Rénover et mettre en valeur le pont Bac

le pont bac à rivière-salée

Quel est notre objectif ?
Notre objectif est de promouvoir la ville de Rivière-Salée, ses sites historiques et son patrimoine culturel et naturel.
L’histoire de Rivière-Salée n’est pas transmise suffisamment ni aux martiniquais, ni aux visiteurs extérieurs qui traversent la ville.
Ces visiteurs, comme les Saléens ne soupçonne pas la richesse historique, notamment le rôle fondamental que Rivière-Salée a occupé dans l’histoire économique et sociale de l’île. Cette commune est en effet un haut lieu de luttes sociales, peu connue des martiniquais et des Saléens eux-mêmes. Aussi, l’objectif est de développer chez tout un chacun et particulièrement chez les jeunes, un intérêt vis-à-vis de leur histoire et de leur identité.

Le pont Bac à Rivière-Salée - Mairie de Rivière-Salée
Le pont Bac à Rivière-Salée – Mairie de Rivière-Salée

Rivière-Salée possède t-elle vraiment un potentiel touristique ?
OUI, bien entendu, et il est d’une richesse exceptionnelle !

  • la beauté et la diversité des paysages,
  • sa plaine et ses points de vue à 180° avec un panorama sur la baie de Fort-de-France,
  • son patrimoine architectural,
  • son patrimoine culturel,
  • son potentiel agricole,
  • son histoire et ses personnages historiques,
  • son artisanat,
  • ses spécificités culinaires : le mabi, le « dombrés ciriques» qui était dégusté après la chasse aux crabes aux flambeaux dès le 24 juin premier jour de fête patronale.
Le pont Bac à Rivière-Salée - Mairie de Rivière-Salée
Le pont Bac à Rivière-Salée – Mairie de Rivière-Salée

Quel type de tourisme voulons-nous développer ?
Nous souhaitons ardemment développer un tourisme de proximité avec l’habitant, un tourisme patrimonial, un écotourisme durable et de qualité.
Rivière-Salée est une ville dotée de tous les équipements structurants, lui permettant de se consacrer sereinement à une activité touristique choisie et maitrisée. Les potentialités y sont très importantes.

Comment envisageons-nous de mettre le pont bac en valeur ?
Découverte fluviale de Petit-Bourg à Grand-Bourg par la rivière Salée et visite du site du pont Bac.

Il s’agit de raconter l’histoire la ville au fil de l’eau. Les visiteurs rejoindront le site du pont bac en partant de Petit-Bourg en kayak pour accéder à la rive gauche de la rivière Salée afin d’atteindre le pont Bac à pied.
L’ensemble des forces vives (associations, commerçants, éducateurs) est en attente de la réalisation de ce projet touristique auquel elles souhaitent ardemment prendre part.

L’histoire de la ville sera présentée…

  • Ses usines…
  • Ses habitations
  • Ses luttes sociales
  • La rue Cases-Nègres et Zobel..

Nous mettront en valeur la période des usines, fer de lance de l’économie de la ville et de la Martinique jusqu’en 1960, ses habitations, la culture de la canne, la rue Cases Nègres, les luttes sociales (insurrection du sud en 1870), ses personnages remarquables…). Les visiteurs pourront s’immerger dans la vie trépidante de cette ville construite à la fois à Petit-Bourg sur la rive droite, et à Grand-Bourg côté gauche, sans oublier nos magnifiques quartiers.

Nous parlerons bien sur des pratiques de l’époque…
Les pratiques de l’époque, le mode d’habitat, les métiers, le mode de vie des Saléens sur les habitations sont rythmés par le passage d’un côté à l’autre de la rivière qui sépare Grand-Bourg, commercial, de Petit-Bourg, industriel. Une mise en valeur historique et culturelle de cette ville à deux bourgs passe notamment par la réhabilitation de ce pont ; lien indispensable de l’époque entre les populations du sud et celles du reste de la Martinique.

Quel est la valeur patrimoniale du pont bac ?
C’est un Patrimoine architectural précieux, voisin de la mangrove sous lequel passait la rivière Salée (détournée plus tard), ce pont ce doit d’être raconté au plus grand nombre.
Site historique, œuvre architecturale d’avant-garde dont les plans ont été réalisés en 1892 dans les usines du Creusot. Son montage a été réalisé par l’entreprise de monsieur Léonce Perriolat (entrepreneur à Saint-Esprit). Le pont Bac est un ouvrage d’art métallique unique en Martinique. Il se distingue par sa portée d’un seul tenant et par un assemblage de type vannerie qui assure sa solidité.

Quelles sont les conditions au démarrage du projet ?
Ce projet de réhabilitation du pont Bac est conditionné d’abord par son financement car son état qui ne cesse de se dégrader. Ce projet est aussi conditionné par l’aménagement du parc qui le jouxte (ajoupas, bancs, panneaux explicatifs, toilettes, etc.)… sur la rive gauche de la rivière Salée. C’est une initiative de la ville qui vise le développement d’un modèle de tourisme prenant en compte les dimensions culturelle et environnementale.
Nous avions été retenus pour ce projet lors d’un concours organisé par l’ancien conseil régional en 2011.
Ce projet est suspendu à celui des travaux sur la plaine et sur la rivière Salée.
Notre projet est prêt,
Mais vous l’aurez compris, la balle est dans le camp de la CTM.

Le climat de Rivière-Salée

Paysage de Petit-Bourg (Rivière-Salée)

La Martinique sèche

Sous cette appellation figurent les régions sous le vent au nord de Fort-de-France et la partie méridionale de l’île au sud.
Ces régions reçoivent moins de 1 500mm de pluie par an. Rivière-Salée entrerait donc dans cette zone souffrant d’un déficit en précipitations.
Or, le diagramme ombrothermique de Petit-Bourg montre que la commune de Rivière-Salée reçoit plus de 1 800 mm d’eau par an.
Si elle est moins arrosée que le Lamentin (2 000 mm), elle dépasse de loin les Trois-Ilets (1526 mm). Rivière-Salée bénéficie donc d’un climat relativement humide.
Deux courants d’alizé Est-Ouest, empruntent la coulée du Saint-Esprit, coulée d’Or, (entre la montagne du Vauclin et le morne de Bellevue) balayent constamment la commune et la font bénéficier de températures agréables.
Fraîcheur et humidité s’accentuent dans les régions d’altitude comme Desmarinières, Caféière, voire certains mornes qui autrefois ont fixé les maisons de « maître ».

La Flore

Rivière-Salée - Commune de Martinique

Elle a été profondément transformée depuis le début de la colonisation : défrichements, constructions ont fait disparaitre les bois et forêts qui, sans nul doute, occupaient la région. Ils ont été remplacés par des champs de cannes à sucre et une savane piquée de quelques arbres isolés ou de bosquets.

Rivière-Salée est longtemps restée terre d’élevage bovin, un élevage extensif surtout.
Dans les hauteurs subsistent quelques massifs boisés aux essences variées : campêche, bois d’inde, poiriers, acajous, mapou blanc, bambous croissant surtout le long des cours d’eau.
La partie Sud-Ouest de la commune porte une végétation composée d’épineux et de petits baumes liés à la nature du sol (pouzzolane).
Mais la formation végétale la plus importante est la mangrove qui se situe entre la poterie des Trois-Ilets et l’aéroport du Lamentin. Elle n’a pas toujours eu bonne presse car, de tous les éléments constitutifs du littoral, c’est elle qui a toujours semblé le plus repoussant.

Images aériennes de la mangrove - Mairie de Rivière-Salée
Images aériennes de la mangrove – Mairie de Rivière-Salée

 

Pourtant, du point de vue écologique et économique, la mangrove a un rôle considérable sur l’environnement et aujourd’hui les Saléens et les Martiniquais connaissent son importance pour la Martinique.

Comment se présente la mangrove ?

A – Une zone annexe se trouve en amont de la mangrove : c’est le Lagon, milieu essentiellement aquatique, de salinité moyenne 32 à 35% dont la température moyenne est de 25 à 29°.
Les échanges d’eau entre lagon et mangrove se font par des canaux artificiels.

B – Puis une zone de bord de mer à mangle rouge ou palétuvier rouge : c’est une zone constamment en contact avec l’eau et avec le lagon. C’est un milieu peu profond 0,5 mètre à 1 mètre.
Le palétuvier rouge ou Rhizophara peut atteindre 15 mètres de haut. Ses branches sont multiples, inclinées vers l’eau ; ses feuilles sont charnues et coriaces ; ses feuilles racines « échasses » qui s’arc-boutent, contribuent à sa stabilité.
C’est une plante vivipare. Dès que le fruit est arrivé à maturité, il germe littéralement sur pied, la radicule en perce le sommet, s’allonge peu à peu jusqu’à atteindre trente centimètres et forme une véritable fléchette ; celle-ci entrainée par son poids se détache de la capsule de base et s’enfonce verticalement dans la vase environnante après sa chute.

C- Une zone intérieure à mangle blanc : c’est une zone forestière inondé périodiquement. Le mangle blanc ou Avicennia est un arbre qui n’atteint guère que sept ou huit mètres de hauteur. Les branches sont touffues avec des feuilles coriaces.
Les Avicennia ont des racines fasciculées qui pénètrent à peu de profondeur dans la vase, mais le fait le plus curieux est la présence d’une multitude de pneumatophares qui émergent de partout ce sont de véritables racines qui assurent un rôle respiratoire.
Comme la forêt à mangle blanc est très dense, c’est en fait, la surface to.tale du sol qui est hérissée de pneumatophares.

D – L’arrière mangrove.
L’arrière-mangrove est une partie terrestre en général non inondée constituée par une végétation sèche : campêche, olivier, bord de mer, poirier.

La faune

Rôle des mangroves

La mangrove est synonyme de vie, en tant qu’espace boisé, elle assure une fonction chlorophyllienne purificatrice de l’air, elle prévient l’érosion marine et garantit une protection physique de l’espace. Les racines aériennes enchevêtrées retiennent et fixent les alluvions charriées par les crues d’hivernage et comblent petit à petit les terres inondées qui d’année en année gagnent sur la mer et augmentent la surface du sol.

Elle peut avancer de un mètre à huit mètres par an.
La mangrove abrite une faune riche et variée. On y dénombre quatre-vingt-cinq espèces d’oiseaux dont quarante-trois migratrices. Plus d’une soixantaine d’espèces de poisson y trouvent protection et nourriture dans ses eaux riches en matières organiques.

On trouve dans les vases à palétuviers et les racines des mangles rouges des lambis, des crabes, des langoustes, des huîtres, des palourdes.

La mangrove est en quelque sorte le premier maillon de la chaine alimentaire marine.

Elle conditionne l’existence de nombreuses espèces (poissons, crustacés). L’éclosion des œufs de langoustes, citriques…a lieu dans la mangrove.
Les larves y séjournent un certain temps pendant lequel elles subissent plusieurs mues. Les juvéniles migrent ensuite vers le large.
La faune est pauvre en mammifères. Comme animaux sauvages, on rencontre des mangoustes, des manicous et des serpents qui ne colonisent que des secteurs bien précis de la région.

Les oiseaux
Il suffit d’observer les nombreuses voitures stationnées le long de certaines routes de Rivière-Salée, en période de chasse, pour se rendre compte que le territoire de la commune abrite en.core de nos jours une faune variée où l’on retrouve la quasi-totalité des espèces d’oiseaux qui vivent en Martinique.
Point de passage des oiseaux migrateurs, Rivière-Salée est aussi connue pour la richesse de sa faune sédentaire. A l’exception de certaines espèces très spécifiques du Nord de l’île, comme le Siffleur des montagnes, toutes les autres se retrouvent dans les petites plaines ou les hauteurs boisées de la commune.

Nid de Colibri à Rivière-Salée - © photo Pierre Courtinard
Nid de Colibri à Rivière-Salée – © photo Pierre Courtinard

Le plus petit de nos oiseaux est le Colibri qui est le seul à pouvoir butiner sur place. Dans la même famille, on trouve le Madère ou Folle Rouge, les Folles Vertes et les Têtes Bleues.Très proches des Colibris, les Sucriers se distinguent par leur plumage jaune et noir, mais se nourrissent de la même manière sans pour autant en imiter le vol.
Les Pipiris ou Grives d’hivernage, les Gros Becs, les Cicis, les moissons et autres Grives Moqueuses, se rencontrent dans nos savanes où l’on trouve en abondance insectes et graines arbustives.
Plus rare le Gangan dont le chant fait aussitôt penser à la pluie.
Ne dit-on pas que ce parasite qui pond dans les nids abandonnés ne se désaltère que sur les feuilles des arbres après une forte averse ?
Le plus connu de tous est sans aucun doute le Merle ou François dont le mâle au plumage noir rappelle le célèbre corbeau.
On le rencontre partout et surtout aux abords des lieux d’habitation où il dé.couvre facilement sa nourriture. De.puis 1947, une espèce plus petite est apparue, c’est le Merle de Sainte-Lucie, véritable parasite qui utilise le nid des Didines et Carouges qu’il vide de son contenu pour y pondre ses œufs. Quel dommage pour les Carouges qui ont la flatteuse réputation de signaler la présence dans les arbres du dangereux Trigonocéphale !
Les Tourterelles et Ortolans si recherchés par les chasseurs recommencent à égayer nos Poiriers depuis qu’une réglementation spécifique a été mise en place pour les protéger. La Perdrix Rouge existe encore mais ne se rencontre plus guère que dans les forêts de Guinée et de Massy.

Euplecte rouge à Rivière-Salée - Martinique - © photo Pierre Courtinard
Euplecte rouge à Rivière-Salée – Martinique – © photo Pierre Courtinard

 

Chaque année, à la période de la migration, les marais et la mangrove se peuplent d’Echassiers de toutes tailles, depuis le minuscule Ricuit que l’on retrouve parfois solitaire au bord des cours d’eau, jusqu’au Grand Crabier en passant par les Pattes Jaunes, Chevaliers Pieds Verts, Ailes Blanches, Becs Crochues, Clins, Bécassines, Grives au long bec auxquels viennent se joindre Sarcelles, Pluviers, Poules Vergennes.
Depuis quelques années, une espèce de Héron, l’Aigrette Blanche appelée aussi Pique-bœufs s’est installée à résidence sur toute l’île et apporte une collaboration précieuse aux éleveurs en participant à la destruction des tiques du bétail.
De temps en temps, la région connaît une invasion provisoire de Canards et de Sarcelles, mais les chasseurs aussitôt alertés ont vite fait de recréer l’équilibre.
Apparemment bien fournie, la faune de Rivière-Salée est en réalité en très nette diminution par rapport à ce qu’elle était, il y a 40 ans.
La chasse intensive, le déboisement, l’utilisation de pesticides ont fortement contribué à cette dégradation et il faut souhaiter qu’un juste équilibre soit trouvé entre les besoins de développement de la région et la sauvegarde de la faune et de son environnement.

L’usine Lapalun

Usine Lapalun - Rivière-Salée

L’usine Lapalun, située à Rivière-Salée, dans le Sud, fut construite de 1868 à 1871. Elle produisait de la canne à sucre sur ses neuf habitations réunies, dont les noms suivent Trénelle, Val d’or, Grande case, Nouvelle cité, Maupeou, La digue, Thoraille, Terrier, Duharoc. Dans les années 1950, l’habitation Duharoc avait remplacé la production de canne par l’élevage, mieux adapté à la nature de son terrain.

La société par actions Lapalun était propriétaire de ces neuf habitations et de l’usine. L’habitation principale était celle de Trénelle et c’est d’elle dont je vais vous parler, dans la période où j’y ai vécu et travaillé, de 1948 à 1974.

L’année 1935 avait été celle d’une des plus importantes grèves ouvrières qu’aient connu les deux usines de Rivière-Salée « la Grande marche de la faim » des ouvriers de la canne constitue un tournant dans l’histoire de la Martinique l . Le dimanche 11 février 1935, Irénée Suréna, délégué syndical des usines voisines, Lapalun et Génipa, fut arrêté à Petit-Bourg et conduit à Fort-de-France. Le lundi 12 février, plus de mille personnes s’assemblaient à Fort-de-France pour réclamer sa libération, qui fut obtenue le soir même et s’accompagna, les jours suivants, d’une augmentation des salaires et d’une réorganisation du travail.

A partir des années 1960, la mécanisation de la culture de la canne à sucre entraîna le remplacement progressif d’une partie de la main-d’œuvre et des cabrouets par des tracteurs. Ce fut dans la même période que la production sucrière de la Martinique commença à décliner.

À partir de 1974, la production de sucre de la Martinique s’effondra. Les usines à sucre disparurent au bénéfice de quelques distilleries spécialisées dans la fabrication du rhum agricole.

Dans l’entre-deux guerres, la société Lapalun avait été rachetée en totalité par Georges Marraud des Grottes. Ce dernier mourut au début de la Guerre de 1939-1945. Atteint de gangrène, il trépassa lors d’un voyage par bateau vers la France et son corps fut jeté à la mer. Son fils, prénommé lui aussi Georges (Ti-Joj, en créole), hérita de son père. La résidence du propriétaire se trouvait à l’usine de Rivière-Salée. En 1974, Marraud des Grottes décida de fermer l’usine et renonça à ses activités. Il s’installa alors au quartier Les digues où il mourut en 1988.

 

Habitation Trenelle - Ludovic Louri - Rivière-Salée
Habitation Trenelle – Ludovic Louri – Rivière-Salée

Source : Habitation Trenelle. Ludovic Louri. K Edition 2010.

Les curés de la paroisse

La place de l'église à Rivière-Salée

Curés à partir de 1900

  • Le Métayer (février1901-juillet 1906)
  • Prêtre intérimaire de juillet 1905 à janvier 1906
  • Henry Bally (août 1906-janvier 1913)
  • Léopold le Roy (février 1913-janvier 1929)
  • J.M. Le Bris (janvier 1929-juin 1930)
  • Adrian Leurton (juillet 1930- novembre 1931)
  • Denis Rocherel (novembre 1931)
  • Henry Bally, curé du Saint-Esprit dessert Rivière-Salée de décembre 1931 à février 1932
  • Philippe Pierson (février 1932-mai 1935)
  • Hubert Meulmann (mai 1935- décembre 1936)
  • Salinières Georges (décembre 1936- octobre 1943). Il a comme vicaire l’abbe Croquet du 15 novembre 1938 au 1er septembre 1939, puis l’abbé Saffache du 1er septembre 1940 au 12 septembre 1941
  • Després (novembre 1943- juin 1945)
  • Curé intermédiaires : Jean Michel puis Boetch
  • J. Chenevert (mars 1946- novembre 1953)
  • Intermédiaires : Stagel et Vérin
  • Pulvar (septembre 1954 – septembre 1965) bâtisseur de l’église de Notre Dame de Fatima à Desmarinières, avec Saffré comme vicaire.
  • Destang (septembre 1965 – avril 1970), Leemans, vicaire
  • Praxel
  • Florentini (mai 1971 – août 1971)
  • Huitric (août 1971 – septembre 1973)
  • Belloc Jean (depuis 1973) ayant comme vicaire le Père Jean Laurent
  • Emmanuel Cathy (depuis septembre 1981)

Le pont Bac

Le pont Bac à Rivière-Salée - Mairie de Rivière-Salée

Construit en métal, le pont bac n’est plus utilisé, le lit de la Rivière Salée ayant été détourné afin d’éviter les inondations saisonnières qui perturbaient la circulation.

L’Œuvre architecturale fait désormais partie du patrimoine culturel et historique de la commune. Une réhabilitation du pont bac est inscrite au programme des projets de la municipalité.

le pont bac à rivière-salée
Le pont Bac – Carte de voeux Mairie de Rivière-Salée (2015)

Le bac

Le débarcadère de Rivière-Salée (archive)

Marchands ambulants, porteuses, voyageurs, tous ceux qui doivent fournir la Rivière-Salée pour aller de Petit Bourg à Grand Bourg ou inversement, empruntent un bac.
Plus tard, un pont sera construit, le pont Bac surélevé pour faciliter le passage des chalands ou gabarres transportant le sucre des usines vers les cargos sucriers de la baie.
Si actuellement il n’est plus utilisé, il demeure malgré tout une œuvre d’art, élément du patrimoine de la commune.

Le pont Bac à Rivière-Salée - Mairie de Rivière-Salée
Le pont Bac à Rivière-Salée – Mairie de Rivière-Salée

 

Jusqu’à la fin du siècle, cette embarcation était la seule possibilité de franchir ce cours d’eau, qui séparait la commune. Tous ceux qui souhaitaient se rendre de Petit-Bourg vers Grand Bourg et inversement, devaient emprunter le bac moyennant un droit de péage. Ce moyen de locomotion servait au transport de marchandises, voyageurs à pied ou à cheval.
Au début du xxe siècle, un pont fut construit très haut en remplacement du bac, permettant la circulation alternée de véhicules.
Plus moderne, il permettait sous son tablier, le passage des gabares chargées de marchandises, ainsi que les “yachts” qui transportaient les passagers de toutes les communes du sud vers Fort-de-France.
Le bruit particulier que faisaient les voitures lors de leur passage sur les lattes de bois du tablier du pont, retentit encore dans la mémoire des automobilistes.

Source : P. Courtinard. “Plaine sucrée, rivière salée”. PCP Editions.

Les usines de Rivière-Salée

Usine de Rivière-Salée (Petit-Bourg)

Usine de Rivière-Salée

Jusqu’au début des années 1960, les deux usines de Rivière Salée et Petit-Bourg étaient les plus productrices de l’île. Mais après avoir vécu des heures de gloire à la Martinique, la canne connaît depuis 1960 une crise profonde : en vingt ans, toutes les usines à sucre ont fermé. Aujourd’hui, seule subsiste l’usine du Galion à Trinité qui continue à fabriquer du sucre et du rhum pour la consommation locale.

Il n’y a plus d’usine et de distillerie sur le territoire de la commune de Rivière Salée. L’activité cannière reste cependant assez importante. Sa plaine demeure en 2006, la deuxième surface plantée en canne à sucre en Martinique après la commune du Lamentin.

Source : Pierre COURTINARD. “Ravine Sucrée, Rivière Salée”. PCP Editions

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