Tournage de la série de France 2, Tropiques Criminel, tout près de chez nous.
Ce mercredi 05 Août, au lieu-dit Forêt de Montravail (Commune de Sainte-Luce) la route départementale n°8 sera fermée à la circulation de 7h00 à 18h00. Une déviation sera mise en place au par la RD 36 quartier Monésie et par la RD17 quartier Deville.
La production de la série mettra tout en oeuvre pour minimiser les désagréments pour tous les riverains.
Le lundi 25 novembre et jeudi 28 novembre, l’équipe du film « Zépon » de Gilles ELIE-DIT-COSAQUE sera à Petit-Bourg, Rivière-Salée, pour poursuivre le tournage du premier long-métrage de ce réalisateur martiniquais.
Notre ville a été choisie pour plusieurs scènes du film, en intérieur et en extérieur. Ces séquences seront tournées sans perturbations sur la circulation dans le bourg. La ville et la production vous remercient de votre accueil.
Bio-filmo-graphie du réalisateur Gilles ELIE-DIT-COSAQUE
Zépon
Zépon est un conte qui se situe dans la Martinique de nos jours dans l’univers des combats de coqs, élément fort de la culture créole. Il pourrait être résumé en une ligne : A la suite d’un pari un homme joue son unique fille sur un combat de coq.”Zépons” cela veut dire éperon en créole. C’est ce que l’on rajoute par dessus les ergots des coqs lors des combats. C’est une expression que l’on peut entendre en début de rencontre… comme on entend « Boxe » au début d’un match de boxe.
Au milieu des années 70, dans une Martinique empêtrée dans des problèmes sociaux, un homme, Robert Saint-Rose, grand admirateur d’Aimé Césaire, met sur pied un projet insensé : être le premier français dans l’espace. Conviant responsables politiques, scientifiques, personnalités de l’époque, sans oublier, bien sûr, des proches de Robert Saint-Rose, Zétwal, retrace cette extraordinaire aventure. Et compose en fin de compte le portrait d’un homme, d’un rêve, d’une société.
Après “Ma grena et moi”, “Outre-mer Outre-tombe”, “Zétwal” et “La liste des courses” voilà “Nous irons voir pelé sans payer”. En janvier 1971 le Santos FC, le mythique club de foot de São Paulo avec à sa tête le non moins mythique “roi Pelé” débarque en Martinique afin de disputer un match contre les meilleurs joueurs locaux. La belle affiche a un prix, le cout du billet est multiplié par 10 mettant l’événement hors de portée de la plupart des Martiniquais. Un groupe d’extrême gauche fraichement constitué baptisé “Groupe d’Action Prolétarien (GAP)”, qui puise ses influences chez Mao et Frantz Fanon, voit là l’occasion d’un premier coup d’éclat politique. tout est bon pour la révolution. Ils mettent en branle un mouvement dont le mot d’ordre sera “Nous irons voir Pelé sans payer”. Et pendant que l’équipe martiniquaise s’entraine la campagne s’organise. Grèves, tracts, graffitis, manifestations à Fort de France , le mouvement prend de l’ampleur… Les autorités s’inquiètent, et à la va-vite est alors organisé la retransmission télé en direct du match. Une première en Outremer. Mais qu’importe la transmission télé prévue, les plus acharnés persistent. Ils iront voir Pelé sans payer !
Réalisateur, photographe et graphiste Gilles Elie dit Cosaque fait ses premiers pas en agence de pub. Il enchaîne la réalisation de publicités, de génériques, notamment pour MTV, ainsi que des clips et des court-métrages avant de fonder en 2003 la maison de production “La maison garage”. Dès 2000, il entame une série de films courts “Kamo”, diffusés sur RFO et Voyages. S’ensuit “Ma grena’ et moi”, film documentaire accompagné d’un livre et d’une exposition photo. Il participe également à la réalisation du magazine littéraire de RFO, “Tropismes” et réalise en 2006 “Outre-mer outre-tombe”, un documentaire sur les veillées mortuaires aux Antilles. Son dernier film, “Zetwal” (lauréat des Etoiles de la SCAM 2009) retrace l’histoire de Robert Saint-Rose et sera présenté en compétition au Festival du Film insulaire.
Situé sur un terrain d’une dizaine d’hectares au quartier Maupeou, le site prévu pour la future zone d’activités économiques de Rivière-Salée, n’est que ronces et arbres à perte de vue pour l’instant.
Une zone d’activités économiques
Le projet comprendra un pôle agroalimentaire, un pôle d’accompagnement des entreprises le nouveau siège de la communauté d’agglomération Espace Sud et un complexe cinématographique. “Depuis longtemps nous nourrissions ce projet. Je pense que ça va doper le développement économique de Rivière-Salée. Cependant, la ville ne va bénéficier de rien du tout puisque les taxes qui seront versées iront directement à la communauté d’agglomération qui a la compétence du développement économique”, affirme le maire André Lesueur.
Le complexe “les toiles du Sud” porté par le groupe Elizé via la SAS Médiagestion, devrait compter cinq salles pour une capacité totale d’environ 1 200 places.
Cette alternative aux salles du Palais des Congès de Madiana à Schoelcher devrait ouvrir ses portes dans deux ans.
(Re)voir le reportage avec des images de Thierry Maisonneuve.
Un homme, Grant Anderson (Gordon Pinsent) doit faire face à la maladie de sa femme (Julie Christie), atteinte de la maladie d’Alzheimer. Cette dernière est internée et une histoire d’amour débute entre elle et un autre patient, laissant Grant impuissant face aux évènements. Grant décide alors d’aller à la rencontre de la femme de celui qui lui a ravi son épouse, Marian (Olympia Dukakis).
Née à la Martinique en 1956, Euzhan Palcy passe son enfance au Gros-Morne.
Elle s’initie au cinéma à la salle paroissiale du village, puis à Fort-de-France.
Elle a une douzaine d’années quand, en 1968, elle assiste au village à une projection d’Orfeu Negro.
Le film de Marcel Camus (1958) est pour elle un choc déterminant : voir sur un écran des Noirs qui s’aiment et s’embrassent comme des Blancs est une révélation.
Elle découvre aussi l’ouvrage de Joseph Zobel, La Rue Cases-Nègres, que lui offre sa mère que ce livre touchait aux larmes.
Dès l’adolescence, alors qu’elle caresse déjà le rêve de devenir réalisatrice, elle songe à adapter son livre de chevet.
À dix neuf ans, elle anime une émission de poésie dans une télévision locale et sort un disque de chansons enfantines (elle est soprano colorature).
En 1974, elle écrit et réalise un téléfilm avec son frère Joël : la diffusion de La Messagère à la télévision antillaise est un succès. Ce titre représente Euzhan Palcy de manière emblématique, elle qui conçoit le cinéma comme une mission, sans militantisme, mais avec le besoin viscéral de dénoncer les injustices.
Sa grande volonté calme où couve la révolte ainsi que sa fine beauté évoquent un autre messager charismatique de la cause noire, le chanteur jamaïcain de reggae rastafari Bob Marley.
Encouragée par son père, elle poursuit à Paris des études de théâtre, de littérature, puis de cinéma à l’École nationale supérieure Louis-Lumière. Après avoir été assistante, elle réalise en 1982 un court métrage pour France 3, L’Atelier du diable, un conte où un enfant s’aventure dans la mystérieuse maison d’un vieux « sorcier » qui vit reclus avec son coq de combat.
Genèse du film “La Rue Cases-Nègres”
Peu après, elle rencontre François Truffaut qui la parraine. Puis arrivent deux jeunes producteurs, Michel Loulergue et Jean-Luc Ormières et surtout le producteur et distributeur Claude Nedjar (Lacombe Lucien de Louis Malle, La Guerre du feu de Jean-Jacques Annaud, etc.) et la société de Louis Malle (la Nef).
Euzhan Palcy obtient pour le scénario adapté de La Rue Cases-Nègres, à l’unanimité du jury, l’avance sur recettes du Centre National de la Cinématographie.
Néanmoins, le montage financier est difficile.
Le projet séduit parce qu’on y voit un petit Français pauvre, Antillais et noir qui s’élève par sa persévérance et grâce à l’éducation dispensée par l’école républicaine. Mais le projet gêne car il rappelle que la République française a été esclavagiste, colonialiste, et que les Antillais en sont la mémoire vivante, les témoins et les victimes.
La crainte de certains bailleurs de fonds est que le film provoque un sentiment de culpabilité de la part de ceux qui ne connaissent pas ou ne veulent pas connaître l’histoire de France.
L’autre crainte des financiers du cinéma est qu’un tel film ne soit communautariste.
Mais derrière cet argument « à l’envers », la véritable interrogation est : en quoi cette histoire de « nègres » va-t-elle intéresser les Blancs, et plus particulièrement les enfants blancs ? (Michel Ocelot, préparant Kirikou, se heurtera au même argument).
La réponse est pourtant simple : deux des attitudes les mieux partagées au monde sont d’une part la haine des autres et de la différence, d’autre part la curiosité, la fascination, le désir pour l’altérité.
Souvent, derrière la différence réelle entre cultures et couleurs de peau, on découvre que nos ressemblances nous unissent autant que nos différences nous attirent.
Le film (dont le budget s’est élevé à environ 3,5 millions de francs, soit environ 500 000 euros) remporte quatre récompenses à la Mostra de Venise, dont le Lion d’Argent et le Prix d’Interprétation pour Darling Légitimus.
L’année suivante (1984), il remporte le César de la meilleure première œuvre.
Rue CasesNègres remporte ainsi plus de dix-sept prix internationaux et obtient un succès public international.
À sa sortie, le film resta quarante semaines en exploitation à Paris où il fit 360 000 entrées.
Après le beau temps
La même année, Robert Redford offre à Euzhan Palcy de participer aux Ateliers de mise en scène de son festival du film indépendant de Sundance.
Tout semble sourire à Euzhan Palcy, aux États-Unis en tout cas, car en France elle n’obtient pas la confiance de producteurs pour monter un nouveau projet, peut-être parce qu’en traitant d’un sujet qui évoque l’esclavage et le colonialisme, elle avait touché un tabou implicite.
Elle y est passée une fois à travers, avec Rues Cases-Nègres, sujet suffisamment fédérateur, mais sur d’autres projets, n’y a-t-il pas eu une réticence qui ne disait pas son nom ?
Une Saison blanche et sèche
C’est donc aux États-Unis que, cinq ans plus tard, elle réalise Une Saison blanche et sèche, d’après le roman d’André Brink sur l’apartheid.
Elle devient, par la même occasion, la première réalisatrice noire produite par un studio d’Hollywood.
Euzhan Palcy convainc Donald Sutherland, Susan Sarandon et Marlon Brando d’être de l’aventure.
Elle va disposer d’un budget de 20 millions de dollars, soit quarante fois supérieur à celui de Rue Cases-Nègres ! Une Saison Blanche et sèche est un plaidoyer contre l’apartheid en Afrique du Sud. Quand elle prépare le film au Zimbabwe, cette ségrégation sévit encore et Nelson Mandela, futur président, est dans les geôles du pouvoir blanc depuis près de vingt-cinq ans.
Cette violence, on la retrouve dans son film.
On y voit des policiers blancs torturer des Africains et tuer des enfants, parce qu’ils en ont le droit légal et que le système à la fois les protège et les incite à le faire (avec l’argument suprême de dénier le droit de l’autre : « Qu’est-ce que tu crois qu’ils nous feraient, « eux », s’ils en avaient le pouvoir ? »).
Mais on retrouve aussi dans ce film l’idée de transmission et d’éducation morale qui étaient au cœur de Rue Cases-Nègres.
Sutherland interprète un Afrikaner qui, après l’assassinat par la police de son jardinier et du fils de celui-ci, prend conscience et se met en mouvement pour obtenir justice.
Il est bientôt rejeté par la communauté blanche, par sa femme et sa fille.
Mais son fils est de son côté, car Sutherland a su lui transmettre que la qualité première de la vie est de vivre selon une morale d’universalité de l’être humain (alors que sa femme et sa fille refusent cette vérité pour profiter des avantages de la communauté blanche).
Après Hollywood
Elle revient en France en 1992 avec un scénario original pour Siméon, son troisième long métrage, un conte musical fantastique qui se déroule en Guadeloupe et à Paris.
Un jeune musicien guidé par un esprit décide d’aller en métropole pour faire carrière.
De 1994 à 1995, elle réalise un long documentaire, Aimé Césaire, une voix pour l’Histoire, sur le célèbre poète, dramaturge et homme politique, qui a élaboré le concept de « négritude », et dont l’œuvre a eu une influence décisive sur la formation d’Euzhan Palcy.
Depuis, Euzhan Palcy vit entre Paris et Los Angeles.
En janvier 1999, la presse américaine honore son film Ruby Bridges diffusé sur la chaîne ABC où il est présenté par le Président Bill Clinton.
https://www.youtube.com/watch?v=o8ekb4ELT34
Cette œuvre relate la bataille d’une enfant de cinq ans pour mettre à bas les barrières de la discrimination raciale dans les années 1960.
Quelques mois plus tard, elle écrit pour la 20th Century Fox un long métrage d’animation, et en 2001 réalise pour la Paramount et Showtime Pictures The Killing Yard, avec Alan Alda et Morris Chestnut : un drame inédit sur la mutinerie de la prison d’Attica, dans l’État de New York en 1997, dont la répression fit des dizaines de morts parmi les prisonniers.
En 1995, François Mitterrand nomme Euzhan Palcy Chevalier de l’Ordre national du Mérite.
En 2000, elle est honorée par la Martinique qui donne son nom à un collège.
En 2004, Jacques Chirac lui décerne la Légion d’honneur.
En 2005, elle réalise Parcours de dissidents, un film documentaire pour France 5, qui lève le voile sur un pan de l’Histoire jusque-là occulté : l’importante contribution de jeunes Antillais à la défense de la France durant la Seconde Guerre mondiale.
Les « Mariés » et après
En 2006, elle tourne un téléfilm à la Réunion pour France 3, Les Mariés de l’Isle Bourbon.
Cette intrigue politique et sentimentale fait revivre les conditions de l’installation des colons français dans l’île Bourbon, qui sera rebaptisée en 1793 la Réunion.
Les mariages des colons (parmi lesquels des condamnés et des prostituées) avec les anciens esclaves venus de Madagascar sont à l’origine du métissage actuel. Euzhan Palcy a dans ses cartons un projet de film sur l’illettrisme (en écho à Rue Cases-Nègres), Midnight’s Lastride avec Sam Shepard et Ellen Burstyn, ainsi qu’un scénario d’après la biographie de la première aviatrice noire américaine, Bessie Coleman et, dans un autre registre, Filet Mignon, comédie de mœurs multiraciale.
Enfin, un projet de film lui tient particulièrement à cœur sur la vie de Toussaint Louverture (1743-1803).
Personne en France n’a voulu le produire. Mais, avec les événements tragiques qui ont eu lieu en Haïti où 300 000 personnes ont péri ensevelies dans un tremblement de terre (12 janvier 2010), la mémoire de cette île, jadis la plus riche des colonies françaises, ressurgit du fond du déni et de l’oubli.
Laissons la parole à Euzhan Palcy : « Haïti a été la première nation nègre avec un personnage légendaire, Toussaint Louverture, que Napoléon a puni pour avoir aboli l’esclavage et éduqué le peuple haïtien. Il l’a arrêté par traîtrise et l’a déporté dans la prison la plus froide d’Europe, au Fort de Joux et l’a laissé mourir de maladie. On ne parle jamais de ces choses là. Il ne faut pas non plus dire aux Français que Toussaint Louverture et son armée ont écrasé l’armada française : huit vaisseaux et les 40 000 meilleurs soldats de Napoléon. Et il ne faut surtout pas parler de cette fameuse “dette haïtienne” (environ 21 milliards d’euros). On pourrait croire que la France a prêté de l’argent à Haïti et qu’elle le lui rembourse. Ce n’est pas le cas : elle correspond aux deux louis d’or réclamés par tête d’esclave perdu par la France lorsque Haïti a arraché son indépendance. »
Euzhan Palcy, on le voit, conserve une belle capacité d’indignation, ce signe d’une éternelle jeunesse de l’humanité.
Euzhan Palcy est assurément jeune.
1930. Au milieu d’une immense plantation, la rue Cases Nègres : deux rangées de cases de bois désertées par les adultes partis travailler la canne à sucre. La rue appartient aux enfants et surtout à José, 11 ans, orphelin élevé par sa grand-mère, Man Tine. Celle-ci n’a qu’un rêve : faire étudier José. Mais pour cela, il faudra quitter la rue Cases Nègres… Rue Cases-Nègres (1983) Euzhan Palcy, d’après le roman de Joseph Zobel La rue Cases-Nègres.
L’empire colonial français est à son apogée, l’Exposition coloniale de 1931 va se tenir à Paris. À la Martinique, l’esclavage a été aboli en 1848, mais les Blancs « békés » contrôlent toujours l’économie et les Noirs sont toujours misérables, travaillant pour quelques sous dans les plantations de canne à sucre. Dans la bourgade de Rivière-Salée, les békés vivent dans de somptueuses villas, les Noirs dans des cases de bois et de paille alignées dans ce lieu-dit : rue Cases-Nègres. La journée, les parents travaillent aux champs, et les enfants vont à l’école, obligatoire pour tous depuis la loi républicaine de Jules Ferry. Lorsque arrivent les vacances, les enfants, livrés à eux mêmes à leur plus grande joie, sont les maîtres de la rue Cases-Nègres. Puis vient la rentrée des classes. José, 11 ans, est un bon élève, curieux et attentif. M’man Tine, la grand-mère affectueuse qui élève José, fait tout pour qu’il puisse, grâce à l’instruction, vivre une vie meilleure que la sienne, elle qui s’est échinée au travail.
L’instituteur noir, qui a écrit au tableau que « l’instruction est la clé qui ouvre la deuxième porte de notre liberté », estime que José peut obtenir une bourse. Sage du village et mémoire de la communauté, M. Médouze a pris José sous son aile et lui apprend de nombreuses choses sur la vie, la nature, le passé d’esclaves de leurs ancêtres. Mais un jour, José le trouve mort. José obtient son certificat d’études puis, par concours, un quart de bourse, insuffisant pour lui permettre de payer ses études. Alors M’man Tine quitte le village pour aller vivre avec José à la capitale, Fort-de-France. Elle travaille encore plus dur qu’avant, lavant, reprisant, repassant le linge des propriétaires. Quand, par ses bons résultats, José se voit attribuer une bourse complète, M’man Tine peut enfin souffler. Rassurée sur le sort de son petit José, elle peut mourir. « M’man Tine est allée dans l’Afrique de M. Médouze. » José va continuer à étudier à Fort-de-France, mais il emportera avec lui sa rue Cases-Nègres.
Source : Canopé
Récompenses
Lion d’argent et prix d’interprétation féminine (Darling Legitimus) au Festival de Venise 83. César du premier film. Prix UNICEF. Prix de la critique (Houston USA)
Equipe
Interprètes martiniquais : Darling Legitimus (Man Tine), Gary Cadenat (José), Joby Bernabé, Max Cilla, Léon De la Guigneraye, Jean-Claude Duverger, Marie-Ange Farot-Bernabé, Francisco, Maïté Marquet, Henri Melon, Eugène Mona, Joseph René-Corail, Edgar Septua, Joseph Zobel. Producteurs associés : Michel Loulergue, Jean-Luc Ormières, Claude Nedjar. Coût : 6 M F.
Participations
CNC 1 ,7 M F, Fort-de-France 0,4 M F. Département 30 000 F. Rivière-Salée 10 000 F. Crédit artisanal 10 000 F. Concours de SGCA, La Mauny, L’Hygiène mentale, Association Acier trempé.