Le moyen le plus économique et rapide pour faire du sport à Rivière-Salée : adhérez à l’une des 16 associations sportives ou de l’un des 6 foyers ruraux de la commune.
Ils organisent tout au long de l’année des événements, des entrainements, le tout dans une ambiance conviviale.
Mois : novembre 2018
Quelles sont les conditions pour louer une salle municipale ?
Envoyer un courrier de demande à Mr le Maire, précisant la date, lieu souhaité, le nombre de participants.
La mise à disposition est gratuite pour les administrés de la commune, une caution de 153€ est demandée et sera restituée si la salle est rendue dans son état initial.
Pour les personnes extérieures à la ville, le montant de la location est à consulter sur le site.
Je recherche une association culturelle ou sportive, pouvez-vous m’aider ?
- Vous pouvez retrouver toutes les associations de la ville en consultant la page spéciale sur notre site
- ou en téléphonant à Mme Moutenda au centre culturel : 0596 68 70 61
Comment connaître les événements organisés sur la commune ?
Pour tout savoir sur les événements de la ville :
- Consultez l’agenda sur le site internet de la ville (repris ci-dessous)
- Consultez la page Facebook Tout Savoir
- Téléphonez au : 0596 68 70 61 où une chargée d’accueil vous fera part des prochaines manifestations.
L’agenda des événements à Rivière-Salée :
Mai, 2025
Pas d'événement prévu
L’usine Lapalun
L’usine Lapalun, située à Rivière-Salée, dans le Sud, fut construite de 1868 à 1871. Elle produisait de la canne à sucre sur ses neuf habitations réunies, dont les noms suivent Trénelle, Val d’or, Grande case, Nouvelle cité, Maupeou, La digue, Thoraille, Terrier, Duharoc. Dans les années 1950, l’habitation Duharoc avait remplacé la production de canne par l’élevage, mieux adapté à la nature de son terrain.
La société par actions Lapalun était propriétaire de ces neuf habitations et de l’usine. L’habitation principale était celle de Trénelle et c’est d’elle dont je vais vous parler, dans la période où j’y ai vécu et travaillé, de 1948 à 1974.
L’année 1935 avait été celle d’une des plus importantes grèves ouvrières qu’aient connu les deux usines de Rivière-Salée « la Grande marche de la faim » des ouvriers de la canne constitue un tournant dans l’histoire de la Martinique l . Le dimanche 11 février 1935, Irénée Suréna, délégué syndical des usines voisines, Lapalun et Génipa, fut arrêté à Petit-Bourg et conduit à Fort-de-France. Le lundi 12 février, plus de mille personnes s’assemblaient à Fort-de-France pour réclamer sa libération, qui fut obtenue le soir même et s’accompagna, les jours suivants, d’une augmentation des salaires et d’une réorganisation du travail.
A partir des années 1960, la mécanisation de la culture de la canne à sucre entraîna le remplacement progressif d’une partie de la main-d’œuvre et des cabrouets par des tracteurs. Ce fut dans la même période que la production sucrière de la Martinique commença à décliner.
À partir de 1974, la production de sucre de la Martinique s’effondra. Les usines à sucre disparurent au bénéfice de quelques distilleries spécialisées dans la fabrication du rhum agricole.
Dans l’entre-deux guerres, la société Lapalun avait été rachetée en totalité par Georges Marraud des Grottes. Ce dernier mourut au début de la Guerre de 1939-1945. Atteint de gangrène, il trépassa lors d’un voyage par bateau vers la France et son corps fut jeté à la mer. Son fils, prénommé lui aussi Georges (Ti-Joj, en créole), hérita de son père. La résidence du propriétaire se trouvait à l’usine de Rivière-Salée. En 1974, Marraud des Grottes décida de fermer l’usine et renonça à ses activités. Il s’installa alors au quartier Les digues où il mourut en 1988.

Source : Habitation Trenelle. Ludovic Louri. K Edition 2010.
Henry Mames
Né en Martinique Henri MAMES est saléen et sculpteur de renom qui expose dans les plus grandes galeries du monde. Après une initiation auprès du sculpteur Alex Labejof, a épousé le marbre, il le triture, il le cajole, il le caresse, celui-ci semble lui obéir sous un regard poétique. Il sculpte le vent, la mer, la musique, la danse, la volupté, l’identité, la spiritualité dans un raccord figuratif-abstrait. Il invite à une réflexion du contemplatif “du plaisir simple”, “du plaisir libre”, “du plaisir partagé”. Il voudrait que son audace esthétique soit entière afin d’atteindre la sensation du beau.
La sculpture est désormais son langage.

Quelques expositions :
St. Germain-lès-Corbeil, Salon de Sculpture Margency, Les Hivernales de Montreuil, Parc Floral de Paris, Bastille GMAC, Salon International Vittel, Salon Violet Paris, Salon ADAC Châtillon, Salon de Sculpture Précy-sur-Oise, Aéroport 2 Charles De Gaulle, Limoges, Senlis, Belgique, Assemblée Nationale de Séoul… récompensé par quelques prix.
Expositions personnelles :
Villepinte, Eaubonne, Ecouen, Limoges, Paris…
Invité d’Honneur à Roissy, Louvres, Fontenay-en-Parisis…

Les musiciens saléens
- Marius Cultier
- Christian Rano
- Coco Sainville
- Roro Kaliko
- André Lahoussay Duvigny
- Jérémie Rano
- Ras Billy
Si vous avez des documents (photos, vidéos, textes, biographies) des musiciens suivants, n’hésitez pas à communiquer avec nous : culture@riviere-salee.fr
- Luc MONGIS
- André MONGIS
- Sully COYAN
- Deus ARMEDE
- Guy SAVY
- Jean François MONGIS
- Josette SYMPHOR
- Guy SYMPHOR
- Gilbert MIRA
- Charly MOUSSARD
- Josiane VERNON
- Guy RANO
Roro Kaliko
Pierre Michel, dit « Roro Kaliko » a à son actif plusieurs CD et une belle carrière de musicien.
Après avoir expérimenté de manière autodidacte la guitare et l’harmonica, il intégra le monde du spectacle. D’abord danseur, il devint musicien au sein du ballet « Flamboyant » du Lorrain. Cette aventure dura six ans. Ses compositions d’inspirations traditionnelles n’ont pas tardé à attirer les attentions, car il était très jeune à l’époque.
Afin de gagner un concours d’orchestres, il n’hésita point d’emprunter l’accordéon de son père, lui-même musicien. C’était tout à fait extraordinaire car il a touché à cet instrument uniquement dans le but d’impressionner le jury. La mazurka qu’il interpréta ce soir-là, permit au groupe de remporter le 1er Prix, sous le regard subjugué de ses amis musiciens.
Depuis, il a fait de l’accordéon, son instrument majeur, qui plus est, un accordéon diatonique (pas facile à manœuvrer).
Devant une telle ascension, en 1983, Marcé, artiste de renom et leader du groupe Toumpack, sollicita sa participation.
Il contribua donc aux nombreux succès tels : La Cizo, Ma Cousine, Zouk Chouv’, Grenn l’Anmou et tout récemment Matadô ; succès qui résonnent encore dans nos têtes.

Le groupe 3ème Dimension fut une alternative à toutes ses prestations en sillonnant la Martinique, car il n’avait jamais cessé la pratique de la guitare.
On peut le qualifier de musicien polyvalent (ti bwa-chacha-accordéon-harmonica-guitare et chant).
De nombreuses pointures, à savoir : Dédé St Prix, Eugène Mona, Max Ransay, Claude Germany, Guy Vadeleux, Edgar Septua, José Versol, Georges Fordant, Laurent Voulzy, ont fait appel à lui.
Voyage autour du monde avec le talentueux Kali, sous les feux de la rampe à l’Olympia de Paris aux côtés de la diva Gertrude Seinnin, on l’aperçoit sur toutes les images, coiffé de son casque de commandeur assorti à ses vêtements blancs.
En 1997, il fut lauréat du 1er concours national de l’accordéon A.C.F. dans la catégorie « musique traditionnelle ».
Toujours en 1997, il concrétise son rêve en réalisant l’album « KALIKO », avec la complicité de son ami Alain VANDESTOC. Cet album, produit par Zikak prod. de Guy Cayol, n’a pas échappé aux succès dont deux prix.
- SACEM : prix de la Meilleure œuvre Instrumentale (fèye bamboo)
- Prix du Patrimoine Martiniquais (Kaliko)
Môhyok, Diridoo, Germany’s wood horses, Madjaka, valorisent la musique traditionnelle.
Le titre « Lan mayée » est une valse composée par ses enfants, tandis que le titre « Ba lili( hélé an mwé) » rend hommage à son père, son premier supporter, disparu depuis.
A la demande de nombreux agents artistiques, il se décide à former le groupe RORO KALIKO, nom émanent du titre ayant fait exploser l’album.Fin d’année 2006, Roro nous a offert un autre produit de toute beauté, un super album « Roucoulaj ». Des artistes tels : Alain Vandestock, Fernand Marlu, Marcé, Kali, Eric Séguin-Cadiche, José Zebina, Patrick St-Elie, Claude Césaire …ont participé à cet opus, coproduit par Roro et José Versol
L’album, lors des trophées SACEM 2007, a encore été couronné de succès :
Prix de la Musique Traditionnelle de l’année (Bel Cadrill)
Les compositions comme Manman dlo, Roucoulaj, La Madeleine, Décision, ou Zatrap, mettent une fois de plus en valeur, les musiques de notre pays.
On peut dire que Roro a révolutionné la manière de toucher à l’accordéon, et c’est ainsi qu’il continue à enchanter le public en se produisant dans toutes les manifestations populaires.
Adepte de la liesse totale, il anime les fêtes patronales, Festivals, déjeuners-dansants, mariages, hôtels-restaurants, cocktails, soirées privées et autres.
En savoir plus
Portrait de l’artiste (Source : Martinique La Première)
Ernest Breleur
Agé de 72 ans, Ernest Breleur est « né à la campagne » comme il dit, près de la commune de Rivière-Salée en Martinique. Son père était agriculteur et sa mère institutrice. Après des études de comptabilité, sur l’insistance de ses parents qui voulaient qu’il ait « un métier », Ernest Breleur entreprend des études d’arts appliqués. Avec succès. Il commence d’abord par peindre, et crée le groupe artistique Fwomagé en Martinique. Mais en 1992, il réalise ses dernières toiles et arrête la peinture.
Ernest Breleur, est aujourd’hui une figure majeure de l’art contemporain dans la Caraïbe et à l’internationale. Peintre prolifique et très engagé, il sera à l’origine de la création du groupe Fwomajé, qui marquera le champ de l’histoire de l’art en Martinique. Après l’écriture d’un manifeste de rupture en 1989 avec ce dernier, Ernest B. va inlassablement interroger la peinture en questionnant l’espace avec une certaine frénésie.
Au nombre de ces œuvres on retiendra la réalisation de la fresque murale de la place Stéphen

PIERRE-ROSE, inaugurée en 2007 par la ville.
Fresque qui met en valeur les anciens et l’actuel maire de la ville.
L’artisanat amateur à Rivière-Salée
- Lucette CELESTIN (bijoux acier)
- Guy SAVY (peintures)
- Eliane SINGA (meubles bois/ objets de décorations)
- Véronique CESAIRE
- Frantz VALENTIN (bijoux en fibres végétales)
- Gilberte LOURI (Cartonnerie)
- Karine BELLONY (peintures sur verre)
- Marie MA (broderie)
- Evelyne COSKA (Bijoux et liqueurs pays)
- Elvire JOSEPH Meubles en carton
- Patrick FLORIMOND; Objet en bois
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