C’est de toute la Martinique que les connaisseurs viennent chaque week- end de décembre sur notre territoire pour chanter Noël. Ils savent qu’à Rivière-Salée, les acteurs de la vie culturelle ont une longue expérience pour que chaque rendez-vous soit une réussite. Grâce au savoir-faire des associations et à la coordination du service municipal en charge des associations, tradition et convivialité sont à chaque fois de la partie.
Le quartier Médecin n’est pas en reste avec un chanté Noël organisé au pitt du quartier. Les foyers ruraux saléens et les associations comme l’Acier trempé,Valeurs saléennes, l’Adéréma ou Toray doubout’, nous ont encore une fois offert une période de l’Avent comme on les aime.
Mairie de Rivière-Salée
Une question à Rodolphe Rano
« C’est le nombre d’infrastructures de la ville, que l’on veut garder à un bon niveau de qualité car il accueille des manifestations de dimension régionale. Il y a également énormément d’associations à accompagner. Victimes de notre succès, les autres communes font également appel à nous. La gestion de toutes les manifestations, des compétitions, voilà qui nous met à l’abri du chômage technique ! »
Tradisyon pou ti moun : les enfants à l’honneur !
Afin que les enfants découvrent les différentes facettes de ces trois fêtes, le service culture et sports de la ville les prépare en mettant en place le format d’animation désormais connu sous la dénomination «Tradisyon pou ti moun ».
Traditions d’ici et d’ailleurs
Tandis que les cultures s’uniformisent doucement, certaines formes cultu- relles prenant le dessus sur la diversité des pratiques traditionnelles, il s’agit pour l’équipe de sensibiliser les plus jeunes aux traditions martiniquaises. Il s’agit de leur transmettre quelques repères pour faire le lien entre hier, aujourd’hui, ici et là-bas. Ainsi, à la veille de fêtes, les enfants sont accueil- lis au centre culturel, accompagnés de leurs parents et des centres de loisirs intervenant sur le territoire.
Découvrir en s’amusant
Aux côtés des animations classiques- prisées par les enfants (structures gonflables, poney…), d’autres, en lien direct avec le thème concerné, sont déclinées. Au mois de décembre, c’est donc Noël qui a été revisité par les équipes d’animation, et bientôt ce seront le carnaval, puis Pâques. Quelle que soit la thématique,ce sont toujours le jeu et la bonne humeur qui priment.
Le traitement des «déchets dangereux», une obligation morale
Rivière-Salée mag : Qu’est-ce qu’un « déchet dangereux » ?
Les déchets dangereux sont les déchets issus de l’activité industrielle qui représentent un risque pour la santé ou l’environnement, et qui nécessitent un traitement adapté (thermique, physico-chimique ou biologique). Ils sont à manipuler avec précaution. Les piles, les batteries de voiture ou de camion en font partie. Elles renferment des métaux lourds qui se libèrent dans l’air, l’eau ou le sol, avec le temps. Absorbées par des organismes vivants, ces substances sont alors introduites dans la chaîne alimentaire au bout de laquelle ils atteignent l’homme.Dans le corps humain, ils affectent le système nerveux, les reins et le sang. Or, 95 % d’une batterie usagée ou d’une pile peut être recyclée !
Rivière-Salée mag : Quelles sont les actions développées par votre service en la matière ?
Notre rôle est d’informer et de sensibiliser le plus grand nombre aux risques de pollution grave, et de valoriser le geste écologique et citoyen.Notre équipe ramasse encore trop de batteries usagées lors de ses opérations semestrielles de nettoyage alors qu’elles peuvent être simplement amenées dans les garages et les déchetteries.
Différentes opérations de sensibilisation ont été poursuivies. L’une se déroule tout au long de l’année et concerne les piles domestiques. Des boîtes de collecte ont été distribuées aux élèves des écoles de la ville,et des bornes sont disponibles à la mairie et au centre culturel.
Notre équipe ramasse encore trop de batteries usagées lors de ses opérations semestrielles de nettoyage.
Le samedi 19 octobre dernier, une grande opération de collecte de batteries usagées intitulée « Batri an lari » a été organisée par le service,en collaboration avec la société Ecompagnie. Les associations de la commune étaient invitées à concourir pour rem- porter des récompenses financières.
Rivière-Salée mag : Quel est le bilan de l’opération ?
Très positif. Associations, particuliers et services municipaux ont tous fait preuve de dynamisme et d’engage- ment. Plus de six tonnes de batteries ont été récoltées par les divers participants.
Budget primitif de Rivière-Salée (2014)
Consultez et téléchargez le budget primitif de la ville.
Handisport : le sport, comme sur des roulettes
Ce souci de faire une place à cette partie de la population est restée une priorité municipale. C’est la raison pour laquelle les ateliers sportifs de la ville sont voués à accueillir tous les publics et à s’adapter à toutes les disciplines. Dans cet esprit, une section de tennis fauteuil a été créée. Aujourd’hui, le service sport a entamé une démarche de repérage des besoins spécifiques, au sein de laquelle la journée Handisport s’est inscrite.
Handisport, une journée pour tous les sportifs
Point d’orgue de la politique en direction des personnes porteuses d’un handicap, la journée handisports s’est tenue le samedi 30 novembre à Rivière-Salée, en partenariat avec la ligue handisport de la Martinique.
De 9 h à 14 h s’y est déroulée une série d’animations et de compétitions permettant la découverte de disciplines étonnantes : le basket fauteuil, qui permet de mettre en compétition valides et personnes porteuses de handicap ; le « torball », sorte de handball pour non-voyants, se jouant avec un ballon sonore ; le « handibike », où le pédalier du vélo est actionné à la main ;le « vélo tandem »,se pratiquant en binôme valide et invalide, etc.
Le temps pour de nombreux participants de découvrir et d’essayer ces disciplines étonnantes qui changent notre façon d’aborder le sport.
Justice de proximité : l’antenne de justice
Afin de répondre aux attentes des citoyens en matière de justice, celle-ci se doit d’être accessible, rapide et égale pour tous.
Or la distance géographique, la distance sociale liée à des contraintes économiques et culturelles, enfin la distance temporelle liée à des délais excessifs de traitement, lais.sent à l’écart une partie de la population.
Les antennes de justice, structures de première instance compétentes en matière civile et pénale pour régler les petits litiges de la vie quotidienne viennent réduire ces trois types de distances qui freinent l’accès à la justice.
Inaugurée en mars 2006, l’antenne de justice de la rue Alexandre-Zonzon a pour mission d’assurer la prévention et le dénouement de certains litiges en privilégiant des solutions à l’amiable rapides et de qualité (conciliation, médiation).
Les deux points de fort de la structure s’avèrent être l’écoute approfondie à la fois des doléances des demandeurs mais aussi des éléments apportés par les défenseurs.
En 2012, l’antenne de justice et du droit de Rivière-Salée 252 personnes ont été reçues sur 291 rendez-vous avec l’un des intervenants de la structure.
- 19 constats d’accord, écrits ou verbaux, entre les parties, et qui concernaient des problèmes de servitude, de remboursement de créances, de loyers impayés, de malfaçons et de troubles du voisinage, ont été conclus.
- En ce qui concerne les demandes de conciliation pour des questions d’ordre familial, les demandeurs ont été dirigés vers les instances compétentes (avocat, juge aux affaires familiales).
- De nombreux litiges exposés à l’antenne de justice et du droit ont été réglés, hors conciliation, après orientation auprès d’instances diverses (notaires, archives départementales, bureau des hypothèques, etc.).
L’Athletic Club Saléen
S’ils regardent en arrière, ils peuvent être satisfaits du parcours réalisé.
Dès ses premières participations à la fameuse course du souvenir reliant Saint-Pierre à Fort-de-France, le club se positionne à la sixième place, et ce durant cinq éditions consécutives.
Puis, lorsque le club effectue de nouveaux recrutements, il va se hisser à la troisième place. En 2011, l’ACS dépasse même le Club péléen, tenant du record de victoires pour cette course, et arrive deuxième.
Il s’est également distingué pour le semi-marathon avec une première place pour Alex Sainte-Rose-Fanchine (vétérans 1) et une seconde pour Patrick Bonnet (vétérans 2).
Au bout de dix-huit ans d’exercice, l’ACS est donc toujours au sommet de sa forme.
C’est de sa section jeunes qu’est issu Ludvy Vaillant, champion de France cadet du 400 m haies et plat en 2012.
Ce dernier est parti le 25 mars aux Bahamas avec une délégation de seize personnes, dont neuf athlètes, pour y disputer les Carifta games.
L’ACS, c’est aussi une école d’athlétisme, qui accueille une quarantaine d’enfants de 5 à 11 ans le mercredi de 14h30 à 16h, encadrés par Frantz Quiquine, Corinne Navarro et Frédéric Roy-Belleplaine.
Portrait : Lucienne Symphor, conseillère municipale, habitante du quartier Lahaut
Comment est né votre engagement politique ?
Ma vocation s’est développée entre l’engagement politique paternel et la nature généreuse et fervente de ma mère.Tout petits nous étions encouragés à partager l’engouement que suscitaient à l’époque le général de Gaulle, et les hommes politiques locaux : «Vive Jojo !», criions-nous à l’arrivée du maire Alphonse Jean-Joseph aux réunions que mon père organisait à domicile. Du côté de ma mère, fervente chrétienne, toujours douce et bonne, j’ai appris l’esprit de service qui se manifestait auprès des enfants du voisinage.
Lorsqu’il a fallu choisir un métier, c’est celui d’infirmière que j’ai choisi, certainement influencée par ce que me rapportait ma mère de l’hôpital où elle se rendait parfois.
Toute ma vie, je l’ai vécue comme un sacerdoce, une réponse à un appel.
C’est ainsi que j’ai conquis mon indépendance pas à pas, de la maison familiale de Lahaut, à mon premier studio à Fort-de-France, en passant par le permis de conduire… A chaque fois, j’ai dû tenir tête à mon père qui n’approuvait pas toujours ces choix.Un jour,André Lesueur, ami de la famille, m’a demandé de rejoindre son équipe.J’ai cette fois encore répondu à l’appel; et lorsque je l’ai appris à mon père, il a souri !
Quelle place prend aujourd’hui cet engagement dans votre vie ?
Aujourd’hui, je suis membre de la commission sociale et de la commission environnement. Je vis mon engagement politique comme j’ai vécu ma carrière d’infirmière, comme je vis mon implication au sein de la paroisse ou bien au Secours catholique : avec le sens du service. Ce qui me vaut à la mairie le surnom de « Sœur Lucienne » !
Pour moi, ces différents engagements sont complémentaires. J’aime les gens, et je me retrouve bien dans la politique de proximité voulue par le maire.
A travers les visites régulières aux administrés, et grâce à mon action en tant que chrétienne, je suis mieux à même de connaître les besoins de la population.
Comment définiriez-vous votre fonction d’élue de quartier ?
Nous sommes quatre élus dans le quartier Lahaut ; nous visitons ensemble les administrés, lors des campagnes bien sûr, et le plus régulièrement possible.
Avant d’être élus du quartier, nous le sommes pour la commune dans son ensemble, et amenés en cela à intervenir ou interpeller le maire quelle que soit la problématique constatée.
En ce qui concerne Lahaut, en tant que native du quartier, j’appartiens à cette grande famille dont les membres entretiennent naturellement des liens très proches.
Je me montre particulièrement attentive aux plus âgés que je tâche d’aller voir souvent, à des moments qui leur conviennent.
Ce sont les nouveaux arrivants qu’il s’agit de repérer et d’intégrer, car ils constituent la nouvelle génération d’administrés.
Centenaires …
La famille Joseph-Louis au chemin Joseph-Louis en compte en effet trois, dont deux forment un couple.
Ils ont été mis à l’honneur le 9 mars de cette année, à l’occasion de l’anniversaire de monsieur, en compagnie de la famille, de voisins, de représentants de la municipalité et du Sacré-cœur, auquel appartenait le jeune centenaire.
Si on pense à la prédisposition génétique, la longévité du couple doit certainement beaucoup aux soins prodigués par leur fille Josette Morvany.
Celle-ci se refuse en effet à remplacer par les médicaments l’attention de tout instant que demandent des personnes dépendantes (sa mère ne marche pas) et malades (son père est atteint de la maladie d’Alzheimer).
Faut-il voir là une trace de notre Martinique traditionnelle, qui perdure dans ce quartier encore préservé ?
Devenu rarissime, l’exemple simple du dévouement personnel pour sa famille est forcément
édifiant …
Bravo à ce couple exceptionnel, et à une fille d’exception !