Je souhaite occuper la voie publique ponctuellement pour organiser une fête, un défilé, une exposition, un vide grenier ou une vente ponctuelle de produits ou d’articles divers, etc… quelle démarche dois-je effectuer ?
Il vous faut adresser une demande d’autorisation d’occupation / d’utilisation du domaine public au maire.
M. le Maire
Hôtel de ville
Quartier Laugier – Rue du Morne Costet
97215 Rivière-Salée – Martinique
Si la commune est attachée à cette fête, on peut observer certaines évolutions qui sont la conséquence à la fois du contexte économique, mais aussi des mutations de notre société.
En 2012, le maire soulignait cette transformation de la fête patronale entamée depuis quelques années : autres temps, autres mœurs, les manèges et autres courses de bêtes ont laissé la place à ce qui s’apparente progressivement à un festival culturel.
À l’occasion de sa fête patronale, Rivière-Salée rend hommage à son saint protecteur, Jean-Baptiste, célébré par le calendrier le 24 juin.
Comme la date de naissance de Jésus, celle de Jean-Baptiste a été choisie par l’église catholique au Ve siècle.
Les deux naissances sont ainsi placées à six mois d’écart, trois jours après chaque solstice.
C’est le moment où l’on peut observer que la durée des jours commence à augmenter (25 décembre), ou à diminuer (24 juin).
Pour l’église, il s’agit ainsi d’illustrer la phrase qu’aurait prononcée le Baptiste en parlant de Jésus : « Il faut qu’il croisse et que je diminue » (Jean 3, 29). En effet ces deux figures sont étroitement liées dès leurs naissances puisque leurs mères sont cousines, et que c’est le même archange Gabriel qui annonce leur conception extraordinaire :l’un naît d’une femme réputée trop vieille pour enfanter, l’autre d’une vierge.
Quel que soit son contenu, les services de la ville restent attentifs à la fois à l’esprit de cette fête, et à la sécurité de la population.
Le service culture et sports est le maître d’ouvrage.
Il est à la fois responsable des contenus et de la coordination des différents partenaires. Cependant, tous les services municipaux – communication, services techniques, police municipale notamment – sont à pied d’œuvre.
L’organisation d’un événement de cette envergure n’est pas une mince affaire.
La communication est essentielle : elle intervient le plus tôt possible.Il s’agit en effet de s’assurer de la participation du plus grand nombre.
L’organisation est au cœur de la fête : il faut arrêter un calendrier, une programmation. S’assurer de la disponibilité des sites, matériels et différents prestataires et artistes. Des consultations doivent être lancées pour trouver des prestataires concernant la sécurité, la sonorisation, la lumière, la restauration…
La sécurité est indispensable : un certain nombre de dispositions sont donc à prendre très en amont. Ainsi, un dossier de sécurité est communiqué à la préfecture, contenant les attestations d’assurance, les documents de mise aux normes du podium, etc. Le jour J, un poste de commandement est positionné au centre culturel, où des secouristes se tiennent prêts à intervenir. La présence de nombreux agents municipaux aux côtés des professionnels de sécurité permettra de prévenir certains incidents.
Ne vous fiez pas à leur air décontracté, ces agents sont en service, et vous pouvez leur faire confiance !
Afin que les enfants découvrent les différentes facettes de ces trois fêtes, le service culture et sports de la ville les prépare en mettant en place le format d’animation désormais connu sous la dénomination «Tradisyon pou ti moun ».
Traditions d’ici et d’ailleurs
Tandis que les cultures s’uniformisent doucement, certaines formes cultu- relles prenant le dessus sur la diversité des pratiques traditionnelles, il s’agit pour l’équipe de sensibiliser les plus jeunes aux traditions martiniquaises. Il s’agit de leur transmettre quelques repères pour faire le lien entre hier, aujourd’hui, ici et là-bas. Ainsi, à la veille de fêtes, les enfants sont accueil- lis au centre culturel, accompagnés de leurs parents et des centres de loisirs intervenant sur le territoire.
Découvrir en s’amusant
Aux côtés des animations classiques- prisées par les enfants (structures gonflables, poney…), d’autres, en lien direct avec le thème concerné, sont déclinées. Au mois de décembre, c’est donc Noël qui a été revisité par les équipes d’animation, et bientôt ce seront le carnaval, puis Pâques. Quelle que soit la thématique,ce sont toujours le jeu et la bonne humeur qui priment.