivière-salée

Comment récolter le fruit de ses efforts en utilisant moins de produits chimiques et d’eau d’arrosage ?
Si la récupération d’eau de pluie est un incontournable sur lequel l’on n’insistera pas ici, voici quatre principes, qui vous éclaireront dans votre quête d’un autre jardinage. En les mettant en pratique, vous redécouvrirez d’abord certaines valeurs : celles du temps de la nature, du plaisir des découvertes, de l’observation et de la santé. De l’économie aussi : pourquoi dépenser dans des produits qui risquent de nous empoisonner ? Pourquoi se lancer dans de grandes plantations qui vont devenir une contrainte plut qu’une satisfaction ? Privilégions l’échelle humaine !

1. Faire connaissance avec l’environnement de son jardin : la bonne plante au bon endroit s’épanouit mieux et demande moins de soins. Les « jardins créoles » le savent, et ceux qui en ont recueilli les secrets peuvent être consultés. Mais vous pouvez prendre le temps d’observer le sol et les conditions climatiques propres à votre jardin, et choisir ensuite les végétaux qui s’y adaptent le mieux.

2. Adapter ses pratiques de jardinage aux caractéristiques de son jardin : travail du sol, arrosage et fertilisation doivent être adaptés aux caractéristiques du sol, du climat et des végétaux.Une plante en bonne santé
est moins sensible aux attaques des ravageurs et maladies, ce qui permet de limiter les traitements. Là encore, votre expérience ou celle des autres seront indispensables.

3. Mettre en place des mesures préventives : au jardin comme ailleurs, mieux vaut prévenir que guérir. Observez encore, et privilégiez les mesures préventives aux traitements curatifs. Surélevez les plantations ou bien
protégez-les avec des filets pour empêcher les parasites de les attaquer.

4.Accepter de redonner des droits à la nature : sans viser à tout prix la perfection, il s’agit de rechercher dans son jardin un équilibre entre différentes formes de vie.On privilégiera les interventions manuelles ou naturelles. On tolérera un certain degré d’infestation avant d’intervenir chimiquement. On acceptera parfois des fruits et légumes peut-être plus petits et une récolte moins abondante. Et puis, regardez ! Des hes bienvenus comme les oiseaux, les papillons et les abeilles, reviennent dans votre jardin !
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site du ministère de l’écologie et du développement durable : www.developpement-durable.gouv.fr

Sports : L’Éclair monte au filet !

volley-ball - Ville de Rivière-Salée en Martinique

Les joueuses de l’Éclair club volley-ball (ECVB pour les « afficionados ») sont des habituées de la poule excellence du championnat martiniquais, ainsi que des play-offs. Aux cés d’Hermann Coute, président du club depuis trois ans, et désormais vice-président de la ligue de volley de Martinique, une poignée de passionnés donnent le meilleur d’eux-mêmes pour faire perdurer l’aventure : la secrétaire générale du club, Délice Delépine, les entraîneurs Claude Sanidin et Julien Arrous, des joueuses « historiques » telles Laëtitia Laclef, capitaine de l’équipe féminine, Laura Lung-Fou-Afau, Marie-Claude Annette…

volley-ball féminin - Ville de Rivière-Salée en Martinique

L’ECVB est un club pour lequel l’esprit d’équipe n’est pas un vain mot. Pour la rentrée, le président a d’ores et déjà prévu pour ses joueuses les services d’un « coach mental » chargé de les aider à gérer la pression des matches. Il a aussi empoigné son bâton de pèlerin en quête des sponsors indispensables au fonctionnement du club, et qui permettront aux seniors saléens de revenir au sein d’un club auquel ils sont très attachés. Il faut dire que l’Éclair bénéficie dans le milieu d’une très bonne réputation de sérieux et de sportivité à laquelle son président n’est pas étranger.Ceci vaut notamment au club l’intérêt des volleyeuses qui s’installent dans le département. Et grâce à ses équipes de minimes et benjamins garçons et filles, la relève est assurée. Selon notre vice – président de ligue, un championnat Jeunes devrait voir le jour en 2013. En attendant, passionnez-vous pour les matches de volley-ball. Cela se passe le samedi soir ou le dimanche matin au palais des sports de Trénelle, et ces dames ont besoin de vous !

Portes ouvertes sur les activités

Les ateliers guitare

Cette année 2013, l’offre d’enseignement musical est toujours aussi riche, et l’on n’a que l’embarras du choix : guitare, piano, accordéon, chant, trompette, saxophone, flûte, basse, clarinette, percussions, batterie. Des cours collectifs d’arts appliqués permettront de se familiariser à la pratique du fusain, de l’aquarelle, l’huile, et d’aborder le dessin animé, l’histoire de la peinture et la technique de numérisation. Cté sport, c’est l’initiation à la gymnastique sportive qui vient compléter l’offre des ateliers municipaux. Quant au cirque, il fait sa rentrée cette année dans les ateliers grâce à l’association Millenium.
Mais ce n’est pas tout : le partenariat que la ville entretient avec diverses associations sportives et culturelles ouvre largement l’éventail des activités que les Saléens trouvent à leur porte : West indies taekwondo, AM4 pour le bèlè ; l’association Wozo de Suzy Singa pour le théâtre ; Pozéart et Gabriel Cibrélis pour les percussions : le Club Viva la salsa ; la compagnie Entrenou de Fabienne Marajo pour les danses modern’jazz, traditionnelles, salsa, indiennes, mais aussi taïchi, activité d’éveil et gymnastique pour adulte ; l’association Ikebana de Marie-Claude Dutrut pour l’art floral japonais du même nom.Il y en a décidément pour toutes les vocations.
Les foyers ruraux et autres associations culturelles, sportives et de loisirs de Rivière-Salée ne sont d’ailleurs pas en reste, et la liste de leurs propositions serait trop longue à énumérer.

Que vous privilégiez la proximité ou bien la passion, faites confiance au numéro spécial rentrée culturelle et sportive du «Tout savoir » pour choisir dans le foisonnement des offres.
Vous ne l’avez pas reçu ?
Faites-en la demande auprès du service culture et sport.
service culture et sport : 05 96 68 70 61
https://www.facebook.com/ToutSavoirRS

De Desmarinières à Paris : portrait d’une Saléenne brillante

Aurélie Agathine - Ville de Rivière-Salée en Martinique

En 2008, la ville de Rivière-Salée saluait sa réussite au baccalauréat dans la série S, avec une mention très bien. Maintenant, la jeune femme a cinq années de pharmacie et deux concours nationaux à son actif (29ème pour l’entrée pharmacie et 80ème pour l’internat).
Durant les deux semaines de congés qu’il lui restait, notre « pharmacienne » est venue se ressourcer auprès des siens avant d’entamer quatre années d’un nouveau cycle dans la spécialité qui avait fait naître sa vocation : la biologie médicale.

C’est rue Tôle, au quartier Desmarinières, qu’Aurélie a grandi, entre sa mère, ses grands-parents, marraine, oncles et tantes, cousins, sans oublier son petit frère, dont elle connaît les capacités, même s’ils ne partagent pas les mêmes passions. A cet entourage, qui n’a eu de cesse de l’encourager et de la soutenir, financièrement et moralement, elle tient à exprimer sa profonde reconnaissance. Loin de cette famille aimante, la jeune fille a réussi à organiser autour de ses études une vie équilibrée : coquette et industrieuse, Aurélie a appris toute seule à coudre et réalise désormais ses vêtements.Elle prend aussi plaisir à cuisiner de bonnes choses, qu’elle partage avec les amis de tous horizons qu’elle a rencontrés durant son cursus. Des amis studieux et partageant ses goûts, elle a toujours su s’en faire : avec l’une de ses camarades du lycée Joseph Zobel, elles se sont épaulées durant toutes leurs études à la faculté de pharmacie de Châtenay-Malabry.
Le destin d’Aurélie est aujourd’hui résolument lié à la capitale française, dont elle apprécie l’animation et la variété culturelle. Elle y fera bientôt sa rentrée à l’hôpital en tant qu’interne, et c’est une nouvelle vie qui commence pour elle.
Nous présentons nos félicitations à sa maman Josette Agathine, agent municipal à l’école mixte A, pour ce parcours exemplaire.

Aurélie Agathine - Ville de Rivière-Salée en Martinique
Aurélie Agathine

Voir aussi :

Fête du quartier de Desmarinières

Fête du quartier de Desmarinières.

De 6 heures du matin jusque tard dans la soirée, temps forts et attractions variées se sont succédés.
Le frid (foyer rural « Inflexible » de Desmarinières) avait bien fait les choses, à commencer par un hommage à l’enfant du quartier, André Varasse, grand sportif disparu trop t. C’est avec beaucoup d’émotion que le frère et les anciens camarades d’André Varasse ont évoqué sa mémoire au moment de recevoir leurs médailles d’anciens coureurs de l’Inflexible. Cette remise de prix
fut également l’occasion pour ces témoins du quartier, de réaffirmer les valeurs du sport et de l’amitié qui les anime. Car il peut paraître loin le Desmarinières qui vit en 1960 ses habitants ériger de leurs mains, sous l’impulsion du père Marcel Pulvar, l’église Fatima, restée longtemps un haut lieu de pèlerinage pour les Martiniquais. Cependant, la force et l’humanité du quartier sont encore palpables.

Bra fanmi pa ka kasé

Nous avons interrogé Guy-Albert Bernadine, 5ème adjoint au maire et « enfant » du quartier, sur la recette de ce lien qui unit les habitants de Desmarinières et qui s’est exprimé lors de cette journée hommage : « Bra fanmi pa ka kasé », nous confie-t-il, évoquant une structure sociale qui se confond avec les liens familiaux reliant la plupart des habitants.

À Desmarinières, grâce à ces grandes fratries de dix, quinze et parfois vingt enfants qui caractérisent nos campagnes d’hier, tout le monde est cousin. En famille, la solidarité est une chaîne qui ne se rompt pas. Et à Desmarinières, elle semble tenir bon… Le mouvement associatif est d’ailleurs pour beaucoup dans la fierté des habitants d’appartenir au quartier de Des-marinières. Le soleil levant, première association sportive et culturelle, voit le jour dès 1946, rejointe en 1962, par l’Inflexible. Plus de quarante ans plus tard, et fort de ses cent-cinquante adhérents, le foyer rural Inflexible de Desmarinières se place en deuxième position des foyers ruraux martini.quais. C’est à son premier président, directeur d’école, Hippolyte Cayol, dit Titi, que l’on doit l’hymne de l’Inflexible, unique en son genre.
Lors de la fête du quartier, il s’est élevé une fois encore, pour le plaisir de chacun. Son texte, que vous découvrirez ou redécouvrirez prochainement dans nos pages, est un témoignage d’une certaine époque pour tous les Saléens.

Pour en finir avec la fracture numérique.

Atelier informatique - Médiathèque

Près de sept foyers martiniquais sur dix sont équipés d’un micro ordinateur, 69% contre 55% sont équipés d’une connection haut débit. Cette tendance ne rend cependant pas compte des disparités existant au sein du territoire. En effet, pour un certain nombre d’entre nous, ce que l’on appelle la « fracture numérique » est avant tout une fracture non pas économique ou culturelle, mais technique. Or à l’échelle individuelle, l’impossibilité d’accéder « normalement » à une connexion Internet est difficile à accepter. C’est ainsi qu’au nom de l’équité d’accès entre les citoyens, la région Martinique met en oeuvre un réseau de fibre optique haut débit visant notamment à desservir les « zones blanches », délaissées par les opérateurs privés.
Elle a saisi pour ce faire l’opportunité offerte par le Programme national pour le très haut débit, remplacé en février 2013 par le plan France très haut débit. Ce dernier prévoit la mobilisation de vingt milliards d’euros dans les dix prochaines années pour développer l’accès au très haut débit pour tous, dont environ trois milliards d’euros de subvention apportés par l’État pour soutenir les projets des collectivités territoriales.

Le programme d’extension du réseau Internet régional en Martinique, qui entend mobiliser des financements à la fois de l’Europe, de l’État, de la région et des communes, envisage de couvrir en huit années l’ensemble du territoire en « très haut débit ». Il s’appuie sur le Schéma directeur territorial d’aménagement numérique (SDTAN). Recensant les infrastructures et réseaux de communications électroniques existants, ce schéma identifie précisément les zones qu’ils desservent, et présente une stratégie de développement de ces réseaux, concernant prioritairement ceux à très haut débit fixe et mobile, y compris satellitaires, permettant d’assurer la
couverture du territoire concerné.
Un tel schéma vise à favoriser la cohérence des initiatives publiques et leur bonne articulation avec l’investissement privé.

2014 : la fin des zones blanches* à Rivière-Salée
La ville de Rivière-Salée est concernée par les « zones blanches » : sur son territoire, la cartographie a mis en évidence un besoin d’extension du réseau sur les hauteurs de la commune (axe routier Fond-Masson, Régale, Guinée, Dufresne, Dédé…). Partie prenante de la dynamique régionale, la municipalité prend part au comité de pilotage adossé au programme d’extension régional qui vise à améliorer la situation de six mille cinq cents lignes, dont deux mille six cents peuvent être éligibles à l’ADSL. Sous l’autorité de la région, des travaux de génie civil ont d’ores et déjà été entamés. Les secteurs Dufresne et Dédé – Lahaut seront ainsi desservis par des répartiteurs, installés respectivement au lieu-dit Régale (RN8) et au lieu-dit Desmarinières (RD8), pour lesquels la municipalité a délivré les autorisations d’implantation.

*Zones blanches : zone où la connexion à Internet est difficile, voire impossible.

Fête de la famille 2013

Fête de la famille 2013

La ville de Rivière-Salée s’est proposée de le faire le samedi 8 juin 2013 au palais des sports.
À cette occasion, elle a souhaité rendre un hommage particulier à des mères méritantes de famille nombreuse, en leur remettant cette distinction qu’est la médaille de la famille. Celle-ci vient récompenser les mères ayant élevé dignement de nombreux enfants.Elle est de bronze pour quatre ou cinq enfants ; d’argent pour six ou sept ; d’or au-delà de huit enfants.

Pour cette édition 2013, la fête fut agrémentée par les prestations fort appréciées du public : Couleurs Matnik et la compagnie Pom’kanel. C’est devant plus de quatre cents per.sonnes que mesdames Juliette Limery et Julienne Tibérinus ont reçu leur médaille des mains du maire André Lesueur : le bronze pour madame Tibérinus, mère de cinq enfants ; l’or pour Madame Liméry et ses huit enfants. L’émotion fut à son comble lorsqu’un jeune collégien de Rivière-Salée donna lecture d’un poème de sa composition, écrit pour l’occasion.
Une distribution de roses a clôturé en beauté une fête de la famille réussie, mais qui voit décliner progressivement le nombre des médailles remises.
En prévision de sa prochaine édition, la ville a d’ores et déjà envisagé d’élargir les conditions d’attribution de la médaille de la famille. Mariées ou non, toutes les mères de famille nombreuse pourront bientôt prétendre à la distinction. Le code de l’action sociale et des familles vient d’ailleurs d’être modifié par décret en ce sens.

Pourront à l’avenir recevoir cette distinction :
les mères et les pères de famille élevant ou ayant élevé au moins quatre enfants français dont l’aîné a atteint l’âge de seize ans, qui, dans l’exercice de leur autorité parentale, ont manifesté une attention et un effort constants pour assumer leur re de parents dans les meilleures conditions morales et matérielles possibles. les personnes qui, au décès de leurs parents, élèvent ou ont élevé seuls pendant au moins deux ans leurs frères et sœurs ; les personnes élevant ou ayant élevé seuls pendant au moins deux ans un ou plusieurs enfants de leur famille devenus orphelins ; toute personne ayant rendu des services exceptionnels dans le domaine de la famille. Désormais, un seul type de médaille sera remis.

Les foyers ruraux

Foyer Rural de Desmarinières à Rivière-Salée

En cette rentrée, la ville a prévu d’investir 55 443 euros dans le bâtiment du foyer de Fond-Masson, et 73 563 euros dans ceux de Médecin et Guinée.Travaux d’étanchéité, de peinture, de faux plafonds et d’installation de grilles de protection, vont permettre d’améliorer l’accueil du public et d’empêcher les dé.gradations dues au vandalisme.
On peut se demander qui peut bien vandaliser des structures associatives, consacrées par définition à l’usage commun.
Un point sur les foyers ruraux pourrait-il faire réfléchir certains ?

Qu’est-ce qu’un foyer rural ?

Ces associations de type loi 1901 administrées sur la base presque exclusive du bénévolat sont apparues après guerre dans un contexte général de reconstruction. En Martinique, l’impulsion a été largement suivie, et pas moins de trente-quatre foyers ruraux restent encore acteurs au plus près du terrain. Les foyers ruraux se sont particulièrement distingués sur le terrain du sport, de la culture et de l’éducation, en coordonnant des activités venant répondre aux besoins de la population. C’est ainsi que les foyers ruraux ont contribué à faire de leurs adhérents des citoyens à part entière, dans un climat de solidarité, de respect et de tolérance. La fédération martiniquaise des foyers ruraux, et les équipes saléennes, continuent de se démener tout au long de l’année pour transmettre des valeurs en voie de disparition :vivre ensemble, amitié, fraternité, camaraderie, solidarité familiale, courage, ténacité… elles se déclinent à l’envi, et sonnent agréable.ment à l’oreille de ceux qui ont eu la chance d’en faire l’expérience.

Un appel à la relève

Les équipes vieillissent et ne voient pas arriver la relève. Regroupant en moyenne une dizaine de personnes, elles ressentent du découragement face à la défection des habitants de leur quartier.
Pourtant, le champ d’intervention de nos foyers ruraux reste extrêmement large : intégration des nouveaux habitants, sensibilisation de la population à des enjeux de santé publique, environnementaux ou économiques (aide à l’insertion des jeunes, …). Sans parler du bénéfice de l’intergénérationnel : mesure-t-on seulement ce que les anciens ont comme richesses à transmettre ? Faudrait-il en faire fi pour réinventer tout ce qu’ils ont déjà appris ?

La municipalité souhaite relancer la dynamique propre aux foyers ruraux.
Une réflexion va être engagée pour les aider à redevenir des pôles de proximité fréquentés par le plus grand nombre, dans des conditions d’utilisation optimales. Afin de mettre à profit les points forts de chacun, le dépassement de la logique de quartier peut être l’une des pistes de cette réflexion.

Ils l’ont eu ! le BAC en 2013 !

Bacheliers 2013 - Rivière-Salée

En la matière, Rivière-Salée fait figure de pionnière puisque cette année, c’est la vingt-quatrième fois qu’elle met ainsi à l’honneur ses diplômés du deuxième degré.
Si le taux de réussite au baccalauréat évolue régulièrement à la hausse, l’obtention de ce précieux sésame pour les études supérieures n’en reste pas moins un premier challenge à l’échelle individuelle. La municipalité de Rivière-Salée fut donc très fière de féliciter les jeunes, mais également les parents et le corps enseignant, les ayant accompagnés vers cette étape cruciale. Encore grisés par ce premier succès, ils se sont tous vus remettre une médaille symbolisant, au moment où ils s’apprêtent à prendre leur envol, leur appartenance à une communauté.
En effet, d’expérience, leurs aînés savent que l’enthousiasme du départ fera place t ou tard à des moments difficiles qu’il faudra surmonter. Leur médaille pourra alors rappeler à ces jeunes qu’ils ne sont pas seuls.
L’ouvrage « Plaine sucrée, rivière Salée » qui leur a également été offert à cette occasion sera un précieux souvenir de leur commune. Des cadeaux reçus des partenaires de la ville ont été remis aux bacheliers ayant obtenu une mention « bien » ou « très bien ». À l’orée de leur vie d’adulte, la fête des bacheliers est une façon pour la ville de rappeler à ses jeunes qu’ils sont les dépositaires de nombre d’espoirs de leurs aînés. Travail, volonté, constance, responsabilité, mais aussi succès, fierté et confiance, sont autant des valeurs qui ont pu être évoquées à cette occasion.

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