Restez informés des bulletins météo et appliquez les consignes des
autorités diffusées à la radio et à la télévision.
Facilitez le travail des services publics et des municipalités en respectant les consignes.
Si possible, rejoignez vos habitations ou les abris prévus pour votre
protection.
Sauf cas de force majeure, évitez tout déplacement (à pied ou en véhicule).
Démontez les installations aériennes (antennes, paraboles, etc.).
Retirez ou arrimez tous les objets pouvant se transformer en projectile.
Protégez toutes les ouvertures de votre habitation et fermez toutes les issues. Répartissez les moyens d’éclairage (bougies, lampes électriques) dans la maison.
Préparez la pièce la plus sûre de votre habitation pour vous accueillir durant le passage du phénomène.
Rentrez tous les animaux (y compris ceux de compagnie).
Chaque année, de juin à novembre, la Martinique est soumise au risque cyclonique. Suivez les conseils et les consignes de sécurité en cas de déclenchement des niveaux d’alertes.
Les consignes officielles
Cliquez sur l’image pour voir les consignes
Constituez et stockez, en lieu sûr, une réserve alimentaire : riz, pâtes, légumes secs en tous genres, conserves, sucre, lait en poudre, huile, biscuits, etc.
Prévoyez une réserve d’eau minérale pour au moins 4 jours et une réserve d’eau de javel qui sera utilisée selon les prescriptions de l’ARS.
Stockez en un lieu défini et accessible, les équipements et les outils susceptibles d’être utilisés pendant ou après le cyclone, à savoir : hache, scie, clous, marteau, film plastique, bâche, contreplaqué, bidons plastique type jerrycan, serpillières, seaux, bougies ou lampes à gaz ou à pétrole, allumettes.
Disposez en un lieu facile d’accès et connu de tous, d’une trousse de premiers secours : pansements, alcool à 90°, coton hydrophile, compresses, sparadrap.
Consolidez la maison au niveau des issues (portes et fenêtres).
Vérifiez et consolidez le cas échéant la toiture.
Veillez au bon entretien du système d’évacuation des eaux pluviales (chêneaux, gouttières, etc.).
Nettoyez les ravines proches de la maison et élaguez les arbres voisins.
Disposez d’un poste de radio portatif et d’une réserve de piles. Un téléphone portable serait souhaitable.
Prévoyez des moyens d’éclairage de secours : lampes électriques avec réserve de piles, groupe électrogène avec réserve de carburant.
Assurez-vous que vos vaccinations et celles de votre entourage contre le TETANOS et la POLIO sont à jour.
Un déficit pluviométrique de l’ordre de 50 % est constaté et devrait durer dans le temps.
Les débits des cours d’eau ont bien diminué depuis plusieurs jours et la ressource devient limitée sur certaines rivières soumises à des prélèvements pour la consommation d’eau potable et l’irrigation agricole.
Nous demandons aux administrés, aux responsables d’entreprises industrielles ou artisanales, aux agriculteurs implantés sur notre territoire et à notre personnel de veiller à une gestion citoyenne de la ressource en eau.
La cellule sécheresse de la Mission Inter-Services de l’Eau et de la Nature s’est réunie les 18 et 25 janvier ainsi que le 1er février 2019 pour faire un point sur la ressource en eau.
Un prochain communiqué informera de l’évolution de la situation.
A Courbaril, le jardin créole du foyer rural en est un bon exemple.
En effet, depuis environ cinq ans, il a été installé en lieu et place d’un dépôt sauvage particulièrement disgracieux qui jouxtait alors le local. Grâce à mesdames Criart, Siétot et Borne, ce sont désormais des plantes rares et médicinales, quelques légumes et de nombreux arbres fruitiers, que l’on peut trouver aux abords du foyer. Cacaoyer, sapotillier, cannellier, prunes de cythère, cerisier, merisier, surettes, pitaya, roucou, grenadier, …
C’est la superficie du jardin qui peut parfois décourager les infatigables jardinières. Dans ce jardin, tout est fait à la main ; et pas question d’y mettre de l’engrais ou du désherbant. Le fumier des boeufs alentours suffit amplement, et pour le reste,nos jardinières ouvrent l’oeil ! Ce qui n’empêche pas que disparaissent parfois leurs giraumons, bananes ou concombres…
À Courbaril, l’annuelle « journée des jardins créoles » est l’occasion de visiter de plus « gros » jardins créoles, où l’on plante les racines – ignames, manioc, patates – la banane,etc. Ceux de Jean-Claude Félix-Théodose, Raymond Sinzelet et Sylvaine Mayaud sont inscrits au circuit. Cela fait trois ans que les enfants de l’école de Petit-Bourg en prennent de la graine en visitant ces condensés d’histoire.
Car il faut espérer que ces pratiques et usages se développent, pour une Martinique plus verte et en bonne santé.
Quel est notre objectif ?
Notre objectif est de promouvoir la ville de Rivière-Salée, ses sites historiques et son patrimoine culturel et naturel.
L’histoire de Rivière-Salée n’est pas transmise suffisamment ni aux martiniquais, ni aux visiteurs extérieurs qui traversent la ville.
Ces visiteurs, comme les Saléens ne soupçonne pas la richesse historique, notamment le rôle fondamental que Rivière-Salée a occupé dans l’histoire économique et sociale de l’île. Cette commune est en effet un haut lieu de luttes sociales, peu connue des martiniquais et des Saléens eux-mêmes. Aussi, l’objectif est de développer chez tout un chacun et particulièrement chez les jeunes, un intérêt vis-à-vis de leur histoire et de leur identité.
Le pont Bac à Rivière-Salée – Mairie de Rivière-Salée
Rivière-Salée possède t-elle vraiment un potentiel touristique ?
OUI, bien entendu, et il est d’une richesse exceptionnelle !
la beauté et la diversité des paysages,
sa plaine et ses points de vue à 180° avec un panorama sur la baie de Fort-de-France,
son patrimoine architectural,
son patrimoine culturel,
son potentiel agricole,
son histoire et ses personnages historiques,
son artisanat,
ses spécificités culinaires : le mabi, le « dombrés ciriques» qui était dégusté après la chasse aux crabes aux flambeaux dès le 24 juin premier jour de fête patronale.
Le pont Bac à Rivière-Salée – Mairie de Rivière-Salée
Quel type de tourisme voulons-nous développer ?
Nous souhaitons ardemment développer un tourisme de proximité avec l’habitant, un tourisme patrimonial, un écotourisme durable et de qualité.
Rivière-Salée est une ville dotée de tous les équipements structurants, lui permettant de se consacrer sereinement à une activité touristique choisie et maitrisée. Les potentialités y sont très importantes.
Comment envisageons-nous de mettre le pont bac en valeur ?
Découverte fluviale de Petit-Bourg à Grand-Bourg par la rivière Salée et visite du site du pont Bac.
Il s’agit de raconter l’histoire la ville au fil de l’eau. Les visiteurs rejoindront le site du pont bac en partant de Petit-Bourg en kayak pour accéder à la rive gauche de la rivière Salée afin d’atteindre le pont Bac à pied.
L’ensemble des forces vives (associations, commerçants, éducateurs) est en attente de la réalisation de ce projet touristique auquel elles souhaitent ardemment prendre part.
L’histoire de la ville sera présentée…
Ses usines…
Ses habitations
Ses luttes sociales
La rue Cases-Nègres et Zobel..
Nous mettront en valeur la période des usines, fer de lance de l’économie de la ville et de la Martinique jusqu’en 1960, ses habitations, la culture de la canne, la rue Cases Nègres, les luttes sociales (insurrection du sud en 1870), ses personnages remarquables…). Les visiteurs pourront s’immerger dans la vie trépidante de cette ville construite à la fois à Petit-Bourg sur la rive droite, et à Grand-Bourg côté gauche, sans oublier nos magnifiques quartiers.
Nous parlerons bien sur des pratiques de l’époque…
Les pratiques de l’époque, le mode d’habitat, les métiers, le mode de vie des Saléens sur les habitations sont rythmés par le passage d’un côté à l’autre de la rivière qui sépare Grand-Bourg, commercial, de Petit-Bourg, industriel. Une mise en valeur historique et culturelle de cette ville à deux bourgs passe notamment par la réhabilitation de ce pont ; lien indispensable de l’époque entre les populations du sud et celles du reste de la Martinique.
Quel est la valeur patrimoniale du pont bac ?
C’est un Patrimoine architectural précieux, voisin de la mangrove sous lequel passait la rivière Salée (détournée plus tard), ce pont ce doit d’être raconté au plus grand nombre.
Site historique, œuvre architecturale d’avant-garde dont les plans ont été réalisés en 1892 dans les usines du Creusot. Son montage a été réalisé par l’entreprise de monsieur Léonce Perriolat (entrepreneur à Saint-Esprit). Le pont Bac est un ouvrage d’art métallique unique en Martinique. Il se distingue par sa portée d’un seul tenant et par un assemblage de type vannerie qui assure sa solidité.
Quelles sont les conditions au démarrage du projet ?
Ce projet de réhabilitation du pont Bac est conditionné d’abord par son financement car son état qui ne cesse de se dégrader. Ce projet est aussi conditionné par l’aménagement du parc qui le jouxte (ajoupas, bancs, panneaux explicatifs, toilettes, etc.)… sur la rive gauche de la rivière Salée. C’est une initiative de la ville qui vise le développement d’un modèle de tourisme prenant en compte les dimensions culturelle et environnementale.
Nous avions été retenus pour ce projet lors d’un concours organisé par l’ancien conseil régional en 2011.
Ce projet est suspendu à celui des travaux sur la plaine et sur la rivière Salée.
Notre projet est prêt,
Mais vous l’aurez compris, la balle est dans le camp de la CTM.