S’ils regardent en arrière, ils peuvent être satisfaits du parcours réalisé.
Dès ses premières participations à la fameuse course du souvenir reliant Saint-Pierre à Fort-de-France, le club se positionne à la sixième place, et ce durant cinq éditions consécutives.
Puis, lorsque le club effectue de nouveaux recrutements, il va se hisser à la troisième place. En 2011, l’ACS dépasse même le Club péléen, tenant du record de victoires pour cette course, et arrive deuxième.
Il s’est également distingué pour le semi-marathon avec une première place pour Alex Sainte-Rose-Fanchine (vétérans 1) et une seconde pour Patrick Bonnet (vétérans 2).
Au bout de dix-huit ans d’exercice, l’ACS est donc toujours au sommet de sa forme.
C’est de sa section jeunes qu’est issu Ludvy Vaillant, champion de France cadet du 400 m haies et plat en 2012.
Ce dernier est parti le 25 mars aux Bahamas avec une délégation de seize personnes, dont neuf athlètes, pour y disputer les Carifta games.
L’ACS, c’est aussi une école d’athlétisme, qui accueille une quarantaine d’enfants de 5 à 11 ans le mercredi de 14h30 à 16h, encadrés par Frantz Quiquine, Corinne Navarro et Frédéric Roy-Belleplaine.
Jour : 21 décembre 2013
Portrait : Lucienne Symphor, conseillère municipale, habitante du quartier Lahaut
Comment est né votre engagement politique ?
Ma vocation s’est développée entre l’engagement politique paternel et la nature généreuse et fervente de ma mère.Tout petits nous étions encouragés à partager l’engouement que suscitaient à l’époque le général de Gaulle, et les hommes politiques locaux : «Vive Jojo !», criions-nous à l’arrivée du maire Alphonse Jean-Joseph aux réunions que mon père organisait à domicile. Du côté de ma mère, fervente chrétienne, toujours douce et bonne, j’ai appris l’esprit de service qui se manifestait auprès des enfants du voisinage.
Lorsqu’il a fallu choisir un métier, c’est celui d’infirmière que j’ai choisi, certainement influencée par ce que me rapportait ma mère de l’hôpital où elle se rendait parfois.
Toute ma vie, je l’ai vécue comme un sacerdoce, une réponse à un appel.
C’est ainsi que j’ai conquis mon indépendance pas à pas, de la maison familiale de Lahaut, à mon premier studio à Fort-de-France, en passant par le permis de conduire… A chaque fois, j’ai dû tenir tête à mon père qui n’approuvait pas toujours ces choix.Un jour,André Lesueur, ami de la famille, m’a demandé de rejoindre son équipe.J’ai cette fois encore répondu à l’appel; et lorsque je l’ai appris à mon père, il a souri !
Quelle place prend aujourd’hui cet engagement dans votre vie ?
Aujourd’hui, je suis membre de la commission sociale et de la commission environnement. Je vis mon engagement politique comme j’ai vécu ma carrière d’infirmière, comme je vis mon implication au sein de la paroisse ou bien au Secours catholique : avec le sens du service. Ce qui me vaut à la mairie le surnom de « Sœur Lucienne » !
Pour moi, ces différents engagements sont complémentaires. J’aime les gens, et je me retrouve bien dans la politique de proximité voulue par le maire.
A travers les visites régulières aux administrés, et grâce à mon action en tant que chrétienne, je suis mieux à même de connaître les besoins de la population.
Comment définiriez-vous votre fonction d’élue de quartier ?
Nous sommes quatre élus dans le quartier Lahaut ; nous visitons ensemble les administrés, lors des campagnes bien sûr, et le plus régulièrement possible.
Avant d’être élus du quartier, nous le sommes pour la commune dans son ensemble, et amenés en cela à intervenir ou interpeller le maire quelle que soit la problématique constatée.
En ce qui concerne Lahaut, en tant que native du quartier, j’appartiens à cette grande famille dont les membres entretiennent naturellement des liens très proches.
Je me montre particulièrement attentive aux plus âgés que je tâche d’aller voir souvent, à des moments qui leur conviennent.
Ce sont les nouveaux arrivants qu’il s’agit de repérer et d’intégrer, car ils constituent la nouvelle génération d’administrés.
Centenaires …
La famille Joseph-Louis au chemin Joseph-Louis en compte en effet trois, dont deux forment un couple.
Ils ont été mis à l’honneur le 9 mars de cette année, à l’occasion de l’anniversaire de monsieur, en compagnie de la famille, de voisins, de représentants de la municipalité et du Sacré-cœur, auquel appartenait le jeune centenaire.
Si on pense à la prédisposition génétique, la longévité du couple doit certainement beaucoup aux soins prodigués par leur fille Josette Morvany.
Celle-ci se refuse en effet à remplacer par les médicaments l’attention de tout instant que demandent des personnes dépendantes (sa mère ne marche pas) et malades (son père est atteint de la maladie d’Alzheimer).
Faut-il voir là une trace de notre Martinique traditionnelle, qui perdure dans ce quartier encore préservé ?
Devenu rarissime, l’exemple simple du dévouement personnel pour sa famille est forcément
édifiant …
Bravo à ce couple exceptionnel, et à une fille d’exception !