André Lesueur, maire de Rivière-Salée

André Lesueur - Maire de Rivière-Salée - Martinique

André Lesueur est né le 26 octobre 1947 à Rivière-Salée.

Il a passé son enfance et sa jeunesse à Petit-Bourg dans une famille de 5 enfants dont il est l’avant dernier.
Entouré de son frère et de ses trois sœurs, il passe une jeunesse tranquille et heureuse.
Son père, Ismain Euphrasie-Clotilde est comptable à l’usine de Rivière-Salée.
Il est également l’adjoint d’Alphonse Jean-Joseph, puis du docteur Jean Saint-Prix et de Joinville Saint-Prix.

Sa mère, Colette Lesueur, une femme courageuse, tenait une épicerie à Petit-Bourg tout en prodiguant une éducation stricte et digne à ses 5 enfants.
C’est dans cette atmosphère familiale épanouie que le jeune André poursuit sa scolarité primaire à Petit-Bourg, puis sa scolarité secondaire au lycée Schœlcher.
Il fut cadre à la caisse d’allocation familiale. Il en est actuellement retraité.
Il a d’ailleurs quitté son poste pour se consacrer à sa commune à plein temps.

Du côté des Lesueur ont peut compter deux ancêtres qui ont été maire de Sainte-Luce : Emile Lesueur et Alexandre Lesueur.
André Lesueur est marié, et père de trois enfants. Un garçon et deux filles.

Sa biographie politique

  • 1979 : début en politique sur la liste de Jean-Saint-Prix (non élu)
  • 1982 : élu conseiller régional (puis réélu)
  • 1989 : élu maire de Rivière-Salée
  • 1992 : élu conseiller général

1993 : élu député de la circonscription sud
Il a été secrétaire département du RPR, puis secrétaire nationale du RPR
Il est conseiller général et président de « Forces Martiniquaises de Progrès ».

Signe particulier : est né avec la politique dans le sang (voir du côté mère comme du côté père).

Lire sa biographie complète

(Live Facebook) Samedi 19 septembre : Oliwon Lakarayib commémore les 150 ans de l’insurrection du Sud de la Martinique.

L’association Oliwon Lakarayib rassemble des professeur.es qui souhaitent faire connaître l’histoire et la géographie de la Caraïbe en créant une plateforme numérique grand public.

Cette plateforme proposera des podcasts (fichiers audios, courtes émissions) et des capsules vidéos qui abordent des thèmes précis et actuels, racontant des événements peu ou mal connus, faisant des biographies et abordant des thématiques, au regard de la recherche scientifique. 

Le constat à l’origine de ce projet est celui d’une forte demande sociale, visant à mieux connaître son histoire et son territoire. Historien.nes, géographes, chercheurs.ses en sciences humaines et sociales, font un travail remarquable mais sont peu visibles en dehors du monde universitaire. 

Samedi 19 septembre 2020 de 10h à 12h30

Live Facebook à voir ici :

Le document que je souhaite consulter aux archives n’est pas encore communicable. Que faire ?

Les archives publiques sont communicables de plein droit. Mais, en raison de la nature des informations qu’ils contiennent, certains documents ne sont consultables qu’à l’expiration de délais spéciaux.

Pour ces documents non communicables immédiatement, une dérogation d’accès est possible. Il faut en faire la demande. Le délai de réponse est de deux mois.

Tournage cinéma à Petit-Bourg, lundi 25 et jeudi 28 novembre 2019.

Tournage à Rivière-Salée
Tournage à Rivière-Salée

Le lundi 25 novembre et jeudi 28 novembre, l’équipe du film « Zépon » de Gilles ELIE-DIT-COSAQUE sera à Petit-Bourg, Rivière-Salée, pour poursuivre le tournage du premier long-métrage de ce réalisateur martiniquais.

Notre ville a été choisie pour plusieurs scènes du film, en intérieur et en extérieur.
Ces séquences seront tournées sans perturbations sur la circulation dans le bourg. 
La ville et la production vous remercient de votre accueil.

Bio-filmo-graphie du réalisateur Gilles ELIE-DIT-COSAQUE

Zépon

Zépon est un conte qui se situe dans la Martinique de nos jours dans l’univers des combats de coqs, élément fort de la culture créole. Il pourrait être résumé en une ligne : A la suite d’un pari un homme joue son unique fille sur un combat de coq. »Zépons » cela veut dire éperon en créole. C’est ce que l’on rajoute par dessus les ergots des coqs lors des combats. C’est une expression que l’on peut entendre en début de rencontre… comme on entend « Boxe » au début d’un match de boxe.

Zetwal

Zétwal [ Teaser ] from La Maison Garage on Vimeo.

Au milieu des années 70, dans une Martinique empêtrée dans des problèmes sociaux, un homme, Robert Saint-Rose, grand admirateur d’Aimé Césaire, met sur pied un projet insensé : être le premier français dans l’espace.
Conviant responsables politiques, scientifiques, personnalités de l’époque, sans oublier, bien sûr, des proches de Robert Saint-Rose, Zétwal, retrace cette extraordinaire aventure. Et compose en fin de compte le portrait d’un homme, d’un rêve, d’une société.

Nous irons voir Pelée sans payer

Nous irons voir Pelé sans payer [Teaser] from La Maison Garage on Vimeo.

Après “Ma grena et moi”, “Outre-mer Outre-tombe”, “Zétwal” et “La liste des courses » voilà « Nous irons voir pelé sans payer ».
En janvier 1971 le Santos FC, le mythique club de foot de São Paulo avec à sa tête le non moins mythique “roi Pelé” débarque en Martinique afin de disputer un match contre les meilleurs joueurs locaux. La belle affiche a un prix, le cout du billet est multiplié par 10 mettant l’événement hors de portée de la plupart des Martiniquais.
Un groupe d’extrême gauche fraichement constitué baptisé “Groupe d’Action Prolétarien (GAP)”, qui puise ses influences chez Mao et Frantz Fanon, voit là l’occasion d’un premier coup d’éclat politique. tout est bon pour la révolution. Ils mettent en branle un mouvement dont le mot d’ordre sera “Nous irons voir Pelé sans payer”.
Et pendant que l’équipe martiniquaise s’entraine la campagne s’organise. Grèves, tracts, graffitis, manifestations à Fort de France , le mouvement prend de l’ampleur… Les autorités s’inquiètent, et à la va-vite est alors organisé la retransmission télé en direct du match. Une première en Outremer.
Mais qu’importe la transmission télé prévue, les plus acharnés persistent. Ils iront voir Pelé sans payer !

Gilles ELIE-DIT-COSAQUE (Photo Enquete Prod)

Réalisateur, photographe et graphiste Gilles Elie dit Cosaque fait ses premiers pas en agence de pub. Il enchaîne la réalisation de publicités, de génériques, notamment pour MTV, ainsi que des clips et des court-métrages avant de fonder en 2003 la maison de production « La maison garage ». Dès 2000, il entame une série de films courts « Kamo », diffusés sur RFO et Voyages. S’ensuit « Ma grena’ et moi », film documentaire accompagné d’un livre et d’une exposition photo. Il participe également à la réalisation du magazine littéraire de RFO, « Tropismes » et réalise en 2006 « Outre-mer outre-tombe », un documentaire sur les veillées mortuaires aux Antilles. Son dernier film, « Zetwal » (lauréat des Etoiles de la SCAM 2009) retrace l’histoire de Robert Saint-Rose et sera présenté en compétition au Festival du Film insulaire.

Source France Culture

Caribbean Ties – Liens caribéens. « Peuples connectés, hier et aujourd’hui » Exposition à la médiathèque.

Exposition à voir à la médiathèque de Rivière-Salée.
Du 19 novembre au 18 décembre 2019.

La médiathèque de la Ville de Rivière-Salée accueille l’exposition itinérante «Caribbean Ties» du 19 novembre au 18 décembre 2019.
Cette exposition nous invite pendant 1h30 à explorer le rôle que les premiers occupants de la Caraïbe ont joué dans l’histoire mondiale et continuent de jouer aujourd’hui, selon une approche déclinée en quatre thématiques :
– Le paysage multiculturel /Voyage,
– Les migrations et échanges
– Changer les régimes alimentaires et les croyances
– L’avenir du passé.
Les visiteurs pourront explorer et se connecter à travers le patrimoine culturel des Caraïbes.

Selon des recherches scientifiques, plus de 20 % des premiers occupants de la Caraïbe ne sont pas nés dans l’île où ils ont été enterrés. Tout comme aujourd’hui, la migration a toujours occupé une place importante dans la vie caribéenne.

Il y a beaucoup de mots amérindiens que nous utilisons encore aujourd’hui.
Pensez à des mots de langue arawak comme ouragan, canoë, barbecue et hamac, ou à des mots de langue caraïbe comme papaye et morrocoy/molokoy.

La colonisation des Amériques, bien que souvent négligée, fût l’un des épisodes les plus transformateurs de l’histoire du monde. La Caraïbe furent un port d’entrée vers un monde de richesses qui permit la construction du plus grand empire colonial du XVIème siècle. Les peuples amérindiens de la Caraïbe furent les premiers à subir l’impact des invasions espagnoles.

C’est également dans la Caraïbe que se développèrent les premières dynamiques interculturelles entre les peuples amérindiens, africains et européens. Dans les Grandes Antilles, les Espagnols expérimentèrent et développèrent des stratégies de conquête, qui par la suite deviendront essentielles au contrôle progressif du continent américain. Bien que les peuples amérindiens aient été au centre des premières vagues de contact, ils devinrent en substance invisibles dans les récits coloniaux.

Ces récits et leur imagerie s’axèrent de plus en plus sur les conflits entre les pouvoirs coloniaux, sur le début de l’économie de plantations et sur le développement de l’engrenage de l’esclavage africain qui en résulta. La mise à l’écart des peuples amérindiens de la Caraïbe (surtout comparés aux « grandes » civilisations Mayas, Incas et Aztèques), ainsi que la forte division existante entre archéologie précoloniale, archéologie coloniale et histoire ont laissé dans l’ombre l’importance capitale du rôle et de l’impact des premiers habitants de cette région sur le processus de colonisation. De toute évidence, cela a aussi conduit à un sentiment de relative indifférence de la société caribéenne contemporaine à l’égard de son patrimoine culturel amérindien.

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