- Tenez vous informés de l’évolution de la situation météo et des conséquences du passage du phénomène sur votre île.
- Soyez prudents en sortant de l’endroit où vous étiez et essayez d’établir un bilan des dégâts.
- Éloignez vous des points bas, des cours d’eau et des pentes abruptes.
- Dégagez les alentours de chez vous et déblayez les abords.
- Ne touchez pas aux fils électriques ou téléphoniques tombés à terre.
- Connectez-vous sur : http://www.martinique.pref.gouv.fr/
Environnement
Cyclone : que faire en vigilance violette ? Restez chez-vous !
- Restez informés des conditions météo observées et prévues et respectez les consignes de comportement (Internet, radio, télévision).
- Ne circulez pas à l’extérieur (à pied ou en véhicule) sous peine de sanctions ou de poursuites.
- Préparez la consolidation des portes intérieures.
- Restez à l’abri et ne sortez sous aucun prétexte.
- Éloignez vous des ouvertures pour éviter les projections de verre en
cas de rupture. - Réfugiez vous, si nécessaire, dans la pièce la plus sûre de votre
habitation. - Préparez vous à subir des coupures d’électricité et d’eau potable.
- N’utilisez le téléphone qu’en cas d’absolue nécessité.
- Quelle que soit la situation, restez calme et ne paniquez pas.
- Attendez impérativement les consignes des autorités avant de changer de posture.
Cyclone : que faire en vigilance rouge ? Protégez-vous !
- Restez informés des bulletins météo et appliquez les consignes des
- autorités diffusées à la radio et à la télévision.
- Facilitez le travail des services publics et des municipalités en respectant les consignes.
- Si possible, rejoignez vos habitations ou les abris prévus pour votre
- protection.
- Sauf cas de force majeure, évitez tout déplacement (à pied ou en véhicule).
- Démontez les installations aériennes (antennes, paraboles, etc.).
- Retirez ou arrimez tous les objets pouvant se transformer en projectile.
- Protégez toutes les ouvertures de votre habitation et fermez toutes les issues. Répartissez les moyens d’éclairage (bougies, lampes électriques) dans la maison.
- Préparez la pièce la plus sûre de votre habitation pour vous accueillir durant le passage du phénomène.
- Rentrez tous les animaux (y compris ceux de compagnie).
Cyclone : que faire en vigilance orange ? Préparez-vous !
- Prenez connaissance des bulletins météo et des consignes de comportement (Internet, radio et télévision).
- Préparez votre habitation (consolidation, des ouvertures, mise à l’abri des objets, etc.).
- Mettez hors d’eau les objets susceptibles d’être touchés par une inondation.
- Protégez vos embarcations nautiques par une mise à terre ou une mise à l’abri.
- Rentrez ou sécurisez les animaux (cheptel, volailles, etc.).
- Effectuez les derniers achats en vue d’acquérir une autonomie de plusieurs jours.
- Faites le plein de votre véhicule (sans vous précipiter et sans paralyser les stations services).
- Attention aux denrées périssables stockées dans votre congélateur (perte en
- cas de coupure prolongée de l’électricité).
- Protégez vos documents personnels et importants (papiers d’identité, carnet
- de vaccination, factures, certificats de garanties, etc.).
- Munissez-vous d’argent liquide pour pouvoir acheter des produits de première nécessité (indisponibilité éventuelle des distributeurs).
Cyclone : que faire en vigilance Jaune ? Soyez Attentifs !
- Soyez vigilants et tenez vous informés de l’évolution du phénomène en consultant périodiquement les bulletins de Météo France.
- Vérifiez les réserves nécessaires (aliments, eau, bougies, piles, médicaments, etc.).
- Vérifiez l’état de votre poste radio et vos piles.
- Évitez d’entreprendre de longues randonnées en montagne ou à proximité de cours d’eau.
- Ne prenez pas la mer pour une longue période.
Saison cyclonique : comment se préparer. Guide pratique.
Chaque année, de juin à novembre, la Martinique est soumise au risque cyclonique. Suivez les conseils et les consignes de sécurité en cas de déclenchement des niveaux d’alertes.
Les consignes officielles
- Constituez et stockez, en lieu sûr, une réserve alimentaire : riz, pâtes, légumes secs en tous genres, conserves, sucre, lait en poudre, huile, biscuits, etc.
- Prévoyez une réserve d’eau minérale pour au moins 4 jours et une réserve d’eau de javel qui sera utilisée selon les prescriptions de l’ARS.
- Stockez en un lieu défini et accessible, les équipements et les outils susceptibles d’être utilisés pendant ou après le cyclone, à savoir : hache, scie, clous, marteau, film plastique, bâche, contreplaqué, bidons plastique type jerrycan, serpillières, seaux, bougies ou lampes à gaz ou à pétrole, allumettes.
- Disposez en un lieu facile d’accès et connu de tous, d’une trousse de premiers secours : pansements, alcool à 90°, coton hydrophile, compresses, sparadrap.
- Consolidez la maison au niveau des issues (portes et fenêtres).
- Vérifiez et consolidez le cas échéant la toiture.
- Veillez au bon entretien du système d’évacuation des eaux pluviales (chêneaux, gouttières, etc.).
- Nettoyez les ravines proches de la maison et élaguez les arbres voisins.
- Disposez d’un poste de radio portatif et d’une réserve de piles. Un téléphone portable serait souhaitable.
- Prévoyez des moyens d’éclairage de secours : lampes électriques avec réserve de piles, groupe électrogène avec réserve de carburant.
- Assurez-vous que vos vaccinations et celles de votre entourage contre le TETANOS et la POLIO sont à jour.
Source : Préfet de la Martinique
Les champs de cannes de Rivière-Salée (vidéo)
Nous les voyons tous les jours…
Nos champs de cannes font partie de la richesse de notre paysage.
#martinique365 – 1 Jour – 1 image / J 56
Champs de cannes à sucre, petit bourg Rivière Salée #landscape #caribbean #Nikon #gopro #dji #coconutwater #aerialphotography #drone #beach #dream #travel #fruits #juice #healthy #healthylifestyle #natgeolandscape #rhum pic.twitter.com/WNiIjYbaab— ClardioDesign (@clardioDesign) 26 février 2019
Attention : déficit en eau en Martinique.
Un déficit pluviométrique de l’ordre de 50 % est constaté et devrait durer dans le temps.
Les débits des cours d’eau ont bien diminué depuis plusieurs jours et la ressource devient limitée sur certaines rivières soumises à des prélèvements pour la consommation d’eau potable et l’irrigation agricole.
Nous demandons aux administrés, aux responsables d’entreprises industrielles ou artisanales, aux agriculteurs implantés sur notre territoire et à notre personnel de veiller à une gestion citoyenne de la ressource en eau.
La cellule sécheresse de la Mission Inter-Services de l’Eau et de la Nature s’est réunie les 18 et 25 janvier ainsi que le 1er février 2019 pour faire un point sur la ressource en eau.
Un prochain communiqué informera de l’évolution de la situation.
Le jardin créole est traditionnellement bio
A Courbaril, le jardin créole du foyer rural en est un bon exemple.
En effet, depuis environ cinq ans, il a été installé en lieu et place d’un dépôt sauvage particulièrement disgracieux qui jouxtait alors le local. Grâce à mesdames Criart, Siétot et Borne, ce sont désormais des plantes rares et médicinales, quelques légumes et de nombreux arbres fruitiers, que l’on peut trouver aux abords du foyer. Cacaoyer, sapotillier, cannellier, prunes de cythère, cerisier, merisier, surettes, pitaya, roucou, grenadier, …
C’est la superficie du jardin qui peut parfois décourager les infatigables jardinières. Dans ce jardin, tout est fait à la main ; et pas question d’y mettre de l’engrais ou du désherbant. Le fumier des boeufs alentours suffit amplement, et pour le reste,nos jardinières ouvrent l’oeil ! Ce qui n’empêche pas que disparaissent parfois leurs giraumons, bananes ou concombres…
À Courbaril, l’annuelle « journée des jardins créoles » est l’occasion de visiter de plus « gros » jardins créoles, où l’on plante les racines – ignames, manioc, patates – la banane,etc. Ceux de Jean-Claude Félix-Théodose, Raymond Sinzelet et Sylvaine Mayaud sont inscrits au circuit. Cela fait trois ans que les enfants de l’école de Petit-Bourg en prennent de la graine en visitant ces condensés d’histoire.
Car il faut espérer que ces pratiques et usages se développent, pour une Martinique plus verte et en bonne santé.
Rénover et mettre en valeur le pont Bac
Quel est notre objectif ?
Notre objectif est de promouvoir la ville de Rivière-Salée, ses sites historiques et son patrimoine culturel et naturel.
L’histoire de Rivière-Salée n’est pas transmise suffisamment ni aux martiniquais, ni aux visiteurs extérieurs qui traversent la ville.
Ces visiteurs, comme les Saléens ne soupçonne pas la richesse historique, notamment le rôle fondamental que Rivière-Salée a occupé dans l’histoire économique et sociale de l’île. Cette commune est en effet un haut lieu de luttes sociales, peu connue des martiniquais et des Saléens eux-mêmes. Aussi, l’objectif est de développer chez tout un chacun et particulièrement chez les jeunes, un intérêt vis-à-vis de leur histoire et de leur identité.
Rivière-Salée possède t-elle vraiment un potentiel touristique ?
OUI, bien entendu, et il est d’une richesse exceptionnelle !
- la beauté et la diversité des paysages,
- sa plaine et ses points de vue à 180° avec un panorama sur la baie de Fort-de-France,
- son patrimoine architectural,
- son patrimoine culturel,
- son potentiel agricole,
- son histoire et ses personnages historiques,
- son artisanat,
- ses spécificités culinaires : le mabi, le « dombrés ciriques» qui était dégusté après la chasse aux crabes aux flambeaux dès le 24 juin premier jour de fête patronale.
Quel type de tourisme voulons-nous développer ?
Nous souhaitons ardemment développer un tourisme de proximité avec l’habitant, un tourisme patrimonial, un écotourisme durable et de qualité.
Rivière-Salée est une ville dotée de tous les équipements structurants, lui permettant de se consacrer sereinement à une activité touristique choisie et maitrisée. Les potentialités y sont très importantes.
Comment envisageons-nous de mettre le pont bac en valeur ?
Découverte fluviale de Petit-Bourg à Grand-Bourg par la rivière Salée et visite du site du pont Bac.
Il s’agit de raconter l’histoire la ville au fil de l’eau. Les visiteurs rejoindront le site du pont bac en partant de Petit-Bourg en kayak pour accéder à la rive gauche de la rivière Salée afin d’atteindre le pont Bac à pied.
L’ensemble des forces vives (associations, commerçants, éducateurs) est en attente de la réalisation de ce projet touristique auquel elles souhaitent ardemment prendre part.
L’histoire de la ville sera présentée…
- Ses usines…
- Ses habitations
- Ses luttes sociales
- La rue Cases-Nègres et Zobel..
Nous mettront en valeur la période des usines, fer de lance de l’économie de la ville et de la Martinique jusqu’en 1960, ses habitations, la culture de la canne, la rue Cases Nègres, les luttes sociales (insurrection du sud en 1870), ses personnages remarquables…). Les visiteurs pourront s’immerger dans la vie trépidante de cette ville construite à la fois à Petit-Bourg sur la rive droite, et à Grand-Bourg côté gauche, sans oublier nos magnifiques quartiers.
Nous parlerons bien sur des pratiques de l’époque…
Les pratiques de l’époque, le mode d’habitat, les métiers, le mode de vie des Saléens sur les habitations sont rythmés par le passage d’un côté à l’autre de la rivière qui sépare Grand-Bourg, commercial, de Petit-Bourg, industriel. Une mise en valeur historique et culturelle de cette ville à deux bourgs passe notamment par la réhabilitation de ce pont ; lien indispensable de l’époque entre les populations du sud et celles du reste de la Martinique.
Quel est la valeur patrimoniale du pont bac ?
C’est un Patrimoine architectural précieux, voisin de la mangrove sous lequel passait la rivière Salée (détournée plus tard), ce pont ce doit d’être raconté au plus grand nombre.
Site historique, œuvre architecturale d’avant-garde dont les plans ont été réalisés en 1892 dans les usines du Creusot. Son montage a été réalisé par l’entreprise de monsieur Léonce Perriolat (entrepreneur à Saint-Esprit). Le pont Bac est un ouvrage d’art métallique unique en Martinique. Il se distingue par sa portée d’un seul tenant et par un assemblage de type vannerie qui assure sa solidité.
Quelles sont les conditions au démarrage du projet ?
Ce projet de réhabilitation du pont Bac est conditionné d’abord par son financement car son état qui ne cesse de se dégrader. Ce projet est aussi conditionné par l’aménagement du parc qui le jouxte (ajoupas, bancs, panneaux explicatifs, toilettes, etc.)… sur la rive gauche de la rivière Salée. C’est une initiative de la ville qui vise le développement d’un modèle de tourisme prenant en compte les dimensions culturelle et environnementale.
Nous avions été retenus pour ce projet lors d’un concours organisé par l’ancien conseil régional en 2011.
Ce projet est suspendu à celui des travaux sur la plaine et sur la rivière Salée.
Notre projet est prêt,
Mais vous l’aurez compris, la balle est dans le camp de la CTM.